samedi 20 avril 2024

Revue de presse quotidienne de ce jeudi 16 février 2023

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi 16 février 2023:

L’Opinion

  • Aux Etats-Unis et partout dans le monde, les géants de la tech et de l’informatique procèdent à des licenciements pour raisons économiques. Le Maroc, qui abrite certaines des filiales et partenaires de ces mastodontes, n’est pas épargné. Des dizaines de licenciements sont d’ores et déjà rapportés. Mais selon les spécialistes des RH, il n’y aurait pas beaucoup de craintes à se faire, aussi bien pour le secteur du digital que pour les profils qui perdent leur emploi à travers les vagues de licenciements actuelles. Ils ne tarderont pas à rebondir, en raison de la demande et des évolutions de ce secteur. Toutefois, pour le Maroc, le risque d’une nouvelle vague de fuite des cerveaux n’est pas à exclure.
  • Un total de 3.201 décès dus aux accidents de la route a été enregistré durant l’année 2022, un chiffre en baisse de 6,84%, a annoncé mardi le directeur de l’Agence nationale de sécurité routière (NARSA), Benacer Boulaajoul, citant des statistiques provisoires. Lors d’une rencontre sur « la sécurité routière et les services de la NARSA », organisée par la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants, en présence du ministre des transports et de la logistique, Mohammed Abdeljalil, le directeur de la NARSA a souligné que le nombre total des accidents corporels au cours de l’année 2022 s’est élevé à 113.740, soit une baisse de 1,53%, tandis que le nombre des blessures graves et légères ont diminué de 5,22 % et 1,07 %, respectivement.

L’Économiste

  • Difficile de trouver une information officielle et avérée! 37% des répondants à la consultation citoyenne « ouchariko.ma” l’ont affirmé. Face à la montée des “fake news”, l’effectivité du droit d’accès à l’information publique et donc l’open data est une nécessité. Comme le souligne le Conseil économique, social et environnemental dans son dernier avis, d’autres mesures sont également importantes: la mise en place de plateformes de “fact-checking”, des médias forts et crédibles ainsi que de bonnes pratiques.
  • Les fortes inégalités entre riches et pauvres restent l’un des principaux points noir du modèle économique marocain. Dans son dernier rapport de suivi de la situation économique du Maroc, la Banque mondiale indique que les ménages démunis ont essuyé une inflation plus importante que celle subie par les nantis. Les subventions aux produits de base ont, certes, permis d’atténuer le coût de leur panier, mais elles profitent d’abord aux plus aisés. “Une part disproportionnée des ressources publiques (non ciblées) nécessaires pour soutenir les programmes marocains de subventions des prix profitent aux ménages les plus riches, qui, en termes absolus, consomment davantage de biens subventionnés”, souligne le rapport.

Libération

  • Un mémorandum d’entente portant sur le renforcement du partenariat et de la coopération a été signé, mardi à Rabat, entre les Cours des Comptes du Maroc et du Portugal.En vertu de cet accord, signé par la première Présidente de la Cour des comptes du Maroc, Zineb El Adaoui, et le Président de la Cour des comptes de la République Portugaise, Jose Tavares, les deux parties entendent promouvoir l’échange d’expériences et d’expertises dans les domaines ayant trait à l’audit informatique, la transformation digitale et le big data, ainsi que le renforcement des consultations et échanges de vues sur les questions relatives aux attributions juridictionnelles aussi bien sur le plan bilatéral que sur les plans régional et international, indique un communiqué de la Cour des Comptes.
  • Des parlementaires ont mis en avant, mardi à la Chambre des représentants, les efforts de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) et son ouverture sur l’institution législative. Lors d’une rencontre organisée par la Commission du contrôle des finances publiques, les parlementaires ont souligné l’importance du renforcement de la coopération entre l’Instance et les représentants de la nation, notant que la conjugaison des efforts du parlement, du gouvernement et des acteurs de la société est de nature à contribuer à donner un nouvel élan à la lutte contre la corruption et à l’amélioration des indicateurs y afférents.

Al Bayane

  • Le taux de réclamation des consommateurs s’est élevé à 5541 requêtes en 2022, dont une grande majorité a été traitée par les guichets des consommateurs. La Fédération nationale des associations du consommateur vient de livrer les dernières statistiques des réclamations guichets conso. La répartition par secteur place le transport, le commerce et l’industrie en tête des secteurs fortement dénoncés via les requêtes déposées. La région de Casablanca s’accapare aussi la part du lion avec un taux de réclamation des plus élevés. La répartition selon la tranche d’âge met les jeunes âgés entre 20 et 30 ans en haut de la liste. Par ailleurs, la qualité des services et des produits et la hausse injustifiée des prix occupent une bonne place dans les requêtes reçues sous forme de plainte contractuelle et réglementaire.
  • La politique du Maroc en matière de gestion de l’eau a été mise en avant, mardi à New York, par une délégation des deux chambres du parlement participant aux travaux de l’Audition parlementaire 2023 aux Nations Unies (13-14 février). Intervenant lors de cet événement placé sous le thème « De l’eau pour tous et pour la planète : arrêtons le gaspillage, changeons la donne, investissons dans l’avenir », Omar Hejira a indiqué que le Maroc, sous les hautes orientations royales, a érigé en priorité le droit d’accès à l’eau potable aussi bien dans le périmetre urbain que dans le milieu rural, et ce conformément à l’esprit de la Constitution de 2011 et au principe consacré dans la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU en juillet 2010.

Al Massae

  • Mohamed El Ghalloussi, président de l’Instance Nationale pour la Protection des Biens Publics au Maroc, a affirmé que le gouvernement réagit certes à la flambée des prix en envoyant des commissions de contrôle dans les magasins, notant que par cette mesure, le gouvernement cherche à absorber la colère des gens qui s’amplifie d’un jour à l’autre. Cependant, note-t-il sur Facebook, la réalité des gens n’a pas seulement besoin d’un comité de suivi, mais plutôt de mesures économiques et sociales urgentes, essentielles et importantes, pas seulement de bulles médiatiques qui ne peuvent rien changer sur le terrain. Il a également souligné que le travail des commissions de contrôle, sur fond de la propagation de la corruption et de la bureaucratie, resterait limité et fragile.

Al Alam

  • Le Maroc a fait de l’investissement un levier de développement et de croissance en temps de crise et un pilier de la politique économique actuelle, a souligné le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. S’exprimant lors de la 1ère édition des Journées internationales d’investissement et d’emploi (JIIE), organisée par l’Université Mohammed V et le Laboratoire de recherche en compétitivité économique et performance managériale, avec le concours d’autres partenaires, Sekkouri a affirmé que cette donne ne date pas seulement du contexte actuel mais transcende les considérations conjoncturelles pour devenir une donnée structurelle.

Bayane Al Yaoum

  • Le Bureau politique du PPS, qui a tenu sa réunion mardi, a appelé le gouvernement, avec toute la force et l’insistance requises, à prendre des décisions urgentes, globales et efficaces afin de protéger et de soutenir le pouvoir d’achat des Marocains et d’assurer l’approvisionnement suffisant du marché national en produits de consommation et en denrées alimentaires, à des prix raisonnables. Il a également attiré l’attention du gouvernement sur la nécessité d’abandonner son approche technocratique et dogmatique étroite, incapable d’apporter une solution à ces situations difficiles. Le PPS a aussi souligné la nécessité pour le gouvernement de rationaliser l’affectation des ressources financières supplémentaires et exceptionnelles pour apporter un soutien direct aux familles pauvres et aux secteurs touchés.

Al Ittihad Al Ichtiraki

  • La Chambre des députés (chambre basse) du Brésil a adopté un projet de décret portant approbation de l’accord-cadre de coopération en matière de défense avec le Maroc, signé à Brasilia le 13 juin 2019. Le Projet de décret législatif, qui a été transmis au Sénat, traite de différents domaines de coopération en matière de défense et prévoit « l’échange de visites de délégations des deux pays, des échanges d’instructeurs et d’étudiants d’établissements d’enseignement militaire », explique l’institution législative sur son site internet. Ce décret, approuvant le texte de l’accord-cadre de coopération entre le Brésil et le Maroc en matière de défense, met l’accent sur la recherche et le développement, le soutien logistique et l’acquisition de produits et de services, a été adopté, s’est félicité le député Rubens Pereira E Silva Junior (Parti des travailleurs, gauche) sur son compte Twitter.

Al Ahdath Al Maghribia

  • Les éléments de la Brigade nationale de la Police judiciaire (BNPJ), en étroite coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ont interpellé aux premières heures de la journée de mercredi, sept individus à Fès, dont un ex-détenu dans des affaires de terrorisme et deux frères porteurs d’idées extrémistes, pour leur implication présumée dans des actes d’extorsion sous le prétexte de ce qui est appelé « el fay’e » (butin) et pour menace et atteinte à la vie et aux biens d’autrui, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué. Les interventions opérées dans cette affaire ont été menées par les éléments des forces spéciales de la DGST, appuyés par les officiers de la police judiciaire relevant de la BNPJ et de la préfecture de police de Fès. Lors d’opérations simultanées, il a été procédé à l’interpellation des trois principaux suspects dans cette affaire et de quatre autres individus soupçonnés d’avoir participé à ces actes criminels, précise la DGSN.
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