Baptisé « Taifa-1 » (Nation-1, en swahili), le premier satellite d’observation kényan doit décoller ce mardi 11 avril depuis la base américaine de Vandenberg, en Californie, à bord d’une fusée Falcon 9 de l’entreprise américaine Space X. Entretien avec le colonel Brig Hillary Kipkosgei, directeur par intérim de la Kenya Space Agency (KSA)
Taifa-1 a été conçu et développé à Nairobi par une équipe d’ingénieurs kényans pour un coût estimé à 50 millions de shillings (environ 350 000 euros), en collaboration avec l’entreprise bulgare Endura Sat qui s’est occupée de la fabrication et du test de certaines pièces du satellite. Le Kenya espère commencer à recevoir des données à partir du mois d’août. D’ici là, il lui faut achever la fabrication du récepteur au sol et laisser le temps à Taifa-1 de se stabiliser et aux équipes de le configurer. Il sera le 46e satellite africain à être placé en orbite, 25 ans après le premier, un satellite égyptien lancé en 1998. Selon les autorités kényanes, les données collectées doivent permettre d’améliorer la gestion des ressources naturelles du pays et d’aider le secteur de l’agriculture.