mercredi 24 avril 2024

Revue de presse quotidienne de ce lundi 8 mai 2023

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi 8 mai 2023:

L’Economiste

A moins d’un an après l’entrée en vigueur de la contribution professionnelle unique (CPU) à la faveur de la loi de finances 2021, plus de 250.000 personnes se sont délibérément inscrites au dispositif. Le chiffre est jugé encourageant et pourrait augmenter avec l’entrée en vigueur en janvier 2022 de l’assurance maladie obligatoire qui se traduira concrètement par les premiers remboursements des frais médicaux. Certaines sources tablaient sur un potentiel de 500.000 personnes. Cependant, le chiffre est trompeur car il porte sur les contribuables qui avaient demandé à un moment donné à s’inscrire à la taxe professionnelle (ex-patente) et qui continuent d’apparaître sur le système d’information de l’administration fiscale. Or, cet effectif comprend des personnes qui ont cessé leurs activités depuis longtemps, qui sont décédées. Certains se sont inscrits à la taxe professionnelle dans le seul but d’obtenir un visa.

Le Trésorier générale du Royaume, Noureddine Bensouda a affirmé qu’au-delà de la controverse autour du rôle et de l’intervention de l’Etat, « notre pays a besoin et de l’État et du secteur privé » dans le cadre de relations empreintes de symbiose et de parfaite coordination, en vue de réduire les inégalités sociales et territoriales. Dans un entretien accordé au journal, Bensouda a estimé que dans cette phase de relance économique post-Covid, l’État est appelé à jouer un rôle décisif notamment à travers l’activation du Fonds Mohammed VI pour l’investissement qui sera la clef de voûte de ce processus, ajoutant que l’État devra également s’atteler à répondre aux fragilités profondes de notre économie que cette crise pandémique a révélé au grand jour, en impulsant les réformes structurelles nécessaires.

Aujourd’hui le Maroc

Malgré une forte concentration des MRE, le Vieux Continent n’est plus le grand pourvoyeur de transferts des expatriés en 2021. La Banque mondiale révèle dans un dernier rapport que les Etats-Unis d’Amérique (USA) et le Royaume d’Arabie Saoudite sont respectivement premier et deuxième au classement des pays ayant enregistré des envois de fonds de la part des expatriés marocains vers le Royaume. Les USA représentent 14% des fonds, suivis de l’Arabie Saoudite (12%) et la France (10%). Cependant, le rapport de la Banque mondiale note qu’à cause de la crise sanitaire en 2020, un retour important des immigrés marocains dans les pays du Conseil de la Coopération du Golfe (CCG) a été constaté.

Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a lancé les préparatifs nécessaires en vue de la réalisation du 7ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) en 2024. « Conformément aux recommandations des Nations Unies visant à mener chaque 10 ans cette grande opération nationale, nous avons lancé les préparatifs nécessaires à la réalisation du 7ème recensement général de la population et de l’habitat en 2024 », indique le HCP. Durant l’année 2021, le HCP a mis en place les dispositions nécessaires et pris les mesures techniques et logistiques pour réaliser les travaux cartographiques pour le prochain recensement, dont le démarrage est prévu au dernier trimestre de 2022, précise le HCP.

Le Matin

Trois des syndicats les plus représentatifs du secteur de l’enseignement déplorent les dernières décisions prises par le ministère de l’Éducation nationale, relatives aux modalités de recrutement des enseignants et des cadres administratifs. Ces décisions figureront d’ailleurs en bonne place dans l’ordre du jour de la prochaine réunion avec le ministre, prévue demain mardi 23 novembre, affirment les secrétaires généraux des trois organismes, à savoir le Syndicat national de l’enseignement, la Fédération nationale de l’éducation et Fédération autonome de l’éducation. Les trois entités appellent le ministère de tutelle à renoncer notamment aux nouvelles conditions imposées pour l’accès au concours de recrutement des enseignants.

L’Opinion

Après l’obligation du pass vaccinal pour accéder aux espaces publics, l’Exécutif a franchi une nouvelle étape dans son dispositif de prévention contre la propagation du Covid-19 en mettant en place le pass sanitaire qui regroupe l’ensemble des informations sanitaires de son détenteur. Ce changement ne devrait pas avoir d’incidence notable sur le quotidien des Marocains dans la mesure où la vaccination reste une condition sine qua non pour circuler librement dans le Royaume. Les personnes souhaitant quitter le territoire national auront, par contre, la tâche plus facile du fait que les résultats des tests PCR seront désormais inclus dans le pass sanitaire.

Al Massae

Le ministère de la Santé et de la protection sociale mène une action de sensibilisation sur les moyens de prévention contre l’accroissement de la Résistance aux antimicrobiens (RAM), à l’occasion de la Semaine mondiale pour un bon usage des antimicrobiens (18-24 novembre). « Au Maroc, la consommation des antibiotiques connait une augmentation considérable », souligne le ministère dans un communiqué, citant une étude réalisée entre 2003 et 2012. Cette consommation est dominée par la classe des pénicillines à large spectre, suivie par la classe des tétracyclines et des macrolides. le ministère de la Santé et de la protection sociale profite de cette semaine pour accentuer la sensibilisation autour de cette thématique à travers des activités de communication et d’information au profit des professionnels de santé.

Une nouvelle fois encore, les prix des carburants au Maroc ont augmenté en fin de semaine, dépassant le plafond de 10 DH/l pour le diesel et de 12 DH/l pour l’essence. Dans ce contexte, les propriétaires de stations-service ont appelé le gouvernement à intervenir pour prendre des mesures urgentes visant à maintenir la stabilité des prix afin de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs, lui reprochant ces augmentations récurrentes. Dans un communiqué, la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants de stations-services du Maroc a justifié la hausse des prix des carburants par la dépendance du Maroc aux fluctuations des marchés internationaux, étant donné que le Royaume est un pays non producteur de pétrole et que tous ses besoins en matières pétrolières sont importés.

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