Une étude publiée le 12 septembre 2022 a analysé les données de 78.500 personnes de 40 à 79 ans équipées d’un tracker d’activité – un bracelet qui compte le nombre de pas de son porteur. Le suivi s’est étalé sur une durée médiane de sept ans. L’objectif principal était de suivre l’incidence de toutes les causes de mortalité selon leur rythme de marche.
Mieux vaut-il marcher vite ou longtemps ?
Cette étude ne trouve aucun seuil minimal pour lequel l’association entre le nombre de pas et l’incidence de toutes les causes de mortalité, le cancer et les maladies cardiovasculaires apparaissent. Les résultats sont statistiquement significatifs jusqu’à 10.000 pas, au-delà les résultats perdent leur robustesse car peu de participants ont atteint cette limite (environ 20 % d’entre eux ici).
À chaque palier de 2.000 pas supplémentaires au quotidien, l’incidence des maladies cardiovasculaires et des cancers diminue. Mais cela est aussi le cas quand la peak-30 cadence, soit la cadence maximale d’une personne calculée durant 30 minutes, est élevée. En d’autres termes, les cadences de marche rapide améliorent aussi notre santé.
L’équipe de scientifiques à l’origine de cette étude, conclut que l’objectif des 10.000 pas réalisés par jour est intéressant pour les personnes déjà actives, mais décourageant pour celles qui ne bougent pas beaucoup. Pour ces dernières, marcher de plus petites distances mais avec un rythme intense permet aussi de réduire l’incidence des maladies cardiovasculaires et des cancers.