vendredi 19 avril 2024

Il était une fois Mohammed Khair-Eddine

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Né en 1941 à Tafraout, Mohammed Khaïr-Eddine est décédé le 18 novembre 1995 des suites d’une longue maladie.

Très marqué par le séisme de 1960, il s’installe à Agadir en 1961 et y vit jusqu’à 1963. Il est chargé par la Sécurité sociale d’enquêter auprès de la population. Jeune écrivain, il fréquente ensuite le cercle des Amitiés littéraires et artistiques de Casablanca. En 1964, il fonde, avec Mostafa Nissaboury, le mouvement Poésie toute.

Il s’exile volontairement en France en 1965, et devient, pour subsister, ouvrier dans la banlieue parisienne. À partir de 1966, il publie dans la revue Encres vives et collabore en même temps à la revue Les Lettres nouvelles et à Présence africaine. En 1967, c’est la révélation de son roman Agadir, salué par le prix Enfants terribles, qu’avait fondé Jean Cocteau.

En 1979, il s’installe à nouveau au Maroc. Il meurt à Rabat le 18 novembre 1995, jour de la fête de l’Indépendance du Maroc.

Considéré comme l’un des plus grands écrivains et poètes de langue française au Maghreb, Mohamed Khaïr-Eddine est très connu des milieux littéraires, en particulier en France, où il a passé de longs séjours dans les années 60 et 70.

Œuvres

Khaïr-Eddine, qui s’était lié d’amitié avec de grands noms de la scène culturelle française, est l’auteur de plus d’une vingtaine de recueils et d’essais, dont notamment: «Agadir» (Ed.Seuil/Paris-1967), «Soleil Arachnide» (Seuil-1968), «Moi, l’aigre» (Seuil-1970), «Le Déterreur» (Seuil-1973), «Ce Maroc» (Seuil-1975), «Une odeur de Mantèque» (Seuil-1976), «Histoire d’un bon Dieu» (Seuil-1977), «Une vie, un rêve, un peuple, toujours errants» (Seuil-1978), «Résurrection des fleurs sauvages» (Ed.Stouky/Rabat-1984), «Légende et vie d’Agoun’Chich» (Seuil-1984), «Mémorial» (Ed. Cherche-Midi-1984).

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