jeudi 28 mars 2024

Quand le fils de Mohamed Ziane fait recourt au mensonge pour disculper son père

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Comme ce fut le cas lors de cas similaires, notamment celui du patron du journal arabophone Akhbar al-Youme, Taoufik Bouachrine, un violeur en série condamné par la justice marocaine sur la base de plusieurs chefs d’accusation dont la «traite d’êtres humains », «abus de pouvoir à des fins sexuelles» et de «viol et tentative de viol», une certaine presse de l’Hexagone, qui ne cesse de se ridiculiser dans son évocation obsessionnelle du Maroc, vient de sortir une énième fois pour semer la zizanie et brouiller les cartes au sujet de l’affaire Me Mohamed Ziane placé en détention, lundi 21 novembre 2022, après que la Cour d’appel de Rabat a confirmé, le même jour, la peine de trois ans d’emprisonnement ferme à laquelle il avait été condamné par le Tribunal de première instance d en février 2022.

RFI, pour ne pas la nommer, a diffusé ce lundi 28 novembre un article sur son site, citant le fils de Mohamed Ziane, l’avocat Ali Reda, et ce sous un titre révélateur des desseins inouïes des responsable de ce media aux aboies qui ne cesse d’interférer dans les affaires du Maroc et salir son image en déformant la réalité.

En effet,  RFI, comme c’est toujours le cas avec France24,  l’AFP et consorts, a présenté Mohamed Ziane comme étant un « opposant »! une blague à mourir de rire.

Mais la fin justifie les moyens, adage qui signifie qu’une personne est prête à tout, même à faire usage de moyens condamnables, pour atteindre un but. Et pour cause, « nos journalistes professionnels » de RFI veulent faire avaler la couleuvre à l’opinion publique, et ce en prétendant que Ziane a été jugé et emprisonné pour une soi-disant liberté d’opinion. Allégations sans fondement et loin de la réalité des choses.

En effet, Mohamed Ziane, ex-ministre des Droits de l’homme comme Rfi et consorts aiment le présenter, a été arrêté et incarcéré après avoir été condamné en appel à trois ans de prison ferme sur la base d’actes sanctionnés par la loi..

La déclaration trompeuse faite par Ali Reda Zayan, fils du détenu Mohammad Ziyan, à la radio française « Rfi », est une autre tentative misérable et désespérée d’induire en erreur l’opinion publique nationale et internationale.

A travers cette déclaration Ali Reda Zayan a malicieusement tenté de disséminer de fausses informations et des allégations fallacieuses contrairement aux faits réels.

Par ses fausses allégations, Ali Reda Zayan, a tenté de remettre en cause l’intégrité du jugement rendu par la cour d’appel de Rabat, ignorant délibérément et de manière suspecte que le jugement rendu respecte la loi et les conditions d’un procès équitable, d’autant plus que le dossier a été retardé à plusieurs reprises pour permettre à Zayan de préparer sa défense avant d’être prêt pour la dernière audience.

L’affaire a respecté les principes les plus sacrés de la justice : publicité des débats, liberté de la défense, plaidoiries contradictoires prononcées devant un concours d’auditeurs.

 Mohammed Ziane a été jugé sur ses propres actes en dépit des tentatives de dénaturer sa situation pour la plonger dans une atmosphère obscure et douteuse.

 Il ne s’agit nullement, comme disent certaines mauvaises langues, de procès politique ni de jugement sur la base d’une soi-disant liberté ou avis politique.

En effet, la Cour d’appel de Rabat a confirmé le verdict prononcé en première instance contre Mohamed Ziane, condamné à une peine de trois ans de prison ferme et une amende de 5.000 dirhams ainsi que le paiement de dommages-intérêts à la partie civile, a annoncé le Procureur général du Roi près cette Cour.

La Cour a ordonné l’arrestation du concerné et son placement en prison, sur la base d’une requête du Parquet général dans le cadre des articles 392 et 414 du Code de procédure pénale, selon un communiqué du Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat, diffusé le lundi 22 novembre courant.

Conformément aux dispositions de la loi et sur ordre du Parquet, les services de la police judiciaire compétente ont procédé à l’arrestation du concerné et à son placement en prison, en application de l’énoncé dudit verdict, ajoute la même source.

La Cour a rendu son jugement après que plusieurs chefs d’accusation ont été retenus contre le concerné, à savoir « les délits d’outrage à des fonctionnaires de la justice et à des fonctionnaires publics lors de l’exercice de leurs fonctions par la profération de paroles et de menaces portant atteinte à leur honneur et au respect dû à l’autorité qu’ils représentent, outrage à corps constitué, propagation d’allégations visant à influencer le cours de la justice avant la publication d’un jugement qui n’est susceptible d’aucun recours et dénigrement de décisions de la justice », précise le communiqué.

Il s’agit également de « la propagation d’informations mensongères et calomnieuses à propos d’une femme à cause de son sexe, propagation de mensonges et d’allégations à caractère diffamatoire à l’encontre de personnes via les systèmes informatiques, incitation à la violation des mesures sanitaires à travers des propos diffusés sur une plateforme électronique, participation à un acte d’adultère, mauvais comportement donnant un mauvais exemple aux enfants, complicité dans la sortie illégale d’un individu du territoire national, exfiltration d’un criminel soumis à l’enquête et facilitation de sa fuite et harcèlement sexuel », conclut le communiqué.

Le parquet a précisé que «les services de la police judiciaire compétente, et sur instruction du ministère public, ont arrêté l’intéressé et l’ont incarcéré en exécution des dispositions de la décision d’appel», ce qui met à nu les déclarations de Me Ali Reda Ziane, cité par Rfi.

 La constitution investit la justice d’un pouvoir discrétionnaire, non-seulement pour caractériser le délit, mais pour infliger la peine. Ziane serait-il au-dessus de la loi ?

C’est en tout cas ce que révèle l’article de Rfi, qui oublie que Ziane est traduis devant la justice sur la base de chefs d’accusation, sanctionnés par le code pénal.

C’est donc un spectacle étrange que de décrire Ziane comme un «opposant» par Rfi, comme c’est d’ailleurs le cas avec d’autres délinquants tels que, l’antisémite Dounia Filali, l’agitateur Ali Lmrabet, et le fraudeur Maâti Monjib, qui sont devenus grâce à la baguette magique d’une certaine presse françaises aux ordres, de  fervents opposants et défenseurs des Droits de l’Homme!

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