jeudi 25 avril 2024

Revue de presse quotidienne de ce jeudi 9 février 2023

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Ci-après les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi 9 février 2023:

Le Matin

Le président du Conseil économique, social et environnemental, Ahmed Reda Chami, a appelé à saisir l’opportunité du «dividende démographique», puisque les jeunes représentent 34% de la population totale. Intervenant mardi dernier lors d’une conférence sur “La jeunesse et l’initiative entrepreneuriale”, initiée par le CESE en partenariat avec l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah à Fès, Chami a alerté que cette “opportunité risque de disparaître à l’horizon de 2040”.

L’Économiste

Les prix des carburants à la pompe reprennent leur escalade dans les stations-service. Une hausse qui n’a pas laissé de marbre les parlementaires, qui ont demandé des explications à la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable. «Les prix des carburants ne relèvent pas des prérogatives de mon département», réplique-t-elle, lors de la séance du lundi dernier à la Chambre des représentants. Une déclaration qui a suscité la colère des députés. A Casablanca, le prix de la tomate varie de 10 à 12 DH. Les viandes rouges ne dérogent pas à la règle. Le prix du kilo dans les boucheries dépasse largement les 100 DH. La situation est qualifiée de critique par la Fédération nationale des associations du consommateur qui ne dissimule pas son inquiétude d’une nouvelle envolée des prix à l’approche du mois de Ramadan.

Les Inspirations Éco

Le cash n’a jamais autant circulé au Maroc qu’en 2022. En effet, la circulation fiduciaire a connu une envolée spectaculaire l’année dernière, bondissant de 10.8%, à 354,82 milliards de DH (MMDH). L’augmentation est de 104 MMDH par rapport à 2019 et de 34 MMDH par rapport à 2021. Ce trend haussier s’expliquerait, selon les spécialistes, par plusieurs facteurs, et notamment l’inflation qui s’est établie à 6,6% au terme de l’année 2022. Concrètement, la flambée tous azimuts des produits à la consommation a radicalement changé les comportements des ménages qui adoptent des réflexes de prudence dans la gestion de leurs budgets, plombés par la cherté de la vie. D’une part, beaucoup de gens cherchent à maintenir le même niveau de consommation d’avant-crise tout en dépensant moins. Un calcul complexe qui se traduit, dans la plupart des cas, par des dépenses plus importantes que prévues, et donc par la circulation plus importante de l’argent entre les usagers.

L’Opinion

Depuis quelques semaines, le prix de la tomate a atteint des records dans les marchés. Et la tendance risque de se poursuivre à l’approche du mois du Ramadan. Si les agriculteurs assurent que la production de la tomate primeur sera suffisante cette année, les conditions climatiques ont retardé la récolte de quelques semaines, ce qui a créé un décalage entre l’offre et la demande. Mais cela n’explique pas à lui seul le dérèglement du marché. Les agriculteurs sont en grande difficulté financière, liée à l’explosion des coûts des intrants et aux dettes accumulées. Ils vendent souvent leur production à perte et espèrent que l’exportation va redresser la barre. La cause structurelle se trouve plutôt du côté des intermédiaires, qui profitent de la conjoncture pour amplifier leurs marges, jusqu’à l’indécence.

Al Bayane

La ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, a fait savoir que 21.000 opérations de contrôle des prix ont été réalisées en 2022, concernant 300.000 points de vente, ayant permis de saisir 1.100 tonnes de produits avariés et de constater 12.000 infractions. En réponse à une question sur « le contrôle des prix et l’approvisionnement du marché national en produits alimentaires de base » posée par le groupe Authenticité et modernité lors de la session de questions orales à la Chambre des conseillers, Fettah a relevé que la commission en charge des prix a inspecté en janvier dernier 17.000 points de vente et constaté 900 infractions.

Libération

La situation épidémiologique actuelle au Maroc est la meilleure depuis le début de la pandémie de Covid-19, a annoncé le ministère de la Santé et de la Protection sociale. Lors d’un point de presse consacré à la présentation du bilan de la situation épidémiologique pour le mois de janvier 2023, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère, Mouad Mrabet, a indiqué que la petite vague de propagation massive du virus SARS-CoV-2, qui a duré dix semaines, a été généralement marquée par un niveau moyen de propagation du nouveau coronavirus.

Maroc Le Jour

Les agissements de certaines parties au sein du Parlement Européen (PE) contre le Maroc relèvent de l’ingérence dans les affaires intérieures des Etats, a affirmé le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami. « Cette ingérence ne repose pas sur des principes ou des valeurs mais elle est motivée par des intérêts conjoncturels et menée par des lobbies qui s’activent davantage avec la hausse des prix de l’énergie », a souligné Talbi Alami lors d’une conférence-débat et d’information consacrée aux attaques hostiles, flagrantes et répétées contre le Royaume par le PE et organisée par les deux Chambres du parlement marocain.

Al Massae

Le président du Conseil de la Concurrence, Ahmed Rahhou, a indiqué, mardi à Rabat, que le Conseil de la concurrence n’a pas de « positions à prendre » à propos de la hausse ou la baisse des prix, mais intervient « en cas d’abus de position dominante ou d’entente ». « Le rôle du Conseil, en tant qu’arbitre à la disposition de ceux qui respectent la loi et contre les pratiques anti-concurrentielles, ne lui permet pas d’intervenir en cas de la hausse ou la baisse des prix sauf si cette évolution de prix est induite par un abus de position dominante ou d’entente », a-t-il souligné en réaction aux interventions de journalistes lors d’une rencontre d’échange organisée par le Conseil de la concurrence avec les médias.

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