Allergies croisées entre aliments

Les allergies croisées s’observent au sein d’une même famille végétale (légumineuses, rosacées, ombellifères, brassicacées…), aux laits de différentes espèces animales par l’intermédiaire d’une sensibilisation à la caséine, aux différentes viandes (sensibilisation à la sérumalbumine), aux crustacés et mollusques (sensibilisation à la tropomyosine) ou aux différents poissons (ceux qui contiennent des parvalbumines comme le cabillaud, le saumon, la truite ou le bar).

Allergies croisées entre acariens, animaux, latex et aliments

Plus étonnant, les allergies croisées entre acariens et crustacés sont dues à la tropomyosine, une protéine commune aux acariens, à la blatte (cafard), au calmar, à la crevette, à l’escargot ou à l’huître. Une exposition prolongée aux oiseaux peut, quant à elle, induire une sensibilisation à l’alpha-livétine, qui va entraîner une allergie au jaune d’œuf. Les protéines de latex ressemblant à celles de certains fruits et légumes (chinatases, glucanases, prolifines), ce dernier est à l’origine d’allergies croisées avec ces aliments (avocat, bananekiwimelonpêchefigue, châtaigne, raisin, sarrasin…)

Les allergies croisées sont parfois difficiles à déceler car elles peuvent être décalées dans le temps. Un enfant qui présente un œdème des lèvres en mangeant des noisettes en octobre pourra, par exemple, souffrir de rhinite et de conjonctivite au mois de mars ou avril, en raison d’une réaction croisée entre le pollen de bouleau et la noisette.