samedi 20 avril 2024

La visite de M. Várhelyi reflète la place de choix qu’occupe le Maroc pour l’Europe

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La visite au Maroc du Commissaire européen à la Politique de voisinage et à l’Élargissement, Olivér Várhelyi, reflète la place de choix qu’occupe le Maroc pour l’Europe, a souligné Ali Lahrichi, doyen de l’institut des Sciences Politiques, Juridiques et Sociales (ISPJS) de l’Université Mundiapolis de Casablanca.

Le Maroc est un acteur incontournable dans son environnement régional et continental, a affirmé M. Lahrichi, notant que le Royaume est également un Etat crédible, fiable et sincère dans ses relations avec ses partenaires.

La place de choix qu’il occupe vis-à-vis de l’Europe et qui contraste avec celle des pays du voisinage immédiat n’est pas du tout anodine, a-t-il estimé, expliquant que cette place de choix, qui trouve son fondement dans la devise de la « bonne foi », est d’une clarté “immaculée” qui ne souffre d’aucune ambiguïté.

L’universitaire a, dans ce sens, noté que les visites des représentants de l’Union européenne au Maroc sont la démonstration d’une dynamique constructive, de rénovation, d’adaptation et de mise en place d’accords concrets pour répondre ensemble à la multitude des enjeux qui peuvent hypothéquer et menacer l’espace commun.

Par ailleurs, M. Lahrichi a indiqué que face à la crédibilité du Maroc, qui n’est plus à démontrer, les pays détracteurs des relations Maroco-Européennes sont aujourd’hui dans une position inconfortable, les tentatives infructueuses d’empêcher la marche normale d’un partenariat solide fort de ses réalisations et de ses réussites étant dénuées de tout sens et dépourvues de toute conception géostratégique éclairée de l’avenir commun.

Pour l’universitaire, ces tentatives demeurent vaines et ne peuvent nullement changer le cours de l’histoire, puisque les relations du Maroc avec l’UE sont caractérisées par le paradigme de la “permanence au singulier et perspectives au pluriel”, un paradigme loin d’être anodin, la permanence étant fonction des perspectives, dans le sens où le développement des relations Maroc-UE est porté par la réinvention de nouveaux domaines ou de niches et la capacité de trouver des relais d’avenir dans lesquels ces relations peuvent s’inscrire et se poursuivre.

Les relations entre le Maroc et l’UE sont à la fois ancrées dans l’histoire et écrivent un destin commun face aux multiples enjeux qui menacent l’environnement commun, notamment les défis sécuritaires, migratoires, énergétiques et climatiques, a-t-il poursuivi.

S’agissant de la signature de 5 programmes de coopération pour un financement global de 500 millions d’euros pour appuyer les grands chantiers de réforme du Maroc, M. Lahrichi estime qu’il s’agit là d’une “démonstration magistrale” de la confiance dont jouit le Royaume auprès de tous ses partenaires, en l’occurrence l’UE et de surcroît la Commission qui n’a jamais trahi cette confiance et cette volonté de construire et de réinventer son partenariat avec le Royaume.

Cette signature est également, selon le chercheur, une “réponse limpide” à tous les détracteurs qui pariaient sur l’ébranlement des relations entre le Maroc et l’UE, alors que les différents grands chantiers démontrent l’importance des moyens mis en œuvre pour faire face aux défis communs du Maroc et de l’Europe.

Deuxième du genre en moins d’une année, la visite de M. Várhelyi au Maroc du 1er au 3 mars, s’inscrit dans le contexte de la mise en œuvre de la Déclaration politique conjointe, adoptée en juin 2019, ayant institué le « Partenariat euro-marocain de Prospérité partagée ».

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