mercredi 24 avril 2024

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi 3 mars 2023:

L’Opinion

  • Quelques jours seulement après son retrait de la très redoutée liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI), organisme de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le Royaume a effectué sa sortie à l’international, levant 2,5 milliards de dollars en deux tranches. Celle-ci fait suite à un Roadshow auprès de la communauté des investisseurs internationaux, le premier depuis trois ans, mené par la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui. L’émission de cet emprunt vise tout d’abord à financer une partie du déficit budgétaire, souligne Badr Lachgar, économiste et consultant en financement structuré. Cette option de financement répond également à la volonté du Trésor de diversifier ses partenaires financiers tant sur le plan institutionnel que géographique, selon notre économiste. Car oui, avec une dette qui dépasse les 900 milliards de dirhams, le Maroc a tout intérêt à augmenter sa part de financement extérieur.

Le Matin

  • Sortie réussie du Maroc sur le marché financier international. L’opération a suscité un fort engouement des investisseurs et permis au Royaume de lever un montant global de 2,5 milliards de dollars réparti en 2 tranches de 1,25 milliard chacune. Cette réussite est due, selon l’économiste Nabil Adel, à la confiance dont jouit le Maroc, un bon client des marchés financiers qui honore toujours ses engagements et qui gère bien ses équilibres macro-économiques. Toutefois, il estime qu’il ne faut pas en faire un argument pour s’endetter davantage et que le moment est plutôt au remboursement des dettes, dans un contexte marqué par la montée de l’inflation. Rembourser en période d’inflation coûte en effet moins cher.
  • Les sociétés cotées ont engrangé un chiffre d’affaires global en croissance de 13,83% à 288,4 milliards de dirhams en 2022, dans un contexte marqué notamment par la guerre en Ukraine, la faible campagne agricole 2021-2022 et la forte appréciation du dollar face à l’euro. C’est ce qu’indique la société de Bourse M.S.IN dans une note sur l’évolution des revenus annuels des entreprises de la cote casablancaise.
  • Un nouveau pas est franchi dans le renforcement de la transparence du marché bancaire. Le GPBM et Bank Al-Maghrib ont mis en service le fameux comparateur des tarifs bancaires et dates de valeur. La plateforme permet de comparer les tarifs de plus de 60 opérations et services bancaires les plus usuels selon le canal de leur mise à disposition (en agence, en ligne et via GAB). Elle fournit également les dates de valeur des huit opérations bancaires les plus utilisées.

L’Économiste

  • Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) vient de livrer son avis sur l’envolée des prix des fruits et légumes. Il insiste sur l’urgence d’une réorganisation des circuits de commercialisation et d’une réglementation du rôle des intermédiaires pour neutraliser la hausse des prix des produits alimentaires. Plusieurs raisons sont invoquées pour justifier l’envolée inexorable des prix des fruits et des légumes depuis quelques semaines. Mais il y a un autre facteur à l’origine de la flambée des prix et dont le rôle dans la surenchère reste insoupçonné. «Ce phénomène est accentué par la construction de dizaines d’entrepôts frigorifiques dans différentes régions du Royaume et qui permettent de stocker des tonnes de fruits et légumes en attendant que les prix augmentent pour approvisionner le marché en compte-gouttes », indique un exportateur, ancien haut fonctionnaire au ministère de l’intérieur.
  • Le secteur financier table sur une dynamique anticorruption en 2023. C’est ce que viennent d’annoncer les quatre signataires de la Convention de coopération dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption dans ce secteur, à l’occasion de la troisième réunion annuelle de suivi. Une rencontre à l’initiative des trois autorités du secteur, Bank Al Maghrib, l’Autorité marocaine du marché des capitaux et l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (AMMC), en partenariat avec l’INPPLC. En 2023, la priorité sera donnée au développement des capacités des acteurs sectoriels, via des actions de formation et de sensibilisation ciblées. S’y ajoute la poursuite des travaux visant l’établissement des cartographies de risques de corruption couvrant l’ensemble des composantes du secteur. Il est aussi question du renforcement de la dynamique d’échange et de partage d’expériences avec les autres secteurs. Cela, en plus d’une grande ouverture sur les acteurs concernés.
  • Ils ont obtenu les mêmes droits que leurs homologues fonctionnaires du ministère de l’Education nationale, mais ils continuent à faire grève. Les ex-profs contractuels, qui comptent aujourd’hui pour près de 40% des effectifs des enseignants du public, multiplient les débrayages depuis le début de l’année. Leur ultime revendication, une intégration pure et simple à la fonction publique. Pourtant, ils sont déjà fonctionnaires de leurs académies respectives. Le ministère de l’Education nationale prépare, en outre, un nouveau statut unifié pour l’ensemble des enseignants. Un statut dont le projet a été négocié pendant cinq mois avec les syndicats les plus représentatifs du secteur. Il a même fait l’objet d’un accord signé le 14 janvier dernier, et devrait être prêt d’ici la prochaine rentrée. Toutefois, le nouveau statut, non plus, ne trouve pas grâce aux yeux de la coordination des ex-contractuels, qui continue à faire appel aux grèves, au boycott de la remise des notes des élèves, aux sit-in…

Libération

  • L’UMT persiste et signe. Elle refuse catégoriquement le projet de loi 83-21 relatif aux sociétés régionales multiservices, considéré comme anticonstitutionnel et représentant un risque qui remettra en cause le caractère «public» des services publics de distribution d’électricité, d’eau potable et d’assainissement liquide. «Notre position demeure la même. Nous refusons totalement ce projet de loi dont l’objectif implicite est de privatiser les services publics de distribution, notamment celui de l’eau potable. Accepter ce projet de loi, c’est accepter la privatisation d’un service public, alors que ce mode de gestion est une ligne rouge pour nous», nous a déclaré Abdelaziz Laâchir, vice- président de la FNEP-UMT (Fédération nationale de l’eau potable, affiliée à l’UMT).
  • L’encours du crédit bancaire a atteint 1.033,4 milliards de dirhams (MMDH) en janvier 2023, en hausse annuelle de 7,1%, selon Bank Al-Maghrib (BAM). Cet encours se répartit sur les agents non financiers avec 898,9 MMDH (+6,8%) et les agents financiers 134,5 MMDH (+9,2%), précise BAM dans son tableau de bord « crédits-dépôts bancaires » du mois de janvier dernier. L’augmentation annuelle de 8,4% des crédits aux entreprises non financières (ENF) privées résulte principalement de la hausse de 10,6% des facilités de trésorerie et de la progression de 5% des prêts à l’équipement. En revanche, les prêts immobiliers ont accusé un repli de 5,9%.

Al Bayane

  • Le Royaume s’est classé 7e dans la région MENA (97e dans le monde) pour ce qui est de la liberté économique en 2023. D’après le classement réalisé par la Heritage Foundation, le Maroc a perdu 14 places depuis 2021, où il était classé 83e mondial. La chute du royaume au classement est due à de nombreux facteurs nationaux et internationaux, notamment les répercussions de la pandémie, du conflit ukraino-russe, les changements des chaînes d’approvisionnement, mais aussi de l’im- 4444 pact du secteur informel, les inégalités économiques entre le monde rural et urbain, ainsi que des problèmes de corruption et de gouvernance, qui limitent les opportunités d’investissement. Le Maroc a affiché un score global de 58,4 points (63,3 pts en 2021 et 59,2 pts en 2022), le plaçant dans la catégorie au-dessous de la moyenne, ce qui veut concrètement dire que le royaume n’est pas totalement protectionniste, mais pas libéral de l’autre côté.
  • L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, en sa capacité de Co-facilitateur du processus onusien sur la prévention, préparation et riposte face aux pandémies, a effectué du 27 février au 1er mars courant, une visite de travail à Genève. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la préparation pour la tenue de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU sur la prévention, préparation et riposte face aux pandémies et l’élaboration de la Déclaration politique en la matière qui sera adoptée au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement. Lors de ce déplacement, M. Hilale a eu des réunions avec le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, la Directrice générale de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), Dr. Ngozi Okonjo-Iweala et la Directrice générale adjointe de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, Lisa Jorgenson.

Al Massae

  • L’importation du gasoil russe est restée sous la barre de 10% pendant ce mandat gouvernemental et celui précédent, a affirmé jeudi le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, précisant que « le volume d’importation s’est stabilisé à 9% en 2020 et à 5% en 2021 pour culminer de nouveau à 9% en 2022 ». Depuis le début de l’année, le prix moyen du gasoil, quelle qu’en soit la provenance, « est resté à peu près le même parce qu’il obéit à la loi de l’offre et de la demande », a-t-il expliqué.

Bayane Al Yaoum

  • Le Groupe Al Omrane a enregistré un chiffre d’affaires (CA) de plus de 4,33 milliards de dirhams (MMDH) au titre de l’année 2022, en hausse de 5,7% par rapport à l’année 2021. Ainsi, le Groupe a réussi à réduire l’endettement à 4,57 MMDH à fin décembre 2022, tout en poursuivant la réalisation de ses projets de production d’habitat et de développement urbain, a indiqué Al Omrane dans un communiqué sur ses résultats trimestriels. Le Groupe Al Omrane a intensifié ses efforts durant le 4ème trimestre afin d’assurer la réalisation de ses projets, tant pour les mises à niveau urbaines que pour la production nouvelle, a ajouté le Groupe, notant que le chiffre d’affaires du 4ème trimestre s’est établi à 1,71 MMDH.

Al Ittihad Al Ichtiraki

  • Le chiffre d’affaires (CA) consolidé de l’Office national des chemins de fer (ONCF) s’est établi à 4,57 milliards de dirhams (MMDH) à fin décembre 2022, contre 3,96 MMDH une année auparavant.Pour le seul quatrième trimestre, le CA consolidé s’est élevé à près de 1,08 MMMDH, après 1,19 MMDH au T4-2021, fait savoir l’Office dans un communiqué sur ses indicateurs trimestriels.En social, le CA de l’ONCF de l’année 2022 a dépassé le cap des 4 MMDH (4,09 MMDH), soit une amélioration de 13% par rapport à l’année 2021, relève l’Office, expliquant cette évolution par la performance des activités voyageurs et fret.

Al Ahdath Al Maghribia

  • Comme l’avaient signalé les défenseuses des droits des femmes avec le lancement du débat sur la réforme du Code de la famille, après le discours royal de la fête du Trône en juillet 2022, en mettant en garde à cette occasion contre les tentatives de « détourner le débat » et de le « noyer » dans des polémiques à dimension idéologique dans l’objectif d’opérer une diversion, le PJD est sorti pour fustiger ce débat lancé par les composantes du mouvement des femmes sur la réforme de la Moudawana, se focalisant essentiellement sur la revendication portant sur l’égalité en matière d’héritage. Concernant le débat sur la réforme du code de la famille, les militantes des droits des femmes ont appelé à faire preuve de bon sens et à faire des efforts dans une « atmosphère démocratique » afin de permettre de déduire des dispositions qui servent l’intérêt public et celui de la famille marocaine.

Assahra Al Maghribia

  • Le président de la Chambre des Conseillers, Enaam Mayara, a été élu, jeudi à Rabat, à l’unanimité nouveau président de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM) pour la période 2023-2024. L’élection de Mayara, qui succède à ce poste à M. Pedro Roque (Portugal), a eu lieu en marge des travaux de la 17ème session plénière de l’APM abritée, mercredi et jeudi, par le parlement marocain. Il a été accrédité à l’unanimité par les pays du groupe du Sud pour présider cette organisation parlementaire internationale.
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