vendredi 24 mars 2023

Le Maroc a-t-il interdit l’exportation des tomates?

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Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Saddiki, a indiqué que le gouvernement avait indiqué aux professionnels de la filière maraîchère et fruitière que la priorité aujourd’hui est d’approvisionner le marché local au vu des circonstances actuelles.

Cette déclaration a été en réponse à une question de SNRTnews au sujet de la possibilité d’empêcher l’exportation de certains produits agricoles vers l’Afrique de l’Ouest, en marge de la réunion tenue par le ministre avec la Fédération interprofessionnelle de la viande rouge, ce vendredi 10 février. Le ministre a également déclaré: « Nous sommes en concertation constante avec les producteurs de légumes et de fruits car nous cherchons à atteindre un équilibre dans l’approvisionnement du marché intérieur« .

Les tomates, ldes oignons et les pommes de terre…

Et de souligner: « Naturellement, le marché intérieur est prioritaire et les producteurs se sont engagés afin de maintenir les prix afin qu’ils n’augmentent pas, en particulier ceux des tomates, des oignons et des pommes de terre ». Ajoutant: « Nous tiendrons des réunions avec les producteurs cette semaine pour donner la priorité au financement du marché intérieur« .

Les réunions se poursuivent

Pour sa part, le président de la Fédération marocaine de production et d’exportation des fruits et légumes (FIFEL), El Houssein Aderdour, a déclaré à SNRTnews qu’une réunion avec le ministre est attendue mardi prochain (14 février). Les producteurs discuteront avec le ministre de la question de l’approvisionnement du marché, suite à certaines rumeurs ayant circulé jeudi au sujet de l’interdiction des exportations vers des pays ouest africains, soulignant qu’aucune décision à ce propos n’a été prise jusqu’à présent.

Notons que le Maroc a décidé en mars 2022 d’arrêter d’exporter les tomates vers certains marchés afin de garantir un approvisionnement suffisant et de réduire les prix, qui variaient entre 10 et 14 dirhams pendant cette période.

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