La compagnie américaine de véhicules électriques, Tesla, a licencié des dizaines de ses employés dans une usine à Buffalo dans l’Etat de New York pour avoir lancé une campagne visant à former un syndicat, rapportent des médias jeudi.
Les employés concernés ont déposé plainte auprès de l’US National Labor Relations Board (NLRB), une organisation qui veille à la bonne application du droit du travail.
Plus tôt cette semaine, les travailleurs de Tesla à New York ont déclaré qu’ils se syndiqueraient avec Workers United Upstate New York, ce qui les aiderait à faire entendre leur voix sur leur lieu de travail.
Dans un communiqué, le syndicat Workers United Upstate New York a accusé le constructeur automobile de riposter en licenciant certains des employés « en représailles à l’activité syndicale ».
L’entreprise a licencié plus de 30 employés, a indiqué le syndicat, ajoutant que les travailleurs avaient également reçu un e-mail faisant état d’une nouvelle politique, qui leur interdit de tenir des réunions sur le lieu de travail sans l’autorisation de tous les participants.
Depuis 2022, de grandes multinationales américaines, notamment celles actives dans le domaine des nouvelles technologies, recourent à des licenciements massifs qualifiés d’acte de « représailles » par plusieurs observateurs. Ces derniers y voient une tentative de contrôler les employés surtout que leurs salaires sont montés en flèche durant les deux dernières années au même titre que leur capacité de négocier et de s’imposer dans le cadre de syndicats.