jeudi 28 mars 2024

Revue de presse quotidienne de ce mardi 16 mai 2023

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi 16 mai 2023:

Le Matin

Interpellée pour la énième fois sur la politique du gouvernement pour juguler l’inflation et parer à la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens, la ministre de l’Économie et des finances n’a pas manqué de rappeler les mesures prises ayant permis de maintenir le niveau de cette inflation à 6,6% en 2022. Mais à la réaction des députés, particulièrement du PJD, que ces mesures n’ont en fait rien apporté aux citoyens, Nadia Fettah ne s’est pas privée de tacler la gestion des deux précédents gouvernements, notamment en ce qui concerne le retard pris dans la réalisation de projets en rapport avec la stratégie nationale de l’eau.

Au premier trimestre 2023, les primes globales enregistrées par les compagnies d’assurance et de réassurance (hors réassureurs exclusifs) ont atteint 16,6 milliards de DH, en hausse de 8,6% sur un an. Cette croissance est portée par la branche Non-Vie, dont les primes se sont renforcées de 10,61% à 11,32 milliards de DH, devant l’assurance Vie qui a progressé de 4,4% à 5,29 milliards de DH. L’automobile pointe en tête en termes de volume d’affaires, devant l’épargne en dirham et les accidents de travail.

Intervenant lors du troisième Forum régional des élus RNI, la maire de Casablanca, Nabila Rmili, a dressé un tableau sombre de la capitale économique au lendemain de sa prise de fonction. Mme Rmili a ainsi déclaré qu’elle était venue des urgences (médicales) pour gérer une ville où tout nécessitait une intervention urgente. Des propos jugés exagérés par certains élus, d’autant que des conseillers RNI occupaient trois postes de vice-présidents et disposaient de délégations de signature sous le mandat de l’ancien maire. Le conseiller communal Mustapha Mandour, membre de l’actuelle opposition au sein du conseil de la ville, représentant le PPS, estime qu’il est déplacé pour la maire actuelle et son parti, le RNI, de critiquer un héritage auquel ils ont contribué en tant qu’élus.

L’Economiste

“Si l’école marocaine a enregistré une hausse du taux de scolarisation de 99,7% durant l’année scolaire 2018-2019 pour les enfants entre 6 et 11 ans, ce chiffre occulte une douloureuse réalité qui se traduit par le décrochage scolaire“, a souligné le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) dans son rapport annuel, visant à “redéfinir les priorités pour consolider l’effectivité des droits”. Pis, cette institution constitutionnelle parle d’hémorragie qui atteint 331.558 élèves au cours de l’année scolaire 2021-2022, soit une augmentation de plus de 27% par rapport à 2019-2020. La vision stratégique de la réforme 2015-2030 avait déjà confirmé qu’il souffrait des problèmes liés au sureffectif, au décrochage scolaire, à la violence endémique dans et autour des écoles. A cela s’ajoutent un faible encadrement pédagogique, en plus d’une production scientifique qui se fait très rare dans les universités marocaines.

 «Nous assistons à un renforcement de l’activité des étrangers, qui s’est ressentie par un renforcement de plusieurs fonds étrangers dans des valeurs marocaines, à partir du 3ème trimestre 2022», indiquent les 2 analystes de Valoris Securities dans un focus du mois de mai. Cet attrait du marché boursier serait, à leur sens, a priori motivé par la résilience du dirham et de l’économie marocaine post-Covid, malgré la spirale inflationniste mondiale. Le niveau de valorisation des sociétés cotées après la vague de correction et l’absence des titres marocains dans le portefeuille des institutionnels internationaux, dans un contexte mondial marquế par la quête de marchés Equity alternatifs, y contribuerait également. La société de recherche indique tout de même que la poursuite de cette tendance sera aussi tributaire de la capacité des sociétés cotées à confirmer leur capacité de rebond post-2022, dès la publication des réalisations au 1er trimestre 2023.

L’Opinion

Présenté mercredi dernier, le rapport sur l’état du climat au Maroc en 2022 a confirmé que l’année dernière a été la plus chaude et la plus sèche sur les 40 dernières années. Dans le rapport de la Direction générale de la météorologie (DGM) on y découvre que les changements constatés dans certains modes de variabilité climatique, comme la Zone de convergence Intertropicale, ont causé des épisodes d’averses orageuses intenses dans les régions Sud. Le réchauffement climatique est-il en train de modifier les grands équilibres qui influent sur le climat du Maroc? «La météo au Maroc, ses fluctuations et évolutions, sont en effet impactées à des degrés différents par de grands phénomènes climatiques globaux et régionaux. Cela dit, on ne peut pas encore conclure qu’il y a des changements dans la dynamique de ces phénomènes dont certains comme l’Oscillation Atlantique Multidécennale (OAM) sont caractérisés par des cycles de plusieurs décennies», souligne le métrologue, Khalid El Rhaz. «Nous ne disposons tout simplement pas du recul temporel nécessaire, ce qui n’exclut cependant pas que des changements soient à l’œuvre», nuance-t-il.

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