jeudi 28 mars 2024

L’évolution du judaïsme marocain trouve son fondement dans la vision éclairée et les initiatives de SM le Roi

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L’évolution du judaïsme marocain « trouve sa source et son fondement dans la vision éclairée et les initiatives » de SM le Roi Mohammed VI, a souligné, dimanche à Créteil, en région parisienne, Serge Berdugo, secrétaire général du Conseil des communautés juives du Maroc.

Intervenant à l’ouverture de la Semaine judéo-marocaine à Créteil, M. Berdugo est revenu longuement sur les actions de SM le Roi et la haute sollicitude dont le Souverain entoure les juifs marocains, rappelant que parmi ces initiatives royales figure notamment le lancement par SM le Roi en 2010 d’un “vaste” programme de sauvegarde du patrimoine judéo-marocain comme partie intégrante du patrimoine national illustré par plusieurs initiatives royales.

Il a cité à cet égard ‘’l’extraordinaire’’ réhabilitation du patrimoine religieux et funéraire juif entreprise sous le haut patronage royal qui constitue “plus qu’un symbole” et un travail immense unique dans les annales de l’humanité, permettant de restaurer 180 sites religieux et rendre leur dignité aux Cimetières et sanctuaires juifs sur l’ensemble du Royaume.

Deux exemples des plus significatifs étant la restauration de la Synagogue Attia d’Essaouira qui abrite Bayt Dakira et le Centre d’études et de recherche Haim Zafrani et la Synagogue Assayag de Tanger qui, après sa réhabilitation en 2021, abrite le Musée juif Beit Yehouda, a rappelé M. Berdugo, qui est aussi revenu sur le lancement par SM le Roi en 2018 du Musée de la culture juive à Fès qui ouvrira ses portes fin 2023.

Cette semaine culturelle s’est ouverte, dimanche, à l’initiative de l’association culturelle israélite de Créteil (ACIC) en collaboration avec plusieurs institutions au Maroc et en France et des associations franco-marocaines, dans le but de mettre en valeur l’héritage judéo-marocain et braquer les projecteurs sur le vivre-ensemble séculaire entre juifs et musulmans dans le Royaume.

L’ouverture de cet événement, qui se poursuit jusqu’au 19 mars, a été marqué par la participation de Laurent Cathala, maire de Créteil, Joël Mergui, président du Consistoire de Paris et Île-de-France, Albert Elharrar, président de l’ACIP de Créteil, ainsi qu’Elie Mimran, rabbin de Créteil.

Y ont pris part également Saad Bendourou, chef de mission adjoint à l’Ambassade du Maroc à Paris, plusieurs consuls généraux du Maroc en île de France, ainsi que des représentants du rabbinat de France et des membres de la communauté marocaine d’île de France.

Le programme culturel de cet événement, qui s’est ouvert par des prières qui ont élevées par l’assistance pour accorder gloire, santé et quiétude à SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, comprend des tables rondes, des débats, des expositions, des projections de films et des concerts.

Le début de cette semaine culturelle a connu la projection du long-métrage ‘’Sallah Shabbati’’ d’Ephraïm Kishon, suivie de l’ouverture solennelle, avec un vernissage de l’exposition ‘’Judaïsme marocain : regards et témoignages’’ prêtée par le Musée du judaïsme de Casablanca et la Mosquée Mohammed VI de Saint-Etienne.

Au programme du premier jour figurait aussi la projection du film ‘’Adieu mères’’ de Mohamed Ismaïl, une rencontre-débat sur le contexte politico-économique du Maroc après les Accords d’Abraham, ainsi qu’une conférence inaugurale sous le thème ‘’Juifs et musulmans au Maroc : Histoire et temps présent’’, avec la participation de Mohamed Kenbib, directeur de l’Institut royal pour la recherche sur l’Histoire du Maroc au sein de l’Académie du Royaume du Maroc.

Cette manifestation comprend aussi un hommage aux fondateurs du Musée juif de Casablanca (Simon Levy, Boris et Jacques Toledano et Serge Berdugo) et la projection de documentaires et de fictions, outre d’autres séances d’hommages et des tables-rondes.

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