mardi 23 avril 2024

L’Union des journalistes arabes condamne la campagne du Parlement UE contre le Maroc

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L’Union des journalistes arabes a condamné la campagne du Parlement européen contre le Maroc, affirmant que les accusations portées contre le Maroc dans l’affaire Pegasus sont « de simples allégations dénouées de tout fondement ».

Dans le cadre de son suivi de la campagne du Parlement UE, l’Union des journalistes arabes relève l’incapacité de l’institution parlementaire européenne et des ONG qui accusent le Maroc à apporter des arguments et des preuves techniquement tangibles, a souligné un communiqué de l’Union, notant que l’affaire se réduit à de simples accusations sans aucun fondement scientifique.

Condamnant cette campagne qui devient systématique contre le Maroc, l’Union assure qu’elle continuera à suivre ce dossier, au sein de l’ensemble des institutions et des cadres arabes compétents, au niveau du champs médiatique et des droits de l’homme, ainsi que vis-à-vis de toutes les organisations internationales chargées de la liberté d’expression et des droits de l’homme, a-t-on ajouté.
En outre, l’Union des journalistes arabes a exprimé son étonnement quant aux « décisions de la justice française, qui refuse au Maroc le droit de plaider devant les tribunaux français pour exiger des arguments ou des preuves étayant les accusations portées contre lui par des ONG et relayées par la presse dans plusieurs pays occidentaux », notant que les tribunaux français ont accepté d’examiner les plaintes déposées par des journalistes français contre le Maroc, prétendant que leurs téléphones ont été espionnés, sans présenter une quelconque expertise technique indépendante étayant ces allégations.

L’Union a également condamné la position du Parlement européen « qui refuse d’examiner les rapports et les études réalisés par des experts de différentes nationalités, et qui montrent que les allégations qu’il a portées contre le Maroc sont infondées, sans permettre non plus au Royaume de présenter ses arguments et de défendre son innocence », lit-on dans le communiqué, qui souligne que des résolutions ont été prises contre le Maroc sur la base d’une campagne dévoilée menée par des pays européens, avec pour objectif d’exercer une pression politique et diplomatique sur le Maroc.

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