vendredi 19 avril 2024

Revue de presse quotidienne de ce mardi 2 mai 2023

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi 2 mai 2023:

Le Matin

L’offre en ovins et caprins destinés à l’abattage de Aïd Al Adha est estimée à près de 5,6 millions de têtes, ce qui équivaut exactement à la demande. Pour renforcer l’offre, qui est inférieure de 15% à celle de l’année dernière, et garantir la stabilité des prix qui pourront connaître une hausse allant jusqu’à 25%, le gouvernement compte se tourner vers l’importation. «Le secteur demeure fragile et il faudra du temps pour pouvoir reconstituer et renforcer le cheptel», souligne Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural.

L’Economiste

Hausse des salaires, amélioration des conditions de travail, lutte contre la cherté de la vie… Pour le 1er défilé après les restrictions liées au contexte Covid, les centrales syndicales ont axé leurs revendications sur la protection du pouvoir d’achat. Surtout que la fête du Travail intervient cette année dans un contexte particulier, marqué par une pression sur les prix de l’énergie, des produits alimentaires… Le gouvernement a promis, en plus des 14 milliards de DH, coût du dialogue social, de mettre en place un comité de veille chargé de recueillir toutes les propositions d’amélioration des revenus, afin de les intégrer dans la préparation de la loi de finances 2024.

Le 5 mai prochain, les quatre universités d’utilité publique à but non lucratif que compte le Maroc, dites du «3e secteur», tiennent un symposium à Rabat. L’Université Euro-méditerranéenne de Fès, l’Université internationale Abulcasis des sciences de la santé, l’Université Mohammed VI des sciences de la santé et l’Université Mohammed VI Polytechnique sont organisées en consortium depuis octobre 2022. Elles défendent un nouveau modèle pour l’enseignement supérieur, dont elles seraient en partie les locomotives. Pour y arriver, elles espèrent bénéficier d’un statut propre. “Encourager le développement du 3e secteur de l’enseignement supérieur au Maroc devra passer, nécessairement, par la mise en place d’une assise juridique, instituant et encadrant les fondations d’utilité publique à but non lucratif”, a plaidé Hassan Chergui, secrétaire général du Consortium, dans un entretien accordé au journal.

Les Inspirations éco

Le Maroc souhaite aligner son secteur financier sur le développement durable afin de soutenir les projets d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. C’est ce qui ressort de la feuille de route décrivant les actions et les engagements des différents acteurs du secteur financier pour atteindre ces objectifs, qui a été présentée par Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, en fin de semaine. Elle a souligné que le financement du climat est une des contraintes les plus importantes auxquelles le Maroc est confronté, citant un rapport de la Banque mondiale estimant que l’investissement total nécessaire pour mettre le Maroc sur une voie à faible émission de carbone et résiliente s’élèvera à environ 78 milliards de dollars jusqu’à la fin de 2050.

Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a affirmé que l’objectif du gouvernement “est de renforcer aujourd’hui la pérennisation du dialogue social par la mise en place de deux instances que sont l’académie et l’observatoire du dialogue social”, notant que ces deux institutions doivent démarrer sur des bases solides. “Nous aurions pu, par esprit d’opportunisme politicien, envisager des structures administratives empreintes de bureaucratie sans faire avancer la cause du dialogue social, et, du coup, nous les aurions lancées depuis plusieurs mois”, a-t-il souligné dans un entretien accordé au journal. “À l’occasion du round du mois d’avril, nous avons informé nos partenaires que nous étions prêts à démarrer ces institutions sur une base solide dont les éléments principaux seront discutés avec eux dans les jours qui viennent”, a-t-il ajouté.

Maroc Le Jour

Le gouvernement œuvrera à l’augmentation de 5% du salaire minimum dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des professions libérales, tout comme dans l’agriculture, a annoncé, dimanche, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. Dans une allocution à l’occasion de la célébration de la Fête du 1er Mai, Sekkouri a relevé que le gouvernement se mobilisera pour que les employeurs appliquent cette augmentation en septembre 2023, ajoutant que l’Exécutif a oeuvré, l’année dernière, pour l’augmentation du salaire minimum dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des professions libérales de 5 et 10%, en application de ses engagements dans le cadre du dialogue social.

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