jeudi 18 avril 2024

Prix de la CAF à Sa Majesté le Roi Mohammed VI: une célébration de l’excellence marocaine

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Le Prix de la Confédération africaine de football (CAF), pour les meilleures réalisations de l’année 2022, sera décerné à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, lors d’une cérémonie qui se tiendra, ce mardi 14 mars, à Kigali, la capitale du Rwanda, en présence de personnalités éminentes. Cette reconnaissance internationale des institutions (CAF / Afrique, FIFA / Monde) ne fait que refléter le bond qualitatif qu’a connu le football marocain ces dernières années.

Cette reconnaissance de l’excellence du football marocain dénote du leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans la conduite de la Révolution blanche qui a changé la trajectoire du sport le plus populaire au Maroc, le faisant ainsi progresser de manière constante pour le propulser au sommet continental et mondial. Elle reconnaît également implicitement le travail accompli par les autorités gouvernementales et la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF).

D’une part, la lettre Royale adressée aux Assises du sport national le 24 octobre 2008 a été un tournant majeur dans le football marocain. La création de l’Académie Mohammed VI de football de Maâmoura, à Salé, est un modèle qui doit être suivi par la fédération, les ligues régionales ainsi que les clubs. Celle-ci peut également jouer le rôle d’un message à tous ceux qui dirigent le football à tous les niveaux, leur rappelant l’importance de la formation des jeunes dans toutes les catégories d’âge et de genre, afin de rompre avec l’amateurisme une fois pour toute.

D’autre part, la subvention importante allouée pour soutenir les équipes a joué un rôle important dans la motivation des Lions, des Lionnes et des Lionceaux pour une forte participation dans les compétitions régionales, continentales et internationales. La modernisation des infrastructures a également permis aux clubs de prendre la vague de la reprise pour un meilleur avenir, notamment avec l’activation des sociétés sportives misant sur la gestion transparente des finances.

En outre, il convient de citer aussi le rôle déterminant du gouvernement dans ce tournant, et ce à travers le ministère chargé du sport ainsi que d’autres départements intervenant dans le secteur tels l’Intérieur, l’Équipement et les Affaires étrangères.

Ce qui a permis d’assurer les infrastructures nécessaires, de moderniser les lois et les réglementations régissant le secteur, de promouvoir les sports et de créer des compétitions à différents niveaux, contribuant ainsi au développement global du sport marocain et à son rayonnement à l’international.

Le rôle de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a été le pivot de l’ensemble de l’opération, car elle est devenue au cours des dernières années, un forum de travail national, régional, continental et international qui se fait en cohérence avec la dite opération, afin de changer l’image du football marocain, au niveau local et son interaction avec toutes les parties prenantes, à savoir dirigeants, cadres, joueurs et même des supporters avec leur environnement public ou privé, au Maroc ou à travers l’Afrique, tirant profit de la forte présence au sein de la Confédération africaine de football (CAF) et de l’Union des associations arabes de football (UAFA).

Ainsi, et parce que le résultat suit le travail, le Maroc a récolté les fruits de ce changement, à plusieurs niveaux. Il est représenté brillamment par ses clubs sur le plan continental, au moment où les équipes nationales masculines et féminines ont aussi réussi à se distinguer. Cela s’est concrétisé avec l’exploit des Lions de l’Atlas en Coupe du monde au Qatar, qui ont atteint la demi-finale, avec la qualification de l’équipe nationale féminine pour la première fois de son histoire, à la Coupe du monde, prévue en Australie et en Nouvelle-Zélande et la confrontation entre le Wydad, et la Renaissance de Berkane, dans le cadre de la finale de la Supercoupe africaine. Ce qui a constitué une première dans l’histoire du football national.

Et pour que le Maroc «africain», qui a repris sa place de leader du continent, en maintenant les ponts de communication avec ses frères africains, soit en harmonie avec lui-même, il a inclut ceux-ci dans ce changement, en ouvrant la porte aux sélections africaines, pour qu’elles effectuent des stages de concentration au Complexe Mohammed VI de Salé et en leur permettant aussi de jouer des matchs internationaux, assister à des formations, mais aussi en organisant des conférences et manifestations, pour échanger sur les sujets se rapportant au football continental et international.

Le mot est désormais à l’avenir. Et pour cette raison précise, le Maroc, qui a accueilli la Coupe du monde des clubs, à Rabat et à Tanger, sous la tutelle de la FIFA et qui est en tête des pays candidats pour organiser la Coupe d’Afrique des nations 2025 enregistre une forte présence en Ligue des champions africaine et en Coupe de la CAF, à travers le Wydad, le Raja et l’AS FAR.

Le Royaume s’apprête aussi à recevoir le Brésil, à l’occasion d’un grand match amical face aux Lions de l’Atlas, avec l’objectif d’enrichir les réalisations accomplies, développer ses performances footballistiques pour bien refléter le rayonnement qu’il a atteint jusqu’à présent.

Il faut rappeler que l’esprit garde toujours l’image rayonnante de l’accueil historique de l’équipe nationale ou encore la décoration du président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, et le patron de l’équipe nationale, Walid Regragui, les joueurs, les cadres techniques et administratifs qui l’accompagnent, et l’hommage rendu aux mères des Lions.

Une reconnaissance par la plus belle des manières, dans l’attente de plus d’exploits.

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