La visite que vient d’effectuer au Maroc le Commissaire européen à la Politique de voisinage et à l’Elargissement, Olivér Várhelyi, la deuxième en moins d’un an, a été une « grande réussite » et un signal qui ne trompe pas, souligne le politologue tunisien, Mohamed Nejib Ouerghi.
« Cette visite a reflété, au grand dam de certains esprits malades qui ne veulent pas du bien au Maroc, la solidité, le caractère stratégique et la profondeur des relations liant l’union européenne au Maroc », a déclaré à la MAP cet ancien PDG de l’agence de presse tunisienne « TAP ».
Il a fait observer que sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc, havre de paix, de stabilité et de sécurité dans la région, a réussi, là où les autres parties subissent des échecs cuisants, construit, alors que les autres se plaisent à détruire et avance tandis que les autres ne font qu’accentuer leur retard.
M. Ouerghi a expliqué que c’est pour cette raison et bien d’autres, que les succès retentissants du Royaume aussi bien sur le plan intérieur qu’extérieur lui valent souvent les inimitiés de certaines parties qui usent de la désinformation et de basses besognes pour cacher leur impuissance et leur incapacité à fournir des pistes de réponses.
« N’en déplaisent à certains, le succès qui a accompagné la visite du commissaire européen à la politique du voisinage et à l’élargissement vient couronner une démarche sage et pragmatique prônée par le Maroc, que ses partenaires considèrent à bon escient comme le pilier de la stabilité en Méditerranée », détaille-t-il.
Selon le chercheur, ce succès renseigne, en outre, sur la solidité du partenariat stratégique liant le Maroc et l’Union Européenne, plus que jamais, mus par une volonté inébranlable de donner une nouvelle impulsion à leurs relations traditionnelles.
D’après cet ancien directeur de rédaction du magazine tunisien « Réalités » et du journal « La Presse », cette volonté s’est traduite par des engagements clairs, des choix pertinents et la définition des contours d’une perspective empreinte d’ambition et de volontarisme.
La place et l’importance que confère l’UE au Maroc se justifient par plusieurs considérations objectives, a-t-il poursuivi, relevant que le Maroc, pays sur lequel l’Europe peut compter, est considéré comme un partenaire fiable et capable de conférer consistance et effectivité au partenariat entre la rive sud de la méditerranée et l’Europe.
Le témoignage du commissaire européen lève toute équivoque et apporte une réponse cinglante à ceux qui se nourrissent d’intrigues et qui cherchent vaille que vaille à opposer à la qualité des relations entre le Maroc et l’Europe, doute et conspiration, a-t-il argué.
Il rappelle dans ce sens, les déclarations du responsable européen dans lesquelles il qualifie les réformes engagées au Maroc, d’ »ambitieuses » et reflètent « vraisemblablement les valeurs européennes ».
Selon ce spécialiste dans les relations maghrébines et euro-méditerranéennes, ce témoignage donne la juste appréciation sur l’impact de l’action de développement engagée par le Royaume l’habilitant à engranger des réussites et à accomplir des avancées significatives sur tous les plans.
C’est pour cette raison, a-t-il enchaîné, que le Maroc sera le bénéficiaire majeur de l’agenda de projets de l’UE pour toute la région et qu’il bénéficiera d’un appui financier portant sur les volets social, économique, agricole, hydrique et énergétique.
Joignant la parole à l’action, le commissaire européen est venu pour donner un aspect concret à ce partenariat privilégié, a-t-il commenté, rappelant la signature de cinq programmes de coopération pour un financement global de 500 millions d’euros destinés à appuyer les grands chantiers de réforme du Royaume.
M. Ouerghi a souligné que les programmes bénéficiaires de ces financements, à savoir l’appui au renforcement de la protection sociale, la transition verte, à la réforme de l’Administration Publique, à la Gestion des Migrations et à l’Inclusion Financière, fournissent un éclairage particulier sur la qualité des actions et leur ciblage.
La confiance dont jouit le Maroc auprès de son partenaire européen trouve son explication la plus plausible dans la qualité du modèle de développement promu par le Royaume qui lui a permis de sceller un partenariat servant de modèle et permettant à l’UE d’aller de l’avant sur la voie de la mise en route d’une véritable politique de voisinage.
« Il s’agit d’un partenariat d’avenir », a-t-il insisté.
Il a estimé qu’avec la confiance dont jouit le Maroc, l’année 2023 s’annonce sous les meilleurs auspices et sera synonyme de plus d’engagement et d’ambitions, éléments essentiels pour l’approfondissement des relations de coopération entre les deux parties dans les divers domaines à travers la mise en place de nouveaux moyens de coopération et de mécanismes de financement et de l’accélération de la mise en œuvre des projets stratégiques.