Les anticorps sont injectés à des souris gestantes (les bourgeons dentaires apparaissent lorsque l’embryon a six semaines environ), et la dentition de leur descendance est analysée. Les anticorps ont permis la repousse de plusieurs dents : une molaire mandibulaire, des incisives maxillaires et mandibulaires. Comment fonctionnent-ils ? D’après les expériences des scientifiques, les anticorps se fixent sur la partie de USAG-1 qui interagit avec LRP5/6, un corécepteur impliqué dans la voie de signalisation de BMP, elle-même impliquée dans le contrôle du développement des dents.

En résumé, les anticorps ont permis de régénérer plusieurs dents chez des souris souffrant d’agénésie dentaire. Les scientifiques indiquent donc que les anticorps monoclonaux anti-USAG-1 ne devraient être utilisés que dans les formes congénitales de la maladie.