samedi 20 avril 2024

ABLA ABABOU : La galeriste qui défend le Patrimoine

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La Journée Internationale de la Femme, célébrée chaque année le 8 mars, est l’occasion de mettre en lumière les réalisations des femmes du monde entier, de célébrer leur courage, leur résilience et leur contribution à la société.

Au Maroc, les femmes ont joué un rôle important dans l’histoire du pays et continuent de le faire dans tous les domaines de la vie, malgré les défis auxquels elles sont confrontées. Pour cette année nous avons choisi de vous  présenter 10 femmes marocaines exceptionnelles, à travers lesquelles nous allons célébrer le talent, la réussite, l’exploit et le  courage de la femme marocaine, pour inspirer et encourager les générations futures à poursuivre leurs rêves et à ne jamais abandonner leurs ambitions, quelles que soient les difficultés qu’elles rencontrent sur leur chemin.

ABLA ABABOU : La galeriste qui défend le Patrimoine

L’Une des journalistes marocaines qui imposent le respect! Abla Ababou a fait des études de communication et de journalisme à Paris. Elle a travaillé en tant que journaliste chroniqueuse à la télévision, elle se consacrera à la promotion des artistes marocains et inaugure en 2017 une galerie d’art qui portera son nom. ABLA a une bonne connaissance artistique et connait très bien le marché de l’art.

Abla y accueille différentes expositions, de la peinture à la photographie et la sculpture et aussi des signatures de romans et de livres. Le grand Mahi Benbine fut le premier à exposer dans la galerie de Abla, signant ainsi l’ouverture de la galerie la plus diversifiée de Rabat.

D’autres artistes aussi intéressants s’y succèdent, eux même faisant partie du patrimoine immatériel du Maroc pour se faire le plaisir de se programmer dans la galerie d’une journaliste et écrivaine sensible aux mots contre les maux et à l’art comme expression ultime des civilisations.

Sensible au patrimoine de notre pays, la galerie Abla Ababou accueille depuis le 28 janvier au 30 Mars 2023, l’exposition photographique de Haakim Benchekroun « lost in morocco » qui est la première grande exposition consacrée à titre individuel aux travaux de ce photographe.

Encore une fois, Abla questionne, par ces photographies de lieux délaissés et oubliés à travers le Maroc sur un patrimoine en voie de disparition. Des images qui interpellent la mémoire collective à propos de bâtiments en ruine témoignant du passé colonial du royaume. Via son « solo show » le photographe nous mets devant une grande partie de notre patrimoine oublié ou méconnu par la majorité.

Telle une prise de conscience, Abla Ababou en choisissant cette exposition du photographe Hakim Benchekroun, également architecte, participe à l’interpellation sur le sort de ces archives qui ont fait partie de la vie des marocains.

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