L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Saint-Siège ont appelé lundi à « une meilleure protection sociale pour les petits pêcheurs et les travailleurs de ce secteur vital ».
« La pêche à petite échelle produit 40% de tout le poisson que nous consommons alors que les conditions de ses travailleurs sont extrêmement précaires. Il est temps d’agir pour eux », a déclaré le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, en marge d’un événement organisé par l’organisation onusienne et le Vatican à l’occasion de la Journée mondiale de la pêche.
Le cardinal Michael F. Czerny, préfet du Dicastère du Vatican pour la promotion du développement humain intégral, a appelé, de son côté, les États membres à mettre en œuvre les directives de la FAO pour assurer une pêche artisanale durable dans le contexte de la sécurité alimentaire et de l’éradication de la pauvreté, approuvées en 2014.
Les participants ont également insisté sur la nécessité d’une plus grande cohérence entre la protection sociale et les politiques de la pêche pour soutenir le développement social et la gestion équitable et durable de la pêche.
Cette rencontre, tenue sous le thème « Investir dans la protection sociale pour assurer une transformation bleue équitable dans le secteur de la pêche », a été l’occasion de débattre de l’impact dévastateur de la pandémie de Covid-19, des chocs climatiques et des défis économiques sur le secteur de la pêche.
La Déclaration du Comité des pêches (COFI) de 2021 pour une pêche et une aquaculture durables appelle les États à faciliter l’accès aux programmes de protection sociale pour les pêcheurs et les producteurs aquacoles et leurs communautés.