L’humain est pour le moment incapable de s’adapter à une chaleur extrême

Rappelons qu’une ville au climat tempéré, comme Londres, a connu une température de 40 °C au cours de l’été 2022, un seuil que beaucoup auraient jugé impensable 10 ans en arrière. À ceux qui répondent que les régions du Moyen-Orient sont déjà habituées aux fortes chaleurs, et que le seuil qui sera franchi dans le futur n’est qu’une légère aggravation de ce qu’ils connaissent déjà, les auteurs de l’étude citent l’exemple de l’Inde : les habitants de ce pays chaud et humide, aux conditions difficilement soutenables même sans réchauffement climatique, n’ont pas su faire face à la canicule historique du printemps 2022 et des milliers de personnes sont décédées. Car en dehors du simple coup de chaleur mortel, les conséquences sur la santé (maladies et virus), l’agriculture, l’économie, et les déplacements de populations, sont autant de défis auxquels l’humain a pour le moment montré qu’il n’était pas capable de s’adapter.