Décidément les malheurs se suivent et ne se ressemblent pas pour Yassine Radi. En effet, après avoir été révoqué de sa fonction de président de commune pour mauvaise gestion par le tribunal administratif de Rabat (TAR) dans un jugement définitif, le voilà cette fois-ci devant le pénal.
Évincé il y a quelques jours de la présidence du conseil communal de Sidi Slimane, le jeune parlementaire de l’Union constitutionnelle (UC) a été appréhendé par la police dans la soirée d’hier à Rabat.
Des sources au parti du Cheval ont confirmé que le député a été interpellé dans la soirée du jeudi 25 mai à son domicile à Rabat, mais pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la gestion des affaires de la commune de Sidi Slimane.
Yassine Radi se trouvait chez lui avec des amis, femmes et hommes, quand une violente dispute a éclaté entre deux de ses invités. Une jeune femme, qui aurait été maltraitée, aurait essayé de quitter les lieux et serait ainsi tombée d’un balcon, se retrouvant ensuite au service des urgences d’une clinique de la ville avec de graves blessures.
«Yassine Radi n’y est pour rien et il n’est pas l’auteur des actes de violence contre la jeune femme», assurent les mêmes sources. Toutefois, ce sera à la justice de trancher la question à l’issue d’une enquête toujours en cours.
Pour rappel, le 15 mai 2023 et sur la base d’une plainte du gouverneur de Sidi Slimane, le tribunal administratif de Rabat a limogé Yassine Radi de son poste de président du conseil communal de cette ville du Gharb. Un verdict similaire a été également rendu contre son premier adjoint.