Reporters sans frontières (RSF) a dévoilé une fois de plus son vrai visage comme étant un instrument dans la campagne hostile et systématique contre le Maroc.
Ainsi, dans le cadre de la 30e édition du prix RSF pour la liberté de la presse 2022 décerné le 12 décembre, l’ONG a nominé Omar Radi dans la catégorie « prix de l’indépendance » ! Un moyen de blanchir un détenu de droit commun, inculpé pour viol.
Profondément indignée par cette décision, l’Association marocaine des droits des victimes (AMDV) s’est fendue d’un communiqué où elle exprime sa dénonciation face à cette surprenante et étonnante réaction de la part des membres du jury du prix RSF2022, qui ont observé un mutisme total, à l’égard de la correspondance adressée à chacun d’eux par l’AMDV, visant à les sensibiliser avant leur vote, sur la gravité des accusations judiciaires dont a fait l’objet Omar Radi, et lesquelles n’ont strictement aucune relation avec la liberté d’expression, tant elles concernent plutôt des crimes de viol et attentat à la pudeur qu’il a perpétrés dans un cadre professionnel, à l’encontre d’une collègue de travail.
L’AMDV a tenu, selon le même communiqué dont une copie nous est parvenue à lareleve.ma, à dénonce avec la plus grande vigueur l’indifférence unanime des membres du jury en question, vis-à-vis de la démarche de sensibilisation entreprise par L’AMDV, qui ne peut s’expliquer que par l’existence d’un soutien complice qu’ils entendent apporter à un voleur dont la culpabilité est judiciairement établie et ce, en lui attribuant un prix pour la liberté d’expression, qu’il aurait été plus judicieux de décerner à d’autres journalistes réellement opprimés dans l’exercice de leur métier, à l’exemple du journaliste Bolot TEMIROV.
Par le même communiqué, l’AMDV dénonce également la composition douteuse du jury dont la moitié de ses membres font partie d’une ONG connue pour son hostilité au Maroc, en l’occurrence Amnesty International, ce qui remet systématiquement en cause l’objectivité de ses décisions.
L’AMDV dénonce aussi, le soutien condamnable de RSF à l’impunité des auteurs d’agression sexuelles, en violation des principes des droit de l’Homme, comme en témoigne l’éligibilité par cette ONG d’un violeur à un prix international et ce, au lendemain même de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, marquée par la campagne internationale des 16 jours d’activisme de lutte contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et filles.
L’AMDV condamne également le détournement collusoire et à des fins politiques des principes des droits de l’Homme, par RSF et d’autres organisations similaires, qui se sont évertuées à alléguer sans preuves aucune, le ciblage du téléphone de Omar Radi par le logiciel espion Pegasus, avant de lui décerner un prix, au mépris des règles de neutralité et de l’égalité des chances et dans le sillage, également, des relations avérées de copinage, qui lient ce dernier aux responsables de RSF.
L’AMDV affirme aussi sa solidarité absolue et inconditionnelle avec toutes les victimes d’agressions sexuelles et sa condamnation à l’égard de toutes les positions de soutien qui prennent le parti des agresseurs et ceux qui cautionnent directement ou indirectement les auteurs d’agressions sexuelles.