mercredi 24 avril 2024

La pertinence du plan d’autonomie du Sahara marocain mise en avant à Berlin

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La pertinence du plan d’autonomie présenté par le Maroc pour le règlement du conflit autour du Sahara marocain a été mise en exergue, jeudi soir à Berlin, lors d’une rencontre-débat organisée par la Coalition pour l’Autonomie du Sahara (AUSACO).

Tenue en présence de nombreux membres de la communauté marocaine en Allemagne, cette rencontre a été l’occasion de mettre la lumière sur l’initiative marocaine d’autonomie en tant que solution réaliste à ce conflit artificiel et de mettre en évidence l’importance de la première cause nationale pour tous les Marocains.

Intervenant à cette occasion, la vice-présidente de la région Dakhla-Oued Eddahab, Ghalla Bahiya, a mis en avant l’initiative marocaine et l’essor de développement dans les provinces du sud du royaume, notant que le plan d’autonomie est la meilleure solution possible pour clore ce dossier.

Ce plan, qui a été proposé par le Royaume en 2007, est considéré par le Conseil de sécurité des Nations-Unies comme une initiative sérieuse et crédible pour sortir de l’impasse, et a donc recueilli un large soutien de la communauté internationale, dont des puissances comme les États-Unis, l’Espagne ou l’Allemagne, a relevé Bahiya.

D’autre part, les dynamiques de développement observées à différents niveaux dans les régions du sud du Maroc sont le fruit des efforts participatifs et inclusifs menés sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI et impliquent toutes les composantes de la population locale, a-t-elle souligné.

Le programme de développement lancé par le Roi est, en réalité, une démarche ambitieuse pour mettre en œuvre la régionalisation et pour ouvrir les portes d’une solution définitive au conflit artificiel autour de l’intégrité territoriale du royaume, a poursuivi Bahiya.

La participation massive des populations des provinces du sud du royaume aux élections est la preuve irréfutable de leur engagement à participer au développement socio-économique de la région, ainsi qu’à la vie politique, a-t-elle noté, ajoutant que cela démontre non seulement leur attachement à la gestion démocratique de leurs collectivités territoriales, mais confirme également leur attachement indéfectible à l’intégrité territoriale du Royaume et à l’identité marocaine.

Et d’ajouter que le modèle de développement, porté par le Roi Mohammed VI, reflète une trajectoire progressive visant à insuffler dans ces provinces la meilleure vision d’un développement régional intégré et durable.

De son côté, Julian Herrmann, membre du conseil d’administration de l’organisation allemande « Junge Union », a indiqué que le plan d’autonomie au Sahara marocain est considéré comme « une très bonne proposition de compromis et un premier pas vers une région stable ».

Cette initiative permet de promouvoir la paix et la stabilité dans cette région et renforcer le partenariat avec l’Europe, et plus spécialement avec l’Allemagne », a estimé Herrmann.

Il a également fait observer que la dernière résolution de l’ONU a pointé la responsabilité de l’Algérie dans le conflit et l’a appelé à participer aux tables rondes.

En ce qui concerne les projets qui ont été réalisés par le Royaume dans les provinces du sud, Herrmann a relevé que les investissements économiques contribuent à la stabilité de la région, soulignant que l’Europe est appelée à s’activer davantage, à travers des mesures économiques pour promouvoir le développement de la région.

Et d’ajouter que l’Europe a le devoir de soutenir le plan d’autonomie marocain et de placer ce conflit dans son agenda.

Pour sa part, Azzedine Karioh, avocat établi en Allemagne, a indiqué que le plan d’autonomie marocain, qui représente une solution réaliste et crédible, permettrait aux habitants des provinces du sud de gérer leurs propres affaires sociales, économiques, culturelles et administratives.

Il a par ailleurs appelé à multiplier ce genre de conférences pour expliquer aux Allemands la pertinence de l’initiative marocaine.

L’Allemagne, rappelle-t-on, considère le plan d’autonomie, présenté par le Maroc, comme une bonne base pour une solution acceptée par les parties concernant la question du Sahara.

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