jeudi 28 mars 2024

Attention aux fausses applis ChatGPT, elles sont truffées de malwares

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Meta a découvert que les hackers surfent de plus en plus sur la popularité de ChatGPT pour proposer des liens vers des sites frauduleux, voire carrément dangereux.

Selon la maison mère de Facebook, ces deux derniers mois, plus de mille faux liens vers le chatbot d’OpenAI sont partagés sur les réseaux sociaux. Si les sites vers lesquels les internautes sont redirigés proposent parfois des fonctionnalités propres à ChatGPT, ils ne servent le plus souvent qu’à installer un virus sur l’ordinateur des visiteurs. Les ingénieurs de Facebook auraient ainsi repéré pas moins de dix familles de malwares différents.

Guy Rosen, directeur de la sécurité informatique de Meta, a déclaré à la presse : « ChatGPT, c’est les nouvelles cryptos ». Les récits d’internautes ayant investi dans les cryptos pour découvrir qu’ils ont été abusés sont devenus monnaie courante. Selon l’institut Chainalysis, près d’un quart des cryptomonnaies sont en réalité des arnaques.

L’IA EST LE NOUVEAU TERRAIN DE PRÉDILECTION DES ESCROCS, SELON META

Facebook lutte activement contre ce type d’escroqueries. L’enjeu est de taille, car le réseau social pourrait, une nouvelle fois, être accusé de faciliter la propagation de fausses informations… et de malwares. Les IA générative multimodales sont désormais capables de générer du contenu textuel, graphique, mais aussi sonore de manière très crédible. Nombre de personnes inattentives ou trop crédules pourraient se laisser abuser par ces deepfakes, et être victimes d’une escroquerie.

Les experts s’accordent à dire que l’intérêt que le public porte à ChatGPT, à Bing ou à Google Bard est une véritable aubaine pour les escrocs de tout poil. Ces derniers attaquent sur tous les fronts. Les fausses applis ChatGPT se multiplient sur l’App Store, sur le Play Store, et sur Windows comme sur Mac. Les internautes les moins argentés et les plus imprudents cherchent en effet à profiter gratuitement des services du chatbot d’OpenAI. Ils sont donc prompts à télécharger des applications d’origine douteuse et à installer des malwares sur leur ordinateur, à leur insu.

Source : Reuters

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