jeudi 28 mars 2024

La gaffe incroyable de Macron: La presse bananière au service d’une république prédatrice

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On croyait que la vérité sort uniquement de la bouche des enfants et … des fous. Finalement, la voilà qui sort, pour la première fois, de la bouche d’un président français !!!

Tellement fier encore d’avoir empilé pour un second mandat et sûr de sa propre personne tel un adolescent qui vient de parler pour la première fois à une jeune fille, le président Macron (ce n’est pas son cas) a, inconsciemment, brisé l’omerta observé par l’ensemble de la classe politique de son pays sur la réalité de la presse française : une presse aux ordres qui n’a rien à envier aux médias des républiques bananières.

Macron vient de s’en mêler les pinceaux en commettant une maladresse incroyable. Début septembre, il s’est exprimé devant les ambassadeurs français réunis à l’Elysée. Une réunion banale devenue, par une énorme maladresse dudit président, un scandale d’Etat à l’échelle internationale lorsqu’il a évoqué  la « stratégie d’influence et de rayonnement de la France»! Pour faire face à la présence russe, chinoise ou turc (il a oublié marocaine) en Afrique bien sûr, il a exigé de « mieux utiliser le ‘réseau France Médias Monde’, qui est absolument clé, qui doit être une force pour nous», selon ses dires. La locution « absolument clé » est très significative. Une question de vie ou de mort.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, le réseau « France Médias Monde » (FMM), dont Macron a parlé, rassemble 3 grands groupes d’information, à savoir : les chaines télé « France 24 » (4 langues), « RFI » (radio France internationale, 16 langues) et « Monte Carlo Doualiya » (en arabe), auxquels on peut ajouter l’« agence France presse » (AFP) et le groupe « TV5 » avec toutes leurs tentacules diffusées dans le monde entier.

A ces « canons » officiels constamment braqués sur la tempe des chefs d’Etats africains et arabes, on peut ajouter toute une liste d’autres armes plus meurtrières encore parce qu’elles se présentent comme étant des organes « indépendants » (sic). Le journal « le monde » occupe incontestablement une place de choix dans cette liste.

Ici, on parle uniquement du domaine des médias. Le sale rôle attribué aux autres armes tels que les ONG des « droits de l’homme », le parlement européen, certains tribunaux dits européens… sera analysé dans des articles à part.

Un bataillon de légionnaires

Jadis appelé « Audiovisuel extérieur de la France (AEF), FMM est « une société nationale de programme créée en 2008 pour superviser et coordonner les activités des radios et télévisions publiques détenues par l’État français et ayant une diffusion internationale », comme le souligne si bien le site Wikipédia, dont la description de la mission de ce réseau est parfaitement convenable. Cette mission consiste, selon Wikipédia, en « la diffusion et la promotion de la langue et de la culture française et francophone, ainsi qu’au rayonnement de la France dans le monde ». Entendez par là, hégémonie et domination pour assouvir les convoitises de la France, notamment en Afrique et dans le monde arabe, Paris ayant perdu espoir de faire plier les autres.

Soulignez bien la notion «audiovisuel extérieur» de ce réseau, dont l’objectif est de «superviser et coordonner les activités des radios et télévisions publiques détenues par l’État français… ». C’est parfaitement clair, des radios et télévisions publiques détenues et, donc, financés par l’État français (sic) et dont le message est destiné à l’étranger !!!!

Avec plus de 1690 employés « embrigadés », FMM  émet dans 180 pays et emploie des journalistes de 66 nationalités. En 2020, son audience, tous médias et toutes langues confondus, s’établissait à 239,1 millions de contacts hebdomadaires, dont 153,9 millions de téléspectateurs et auditeurs. A ces organes, il faut ajouter :

  • L’agence « AFP » avec ses 2 400 collaborateurs, de 100 nationalités répartis sur 151 pays et 260 villes ;
  • « TV5 » avec près de 500 salariés pour 10 chaines de télévision et une audience cumulée de près de 364 millions de foyers dans 198 pays, avec une programmation spécifique et sous-titrée en 13 langues ;
  • Le groupe du journal « le monde » (1500 salariés) avec son pôle magazine qui englobe « Télérama », « Courrier international », « La Vie ».

Ça en fait du monde. Un véritable bataillon de « légionnaires ». Rien que ça !!!

L’Afrique, un terrain de chasse privé

 Les gouvernements français successifs ont toujours utilisé ces réseau pour tenter vainement d’imposer la présence française, détruire et supplanter les cultures locales, introduire l’influence de la France dans les pays visés …

Mais, l’objectif le plus odieux visé par l’utilisation de cette armada est de faire pression sur les autres pays. Autrement dit, les faire chanter en diffusant des informations défavorables, basées très souvent sur des rumeurs pour ne pas dire des mensonges. Profitant des moyens de diffusion énormes dont disposent ces groupes, les dirigeant français se plaisent à s’en servir pour ternir l’image des pays « récalcitrants », banaliser leurs actions, ridiculiser leur rôle sur la scène internationale et tenter de les placer en marge des Nations. Et il suffit que le pays visé exprime sa soumission pour que les informations défavorables se transforment, comme par enchantement, en éloges.

Quand un gouvernement visé proteste ou réclame des explications, Paris oppose toujours le même refrain : « le gouvernement français ne peut pas intervenir parce qu’il respecte la liberté de la presse ». Ce mensonge est d’autant plus grotesque quand on sait que les mensonges diffusés ont, le plus souvent, été livrées à la rédaction par des organes officiels pour conforter des articles ou des émissions télécommandées, dont la diffusion cesse dès que l’objectif est atteint.

L’Afrique est la cible de choix de cette opération Machiavélique. Elles est considéré par la France comme son terrain de chasse privé. Comme si ce malheureux continent lui a été légué en héritage par Astérix et Obélix !!!

  Il faut être naïf pour ne pas comprendre qu’il ne peut y avoir d’indépendance ou de liberté d’agir d’un journaliste quand l’activité du groupe au sein duquel il travaille est «supervisée et coordonnée» par une tierce partie, en l’occurrence un organisme d’Etat. Les deux sont incompatibles. Comme c’est le cas dans toutes les entreprises du monde, c’est l’avis du patron, de l’employeur, de celui qui paie, qui prévaut. Le journaliste est payé non pas pour jouer au philosophe, mais plutôt pour faire valoir, par tous les moyens, le point de vue de celui qui le paie. Point à la ligne. Le reste, tout le reste, n’est que démagogie.

En clair, les employés de ces groupes d’information sont manipulés par la télécommande du gouvernement. Le journaliste n’a qu’à se plier aux ordres ou quitter son emploi. Quant à la clause de conscience enseignée dans les institut de journalisme pour contourner des principes jamais respectés, il n’a qu’à la mettre dans un cadre en bois et l’accrocher dans les toilettes de sa maison.

La trésorerie française, qui consacre chaque année des budgets énormes pour faire marcher ces groupes, est consciente de l’importance de cet «investissement». La fausse image que la France veut montrer au monde (pour cacher sa face hideuse) en dépend. La France ne donne jamais rien pour rien et il faut être écervelé pour croire que c’est pour les beaux yeux des Africains et des Arabes que cet énorme budget et consacré.

Il va sans dire que sur certains dossiers vitaux, l’unanimité des médias est assurée, au même titre que l’unisson des formations politiques, toutes tendances confondues, de l’extrême de gauche à l’extrême droite. Le franc CFA imposé à certains pays africains en est l’exemple parfait. Le pillage de ces pays est sans doute l’exemple le plus scandaleux qui se manifeste dans le silence honteux de toutes les composantes de la société française.

Derrière le titre « France/Afrique » se cache, incontestablement, l’opération de racket la plus révoltante de l’histoire. Une opération qui englobe, à différents niveaux, la quasi-totalité des anciennes colonies de la France, et dont personne, dans l’hexagone n’ose révéler l’objectif et encore moins contester. Unanimité pour la douleur des peuples africains. L’ensemble des formations politiques et des médias français, du magazine « Marianne » jusqu’à la publication satirique « Le Canard enchaîné », en passant par le journal numérique à scandale « Mediapart », tous avalent leurs slogans et leurs claviers devant cette politique de pillage systématique.

Sans le pillage de l’Afrique, la France deviendrait un pays du tiers-monde

Ce silence écœurant a une explication des plus cyniques: sans le pillage de l’Afrique, la France deviendrait un pays du tiers-monde. L’élite française le sait. Pour chaque billet de 10 euros que sort un citoyen français pour payer une baguette, au moins la moitié de cette somme est volée aux Africains. Au moment où les français mangent à leur faim grâce à l’argent escroqué, les Africains, petits et grands, meurent de faim et de maladies. L’agent (leur argent) destiné normalement à les nourrir et à les soigner est sciemment pillé par l’ancienne colonie. Ceci se passe dans le pays/berceau des droits de l’homme, qui continue d’afficher, sans sourciller, la devise : liberté, égalité, fraternité !!!

Les médias françaises qui nous cassent les oreilles par leurs prétendues violations des droits de l’homme dans tel ou tel pays africain ou arabe, n’ont jamais songé à nous dire pourquoi les petits Africains ne mangent pas à leur faim, marchent pieds nus, ne vont pas à l’école, ne reçoivent pas de soin… Leurs pays sont très riches et pourtant, leur populations sont pauvres. Pourquoi ?

Les grandes gueules qui pullulent sur les colonnes de ces publications et sur les plateaux de ces groupes et qui nous ont habitué, à travers leurs reportages, à aller chercher la vérité au fin fond des décombres, n’ont jamais osé déployer le moindre efforts pour ôter le voile sur ce sujet brûlant et répondre à cette question. C’est une ligne rouge tracée par leur patron et par eux même. C’est aussi et surtout une question de vie ou de mort pour la France. Le maintien de leur niveau de vie dépend de ce silence. De cette duplicité … Leur confort dépend de la détresse des Africains, les femmes et les enfants en particulier. Une complicité honteuse qui n’a jamais été soulevée et encore moins dénoncée par ces donneurs de leçons.

Rattrapés par leur propre vérité

Les journalistes employés par ces groupes de presse ont beau protesté contre les propos de Macron, la vérité a fini par les rattraper. Dans une série de réactions aux déclarations du locataire de l’Elysée, ils nient être ses pions, ses porte-voix … ils nient être au service de ses convoitises. Qui peut les croire, surtout quand leur patron lui-même a fini par avouer ?

Oui, ils sont les « porte-voix » de l’Etat. Oui, le groupe FMM est la voix « officielle de la France », « un média gouvernemental », « un opérateur de la diplomatie d’influence », « le porte-voix de l’Elysée ». Prétendre le contraire revient à prendre les gens pour des imbéciles.

 Quand ces journalistes s’acharnent sur un pays en s’attaquant à ses institutions, ses symboles, ses idéaux, sa souveraineté, son intégrité territoriale, ils le font en connaissance de cause. Pour s’en convaincre, il suffit de les regarder enfoncer leurs cibles avec férocité en affichant un air arrogant. En agissant ainsi, ils sont parfaitement conscients des dégâts qu’ils provoquent chez leurs cibles. Ne sont-ils pas des journalistes avant tout. Or, la responsabilité moral et l’éthique du métier leur impose de vérifier leurs torchons avant de les diffuser. Ont-ils le courage de le faire? Alors que la boite de pandore a explosé, leurs semblants de pleurnicheries sont franchement affligeantes.

Aujourd’hui que leur président en chef, disons leur rédacteur chef, a stupidement dévoilé leur jeu, leur vraie mission et les a gracieusement livrés en pâture sur un plateau de télé, qu’ont-ils fait pour se dédouaner? La seule façon de se débarrasser de cette étiquette est de démissionner. Rien de tout ça. De simples communiqués pour faire semblant de protester et puis, chacun a repris son poste, devant son canon, avec le même acharnement. Sans scrupule aucun. La grande majorité n’a même pas exprimé le moindre sentiment. Personne n’a eu le courage de démissionner.

Le comble dans cette série de réactions, vient sans nul doute de la « société des journaliste» (SDJ) de RFI, qui a exprimé ses inquiétudes quant au sort de ses « correspondants » dans les différents régions du monde. Selon ladite société, les phrases de Macron « jettent soupçon et discrédit sur le travail de ces correspondants ». En lisant cette phrase, on ne peut pas ne pas se rappeler les intrigues des films d’espionnages. Dès qu’un espion tombe, se dévoile, le premier geste de son agence consiste à prendre les mesures nécessaires pour protéger ses informateurs, ses indicateurs, ses mouchards sur place et tente de les exfiltrer.

L’arme fatale au service de l’Elysée

Vous êtes, chers collègues, bel et bien l’arme fatale au service de l’Elysée. C’est vous que le gouvernement français utilise pour faire chanter les autres pays, pour diffuser des accusations graves contre des responsables étrangers sans aucun fondement, par des questions stupides et provocatrices qui vous sont communiquées via des intermédiaires, pour justifier le pillage de l’Afrique par la France, pour maquiller le visage laid de la France avant de le montrer au monde, pour monter des populations contre leurs dirigeants à travers des informations mensongères…

C’est votre voix, votre image, votre clavier que l’Elysée utilise pour préparer l’opinion à conquérir, envahir, renverser, faire chanter, justifier l’injustifiable, faire de la rumeur une « information avérée »… Bref, c’est vous que les dirigeants français utilisent comme fer de lance pour faire le sale boulot dont la France a besoin pour maintenir sa prédation, sa voracité en Afrique.

Vous le faites avec aisance et en parfaite connaissance de cause. Même quand vous avez des soupçons, vous foncez tête baissée parce que vous savez que vous êtes intouchables et que vous ne serez jamais condamnés. Votre mission est tellement précieuse pour la survie de la France, absolument clé comme l’a si bien souligné Macron, que vous méritez une protection rapprochées dignes des grands commis de l’Etat. Franchement, il n’ y a pas de quoi pavoiser.

Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler l’affaire des deux journalistes français qui voulaient faire chanter Sa Majesté Le Roi et qui ont été pris, par la police en flagrant délit, la main dans une enveloppe plein d’euros (40 milles euros chacun) et un engagement écrit de leur propre main de ne plus s’attaquer au Maroc en contrepartie d’une grosse somme d’argent. Il s’agit de Catherine Graciet du journal « le monde » et Eric Laurent pour ne pas les citer. Le scandale a eu lieu en 2015. Sept ans après, les deux journalistes ne paraissent avoir aucun souci. Ils se la coulent douce.

En dépit du flagrant délit attesté par la police française, des preuves incontestables et l’aveu en bonne et due forme des deux maîtres chanteurs, la justice française (apparemment indépendante d’après les racontars) n’a, pourtant, pas l’air d’être pressée pour juger cette affaire crapuleuse.

Le comble est que l’ensemble de la presse française qui évoquait cette affaire scandaleuse parlait de « soupçons » qui pèsent sur les deux escrocs, alors qu’ils étaient pris en flagrants délit, avec des preuves accablants et les aveux de ces prédateurs. Si c’était un Arabe ou un Africain qui avait fait ça, la presse bananières l’aurait descendu en flèche en le qualifiant de tous les mots dégradants du dictionnaires et il se serait déjà pourri en prison.

Même chose avec l’affaire portée par le Maroc devant la « justice » française concernant les accusations gravissimes adressées, comme par hasard simultanément et avec la même intonation, par plusieurs médias parisiens contre le Royaume dans l’affaire Pegasus… sans aucune preuve. Là encore, les accusateurs n’ont jamais été inquiétés. Normal. Pour service rendu à l’Etat, ils sont couverts. Il suffit de taper fort contre le pays récalcitrant.

Face aux intérêts, les valeurs à la poubelle

Il est de notoriété publique que les coups d’Etat qui ont été commandités sur le continent africain ont souvent été devancés par une campagne médiatique de dénigrement contre le dirigeant visé. Dès que ce dernier est remplacé, les éloges commencent à pleuvoir sur son remplaçant, pourtant amené au pouvoir sur des chars et installé dans le sang. Il n’est un secret pour personne que la France entretient et protège les pires dictateurs qui sévissent encore en Afrique, tant qu’ils sont dociles et obéissants.

Qui peut oublier la gaffe (une autre encore) faite à l’assemblée nationale le 12 janvier 2011, lorsque Michèle Alliot-Marie, alors ministre des affaires étrangères de Sarkozy, avait proposé « le savoir-faire de la police française » au dictateur tunisien Ben Ali, pour l’aider à « régler la situation sécuritaire », entendez par là : mater dans le sang la révolution qui ébranlait son régime ? Une intervention ignoble dans les affaires internes d’un pays souverain, en soutien à l’un des dictateurs les plus notoires des temps modernes, transmise en direct sur les ondes des radios et les écrans télés. Quelle effronterie ! Ils ne cachent même plus leur desseins.

Comment peut-on passer sous silence la décision du président Sarkozy, prise au nom de la France, de s’abriter sous l’aile de l’OTAN, pour aller détruire la Lybie et enfoncer son peuple dans un chaos qui perdure depuis une dizaine d’années ?

La seule exception qui confirme la règle dans ce guêpiers infecte est la voix, apparemment dissonante, de feu Jacques Chirac avec sa célèbre réplique instantanée en réponse à l’épiscopat français qui lui demandait de prendre ses distances par rapport à des régimes africains qui « pratiquent la fraude électorale, la confiscation des ressources (…), l’emprisonnement, parfois même l’élimination physique » (sic !!!). A cette demande malhonnête et pour le moins immorale, feu Chirac n’a pu retenir sa colère en affirmant : « Nous avons saigné l’Afrique pendant quatre siècles et demi. Ensuite, nous avons pillé ses matières premières ; après, on a dit : ils (les Africains) ne sont bons à rien. Au nom de la religion, on a détruit leur culture et maintenant, comme il faut faire les choses avec plus d’élégance, on leur pique leurs cerveaux grâce aux bourses. Puis, on constate que la malheureuse Afrique n’est pas dans un état brillant, qu’elle ne génère pas d’élites. Après s’être enrichi à ses dépens, on lui donne des leçons » (Le Monde 13 février 2007). Imparable M. Chirac.

Comme on pouvait s’y attendre, cette déclaration ne pouvait plaire à personne en France, à tel point que le journal « Le Monde » (encore lui), était contraint de faire appel à son gardien du temple le plus acéré, à savoir Jean-Pierre Tuquoi. Pour tenter de le discréditer et justifier l’injustifiable, il a qualifié M. Chirac de « bonimenteur ». Car, comme on le sait par expérience au Maroc, quand Tuquoi dégaine, on peut être sûr que la moitié de ses mots proviennent des notes émanant des services avec quelques bribes d’informations confidentielles envoyées comme une flèche empoisonnée à qui de droit, pour avertir le destinataire que s’il ne rentre pas dans le rang, ses commanditaires déverseront davantage de ragots, avant d’envoyer leur Bob Denard (tristement célèbre mercenaire français) pour faire le travail pour lequel il a été formé par ces mêmes services.

Ici, au Maroc, on n’en sait quelque chose en écoutant ce genre de mensonges et d’accusations gravissimes diffusés en boucles par toutes les tentacules de ces groupes. Devant nos écrans, quand on les regarde en train de déverser leur litanie de contrevérités et de simulacres avec un air condescendant, on est en colère certes, mais on a de la pitié pour eux, surtout pour les étrangers parmi cette clique que le régime français a réussi à capter par des salaires alléchants pour leur faire exécuter la sale besogne. Quelle déchéance !

Alors, arrêtez vos mesquineries et ne redites plus que vous ne saviez pas. Un peu de pudeur vous fera du bien.

S’il vous plait « mamma frança », prenez vos soldats, vos services de renseignement et vos Bob Denard et partez.

S’il vous plait « mamma frança », prenez vos soldats, vos services de renseignement et vos Bob Denard et partez. Arrêtez votre chantage et laissez les Africains se débrouiller tout seuls. Ils réussiront mieux sans vous. En tout cas, ils ne feront pas pire que ce que vous avez fait d’eux jusqu’à présent.

Pour cela, il y a 2 façons pour vous de quitter l’Afrique : ou vous partez en se serrant la main pour garder un minimum de relations amicales, ou vous sortez sous une pluie de « cailloux ». A vous de choisir le scénario qui vous convient : celui du Ruanda, du Gabon, du Togo, ou celui plus déplaisant pour vous, du Mali. En tout cas, les Africains sont décidés à se débarrasser de votre présence. Personne ne pleurera votre absence. Bon débarras.

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