mardi 23 avril 2024

Début du 12è Festival du film africain de Louxor avec la participation du Maroc

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Les activités de la 12-ème édition du Festival du film africain de Louxor ont débuté, samedi, avec la participation de 55 films de 30 pays, dont le Maroc.

Le Maroc est représenté à cette édition dans les catégories « Longs Métrages » et « Courts Métrages », par « Bayt Achiir » (Maison de la Poésie) de sa réalisatrice Malika Maelainine et « Najma Mars 2020 » (Etoile de mars 2020) de Laila Mesfer.

Les membres du jury de la compétition « Longs métrages » comprenant l’actrice marocaine Amal Ayouch, le réalisateur sénégalais, Mansour Wade, la réalisatrice tunisienne Dina Shamha, le scénariste et romancier égyptien Abdelrahim Kamal et le scénariste et producteur Mohamed Hefzy.

Quant au jury des « Courts métrages », il est composé de la journaliste et réalisatrice sénégalaise, Oumy Ndour, de la réalisatrice tunisienne, Latifa Daghri, et du réalisateur Paul S. Willow de Zambie et de l’artiste égyptien Karim Kassem, tandis que le jury du concours de films « Diaspora », comprend le réalisateur Rashid Masharawi de Palestine, la productrice Dora Bouchoucha de Tunisie et l’acteur égyptien Ahmed Magdy.

Lors de la cérémonie d’ouverture de cet événement culturel organisé jusqu’au 10 février, un hommage a été rendu à l’artiste égyptienne Hala Sedky, l’artiste égyptien Mohamed Ramadan, le musicien Hisham Breyeh, le réalisateur sénégalais Mansour Wade, le producteur mozambicain, Pedro Pimenta, et l’artiste Salah Mansour.

Dans une allocution, la fondatrice et directrice du festival, la réalisatrice Azza Al-Husseini, a déclaré qu’après « 12 ans de cinéma de rêves et de magie, le concept du festival a évolué et son rôle également », ajoutant que l’idée du festival a commencé avec l’inclusion des pays du bassin du Nil dans un festival du film et s’est développée en un festival du cinéma africain, dans l’ancienne capitale de l’Égypte, Louxor.

Elle a noté que bien que le festival ait fait face à des défis difficiles, « le rêve existe toujours ».

De son côté, le président du festival, le scénariste Sayed Fouad, a affirmé que la 12è édition du Festival de Louxor pour le cinéma africain, porte de très grands rôles, dont celui de perpétuer le temps, considérant que les festivals ne sont pas seulement des événements médiatiques dénués de contenu, mais plutôt une industrie importante et lourde, et « notre intérêt pour le cinéma et l’industrie cinématographique et notre soutien à celle-ci doit rester même dans des conditions économiques difficiles ».

Parmi les activités de cette édition figure le lancement de la plateforme des producteurs à Louxor, qui vise à créer un lien entre les sociétés de production cinématographique, les producteurs indépendants et les porteurs de projets dans un seul forum, et comprend des tables rondes et des conférences.

Elles comprennent aussi l’organisation de plusieurs séminaires artistiques et un séminaire consacré à mettre à l’honneur le cinéma sénégalais et un autre sur le cinquantenaire de cinéma malien.

Le Festival de Louxor projettera lors de sa prochaine session (11) films en compétition longs métrages, (13) films en compétition courts métrages et (7) films en compétition Diaspora.

Un certain nombre de pays africains, européens et arabes participent aux activités de la douzième session du festival, en plus du Maroc, dont l’Égypte, le Ghana, la Libye, la Zambie, le Mali, l’Afrique du Sud, l’Irlande, le Soudan du Sud, le Kenya, le Portugal, la Jordanie, la Côte d’Ivoire, le Brésil, la Suède, le Rwanda, la Tunisie, le Burkina Faso, la Belgique, le Sénégal, l’Allemagne, USA, le Nigeria, la France, le Mozambique, le Burundi et le Liban.

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