L’examen se déroule sous contrôle échographique. Il existe deux techniques. La première consiste à ponctionner un morceau de tissu trophoblastique à l’aide d’une aiguille fine à travers le ventre de la mère sous anesthésie locale. La seconde consiste à prélever via le col de l’utérus, comme s’il s’agissait d’un examen gynécologique. Le délai d’attente pour les résultats dépend du type d’anomalie recherchée. Le nombre de chromosomes est normalement communiqué en quelques jours.

Quels sont les risques d’une biopsie du trophoblaste ?

Le risque principal est la fausse-couche (1 % des cas) qui peut survenir dans les 8 jours à 10 jours après le prélèvement. Les symptômes seront des douleurs abdominales et des saignements. Si vous perdez du sang quelques jours après une biopsie du trophoblaste, il faut consulter rapidement.

Lors de l’examen, il se peut que la biopsie ne soit pas possible pour différentes raisons et que l’examen soit reporté de 8 à 10 jours. Il arrive aussi que la biopsie soit réalisée mais qu’elle ne soit pas interprétable et qu’il faille la refaire ou bien se tourner vers une amniocentèse.

Les risques hémorragique ou infectieux sont possibles mais extrêmement rares.