jeudi 25 avril 2024

Revue de presse quotidienne de ce mardi 24 janvier 2023

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi 24 janvier 2023:

L’Economiste

Les nouveaux taux de la retenue à la source seraient-ils applicables aux honoraires et autres rémunérations versés aux bénéficiaires depuizs le 1er janvier même s’ils portent sur l’exercice 2022? Un avant-goût des divergences a déjà été donné lors du road-show du directeur général des impôts auprès des conseils régionaux de l’Ordre des experts-comptables. Une phrase mentionnée dans un document diffusé récemment par la DGI sur les mesures fiscales précise que «ces nouvelles dispositions s’appliquent aux rémunérations versées, mises à la disposition ou inscrites en compte, à compter du 1er janvier 2023, quelle que soit la date de leur facturation». Ce qui signifie que si un prestataire de services facture ses honoraires en janvier 2023 au titre de 2022, ces derniers devront faire l’objet d’une retenue à la source selon le barème de la loi de finance 2023 et non de 2022.

Plus de 20 ans après l’entrée en vigueur de la loi sur la couverture médicale, les polycliniques de la CNSS auront-elles un statut juridique conforme? Le retour à une situation juridique normale dépendra des administrateurs de la CNSS. Le dossier est programmé au conseil d’administration prévu mercredi 25 janvier. Celui-ci devra trancher sur le plan de redressement et de mise à niveau des 13 polycliniques et prendre une décision sur leur restructuration juridique, laquelle a fait l’objet d’une étude réalisée par un cabinet externe. Cette étude dont les recommandations seront présentées aux administrateurs préconise le transfert des polycliniques à une société anonyme, la «Société d’exploitation». Il s’agit d’une filiale qui sera détenue à 100% par la CNSS.

Dès la nomination de Abdellatif Zaghnoun par SM le Roi Mohammed VI à la tête de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat et de suivi des performances des établissements et entreprises publics, il s’est mis au boulot. La tâche est ardue, surtout que le nouveau directeur général commence à zéro. Les résultats ont été concluants et visibles lors de son premier conseil d’administration tenu la mi-décembre. Cette réunion, présidée par la ministre de l’Economie et des Finances, a validé les instruments pour l’opérationnalisation de l’Agence. Il s’agit du modèle d’organisation, du statut du personnel, du règlement des marchés et du budget et du modèle de financement. En attendant, Abdellatif Zaghnoun s’est lancé dans la préparation de la feuille de route qui fixe la politique actionnariale de l’État. Elle sera proposée au cours du prochain conseil d’administration si elle est terminée d’ici là.

Le Matin

Répondant à une question écrite posée par Abdellatif Moustaqim à la Chambre des conseillers, le ministre du Transport et de la logistique, Mohammed Abdeljalil, a indiqué que son département était en train de développer un système d’information visant à réduire la durée du contrôle routier. Ainsi, la plupart des opérations de contrôle des documents et de leur validité se feront via ce système informatisé, ainsi que les informations relatives au conducteur et au véhicule collectées au niveau des PV d’infractions, a précisé le ministre. Mohammed Abdeljalil a noté que le ministère veillait à fournir les matériaux techniques et logistiques nécessaires aux opérations de contrôle, ajoutant qu’un ensemble de mesures ont été prises permettant aux éléments du service de contrôle routier de réaliser leurs missions dans les meilleures conditions.

Les recettes touristiques ont dépassé 81,7 milliards de dirhams (MMDH) durant les onze premiers mois de 2022, en accroissement de 153,2% en une année, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). Ces recettes ressortent en hausse de 12,2% par rapport à fin novembre 2019, précise la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de janvier 2023. Ladite note fait aussi savoir qu’au troisième trimestre 2022, la valeur ajoutée du secteur d’hébergement et restauration a, pour la première fois, dépassé significativement son niveau pré-crise (année de référence 2019), soit une performance de +11,1%.

L’Opinion

L’économie marocaine continuera, en 2023, d’afficher des déséquilibres extérieurs et publics importants, malgré le reflux des cours mondiaux des matières premières. C’est ce que prévoit, en tout cas, BNP Paribas dans une récente étude. La stabilité macroéconomique n’est, toutefois, pas menacée, ajoute la même source, indiquant à ce sujet que les réserves de change sont confortables et la structure de la dette publique est favorable. De plus, la banque française souligne que l’économie marocaine devrait bénéficier d’un rebond de la production agricole après une chute historique en 2022. Dans un environnement international encore très instable cependant, la tâche des autorités reste complexe. Elles doivent en effet maintenir une politique économique prudente mais pourraient être amenées, une nouvelle fois, à soutenir l’activité, envisage la même source.

Les Inspirations Éco

Bonne nouvelle pour les salariés en ces temps de tension sur leur pouvoir d’achat. Le salaire net des employés est susceptible d’être revu à la hausse légèrement, dès la fin de ce mois. Et ce, grâce à la modification des taux de frais professionnels dans la loi de Finances 2023. La nouveauté depuis le 1er janvier 2023, est que les frais professionnels sont calculés selon un barème. La preuve par les chiffres. Par exemple, pour un salaire brut de 15.000 DH, la simulation de calcul du bulletin de paie 2022 donne un impôt sur le revenu égal à 2.609,95 DH. Pour le même salaire brut, la simulation de calcul du bulletin de paie 2023 donne un impôt sur le revenu de 2.468,51 DH. Soit un gain de 141,44 DH, qu’on pourrait qualifier de dérisoire. Mais cela est mieux que rien.

Al Bayane

La ministre togolaise de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, a affirmé que son pays entend tirer profit de l’expérience marocaine dans le domaine de la protection sociale. Dans une déclaration à la presse, Lolonyo Apédoh Anakoma a indiqué que sa visite dans le Royaume a pour objectif de s’informer de tous les acquis que le Maroc a accumulés en matière de promotion des conditions des catégories vulnérables, en particulier les enfants, les femmes, les personnes en situation de handicap et celles âgées. Elle a également pour but, a-t-elle ajouté, de s’arrêter sur le niveau de prospérité des citoyens marocains, ainsi que sur les mesures prises par le Maroc pour lutter contre les violences basées sur le genre.

L’ambassadeur du Maroc au Royaume d’Arabie saoudite et représentant permanent du Maroc auprès de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Mustapha Mansouri, s’est entretenu, à Djeddah, avec le Secrétaire général de l’Organisation, Hissein Brahim Taha. Les deux parties ont discuté des sujets d’intérêt commun et de la coopération entre le Royaume du Maroc et l’OCI sur plusieurs questions. Après la rencontre, le diplomate marocain a signé le statut du Centre de travail de l’OCI, en présence du Secrétaire général, de l’ambassadeur Shahin Abdullayev, ambassadeur de la République d’Azerbaïdjan à Riyad, et son représentant permanent auprès de l’Organisation, en sa qualité également de représentant du pays du siège du Centre de travail.

Bayane Al Yaoum

Le Parlement arabe enregistre avec un grand mécontentement la poursuite de l’ingérence flagrante du Parlement UE dans les affaires internes du Maroc

Le Parlement arabe a « enregistré avec grand mécontentement » la poursuite de l’ingérence flagrante du Parlement européen dans les affaires internes du Royaume du Maroc en instrumentalisant la question des droits de l’Homme sur la base de fausses allégations, dépourvues de fondements juridiques et de légitimité, dans une aliénation flagrante. Dans un communiqué publié, dimanche au Caire, à l’issue de sa troisième session au titre de la troisième législature, le Parlement arabe a « enregistré avec grand mécontentement » la poursuite de l’ingérence du Parlement européen dans les affaires internes du Maroc et dans les procédures judiciaires d’un pays arabe souverain, ouvert sur les mécanismes onusiens d’évaluation.

Le Conseil Supérieur des Oulémas, que préside Amir Al-Mouminine, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a dénoncé le crime d’extrémistes suédois qui ont brûlé le Saint-Coran samedi à Stockholm. Dans un communiqué, le Conseil, qui dénonce ce crime dans les termes les plus virulents, considère l’acte de brûler le Saint Coran comme une agression ayant pour origine l’ignorance des valeurs humaines idéales portées par le Saint Coran. Il dénonce la complicité qui aurait accompagné cet acte de quelque manière que ce soit, poursuit le communiqué, notant que le Conseil se dit très étonné que cet acte odieux ait eu lieu dans un pays qui appelle aux principes de paix et de coexistence dans le Monde.

Al Massae

Le troisième versement des bourses aux bénéficiaires du programme Tayssir au titre de l’année scolaire 2021-2022 a été lancé récemment, annonce le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports. Le ministère invite, dans un communiqué, les parents et tuteurs des élèves concernés à retirer la bourse en espèces, à titre gracieux, auprès des agences de proximité relevant des établissements de paiement agréés par la CDG-Prévoyance au niveau national, tandis que les bénéficiaires, qui ont préalablement déclaré leur relevé bancaire, recevront un virement sur leur propre compte.

Fatima Tamni, parlementaire de la Fédération de la gauche démocratique (FGD), a interpellé le chef du gouvernement Aziz Akhannouch sur les mesures à prendre pour lutter contre le pillage des deniers publics, conformément aux dispositions constitutionnelles, et vu les effets négatifs de la propagation de la corruption sur l’économie nationale et le rythme de la croissance. Elle a l’appelé à prendre des mesures concrètes permettant d’inciter les institutions concernées, comme la Cour des comptes, à prendre leurs responsabilités en exerçant un contrôle sur les deniers publics pour dévoiler les infractions et les irrégularités. Étant le président du Comité national de lutte contre la corruption, chargé par la loi de suivre la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption et d’évaluer le niveau de mise en œuvre des projets relatifs aux programmes de la lutte, le chef du gouvernement doit révéler les moyens et mécanismes qui seront mis en œuvre afin d’institutionnaliser une gouvernance efficace qui vise une bonne mise en œuvre des programmes susceptibles de renforcer l’intégrité et la transparence, estime la même source.

Assahra almaghribia

La 1ère édition du Forum Maroc-Pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) des gouvernements et organisations de la société civile, s’est ouverte, à Casablanca, sous le thème « Volontariat, levier pour l’autonomisation de la femme ». Le Forum, vise à renforcer le partenariat stratégique entre le Maroc et les pays du conseil de coopération du Golfe à travers le renforcement de la coopération et de la solidarité entre les organisations de la société civile, notamment dans les domaines d’autonomisation de la femme, du volontariat, et de la consécration des valeurs de solidarité et d’entraide à travers le développement et la qualification du volontariat, le partage des expériences réussies et des bonnes pratiques entre les pays participant et l’échange d’idée pour consolider les liens de fraternité.

La section de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains en Côte d’Ivoire et au Sénégal a organisé, à Abidjan et à Dakar, la 4-ème édition du concours national de mémorisation, de récitation et de psalmodie du Saint Coran. Initié par la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, placée sous la présidence effective de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, ce concours vise à encourager la jeunesse musulmane dans les pays membres de la Fondation à s’intéresser davantage à la lecture et à la connaissance du Saint Coran en vue de lui permettre de mieux pratiquer sa religion.

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