vendredi 19 avril 2024

Transport routier aux ports : Appel à une grève nationale le 21 novembre

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La Fédération marocaine du transport routier aux ports, relevant de la Fédération du transport affiliée à la CGEM, a appelé les professionnels adhérents à entamer une grève nationale le 21 novembre pour protester contre la hausse successive des prix à la pompe.

En effet, le 1er novembre, une hausse de 86 centimes a été constatée sur le litre du gasoil chez plusieurs stations-service. Aujourd’hui, le prix de ce dernier frôle les 17 dirhams le litre, tandis que le prix de l’essence est resté intouchable., d’où le débrayage prévu par les professionnels du transport routier aux ports.

La solution pour cette frange de professionnel est le retour à la compensation qui permettra de stabiliser les prix du gasoil, et le maintenir à 10 dirhams le litre.

De son côté, le gouvernement, pour calmer la colère des professionnels du transport concernant la hausse des prix des carburants, a activé, depuis le 28 septembre sur la plateforme Mouakaba, une 7e tranche de subvention destinée à cette catégorie de professionnels, dans le but de maintenir les pris des produits de consommation et préserver le pouvoir d’achat des Marocains qui a fortement été impacté en raison des multitudes de crises, notamment la crise sanitaire du Covid-19 ou encore la guerre en Ukraine.

D’ailleurs, le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, a expliqué, lors d’une rencontre consacrée au projet de loi de finances 2023 à l’initiative de l’Union générale des entreprises et professions (UGEP), que ce soutien exceptionnel n’a pas pour but de couvrir la totalité des charges supplémentaires induites par la hausse du prix du carburant, insistant sur la nécessité de trouver une formule pour remédier à l’avenir à ce genre de situations.

De son côté, Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a également souligné, lors de la conférence de presse jeudi à l’issue du Conseil du gouvernement, que la soutien correspondra à la valeur de la hausse observée sur les prix à la pompe.

Et pourtant, les professionnels du transport routier, notamment les chauffeurs des petits et grands taxis, estiment que la valeur de la subvention ne permet pas de compenser la hausse des prix successifs des carburants et que même le nombre de professionnels bénéficiant de cette subvention, et recensé par le gouvernement, n’est pas « exact ».

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