vendredi 29 mars 2024

La résolution du PE s’attaque à un Maroc dont le développement et la forte présence dérangent

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La résolution du Parlement européen s’inscrit dans le cadre des agressions que subit le Royaume de la part de ceux que le développement, la prospérité et la forte présence régionale et internationale du Maroc dérangent, souligne Charles Saint-Prot, directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques (OEG) à Paris.

« Il est tout de même hallucinant de voir les gauchistes et leurs complices attaquer régulièrement l’un des rares États de la région qui progresse et va de l’avant », s’indigne-t-il dans une réaction à la MAP.

Beaucoup se demandent à quoi sert l’assemblée parlementaire européenne, souligne le directeur général de l’OEG, un centre de recherches sur les relations internationales créé en 2004, estimant que la récente résolution contre le Maroc “donne un début de réponse”, car “elle ne sert qu’à régler des comptes et sans coup férir, puisque la résolution contre le Royaume n’est pas contraignante et n’a donc aucune valeur juridique”.

M. Saint-Prot rappelle, dans ce sens, la réaction des deux chambres du parlement marocain qui ont tiré les choses au clair, à l’occasion d’une session parlementaire conjointe organisée lundi.

Le directeur général de l’OEG pointe également du doigt une politique de deux poids deux mesures ainsi qu’un “favoritisme” envers Alger, mettant en cause “certains cercles hostiles au Maroc qui s’efforcent de jeter de la poudre aux yeux à travers une résolution rancunière”.

Le Parlement du Royaume du Maroc a annoncé lundi sa décision de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen en les soumettant à une réévaluation globale, visant à prendre des décisions fermes et appropriées, suite aux dernières positions du Parlement européen à l’égard du Maroc.

Le Parlement marocain rejette l’instrumentalisation et la politisation d’affaires relevant de la compétence de la justice pénale et du droit commun ; affaires ayant fait l’objet de poursuites voire de condamnations pour des faits n’ayant aucun lien que ce soit avec une activité journalistique ou la pratique de la liberté d’opinion et d’expression.

Il appelle également les forces politiques européennes à faire preuve de sagesse et de discernement et à rejeter tout amalgame délibéré entre les droits de l’Homme, protégés au Maroc par la Constitution, les lois et les institutions, d’une part, et les allégations véhiculées par certaines parties et organisations connues pour leurs positions hostiles et dogmatiques à l’encontre du Maroc, d’autre part.

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