Le contrat signé en marge du Salon international de l’agriculture de Meknès (SIAM 2023) entre les ministères de l’Économie, de l’Intérieur, de l’Agriculture, de l’Industrie, ainsi que le Crédit agricole et la Fédération interprofessionnelle de la viande rouge « Fiviar » prévoit une contribution de 6,70 milliards de dirhams (MMDH) de la part des professionnels et une contribution de 7,75 MMDH de la part de l’État. Le but étant de continuer à améliorer la productivité du cheptel, et de structurer et moderniser les secteurs de l’abattage, de la commercialisation et de la distribution.
Les objectifs des professionnels
Les professionnels de la filière visent en effet, d’ici 2030:
– L’amélioration de la production pour atteindre 850.000 tonnes.
– L’amélioration du poids moyen de la carcasse pour atteindre 270 kilogrammes pour les bovins et 20 kilogrammes pour les ovins.
– L’amélioration des conditions d’abattage en adoptant 120 abattoirs.
– La généralisation de la couverture sociale pour 100.000 personnes dans le secteur.
Les engagements
Parmi les engagements pris dans le cadre de ce contrat-programme:
– La Fiviar offrira un soutien logistique et des conseils, en formant les opérateurs du secteur de la viande rouge.
– La mise en place d’un mécanisme de soutien, par l’Etat, en faveur des jeunes et des femmes du monde rural pour la création de leurs projets.
– La Fiviar travaillera sur le développement d’une nouvelle génération d’organisations professionnelles, en particulier les coopératives et les associations, et encouragera leur regroupement pour créer sept nouveaux projets conformément à la loi sur l’agriculture 12-4.
– La Fédération vise à renforcer l’organisation et à élargir la base des membres des différentes associations professionnelles pour promouvoir leur représentativité conformément à la loi 03-12.
– La sensibilisation des exploitants et des investisseurs en publiant des bulletins d’information, des guides et des brochures techniques sur la technologie et l’innovation.
– La création d’un site web pour Fiviar et le mettre régulièrement à jour.
– L’organisation des formations, des conférences et des ateliers au niveau régional et national au profit des petits et moyens producteurs.