mardi 16 avril 2024

Cyclistes marocains disparus : des efforts inlassables déployés

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L’Ambassade du Maroc à Ouagadougou a indiqué que des efforts inlassables sont déployés par tous les services de la représentation du Royaume en coordination étroite avec les autorités compétentes burkinabè pour la recherche des deux cyclistes présumés disparus à la frontière entre le Burkina Faso et le Niger. Le but est de déterminer le lieu où ils se trouvent, ou de s’assurer, de sources sûres, s’ils avaient quitté ce pays Ouest-africain, ajoute-t-on.

Les deux cyclistes, Abderrahmane Serhani et Driss Fatihi, n’ont pas donné de nouvelles depuis leur entrée au Burkina Faso en provenance de la Côte d’Ivoire et avoir pris la direction de la frontière vers le Niger.

L’un des deux cyclistes avait posté une vidéo sur sa page Facebook, le 29 mars dernier, dans laquelle il affirmait se diriger vers le Burkina Faso dont les parties Nord-Est, sont pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des groupes armés terroristes liés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique (EI).

L’Association des Cyclistes Touristiques de Souss-Massa avait lancé un appel sur les réseaux sociaux concernant la disparition des deux cyclistes portés disparus.

Les cyclistes marocains Abderrahmane Serhani, professeur retraité d’éducation islamique et âgé de 65 ans, et Driss Fatihi (commerçant, 37 ans) avaient quitté le Maroc le 19 janvier dernier. Ils ont traversé le passage d’El Guerguerate au Sud du Royaume avec leurs deux vélos vers la Mauritanie, et de là vers d’autres pays africains.

A signaler aussi qu’un randonneur cycliste, Youssef Bettaoui, se présentant comme un ami des deux cyclistes disparus, s’est rendu mardi 25 avril courant, à l’Ambassade du Royaume du Maroc au Burkina pour demander conseil à propos de son aventure en Afrique, et a reconnu les efforts déployés par toutes les ambassades du Royaume dans la zone du Sahel et d’Afrique de l’Ouest y compris celle de Ouagadougou en vue d’élucider le sort des deux cyclistes marocains. L’initiative volontariste de ce randonneur a été hautement appréciée par les responsables de l’Ambassade qui lui ont vivement recommandé, dans les circonstances actuelles, de surseoir à la poursuite de son trajet qui devait le conduire au Niger, au Tchad et au Soudan.

Pour rappel, les violences au Burkina Faso ont fait plus de 10.000 morts – civils et militaires – selon des ONG, et presque deux millions de personnes déplacées internes (PDI).

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