jeudi 25 avril 2024

Affaires Pegasus : Une université américaine expulse un éminent chercheur, Citizen Lab pointé du doigt

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Le Citizen Lab d’Amnesty International est, encore une fois, pointé du doigt. Cette fois-ci, c’est Jonathan Scott, expert en cybersécurité, qui dévoile ses manœuvres douteuses.

Epinglé par le rapport de Jonathan Scott, chercheur à la Northcentral University en Arizona, mettant en doute ses révélations sur l’espionnage des indépendantistes catalans à l’aide de Pegasus, Citizen Lab a eu recours au lobbying pour l’expulsion de ce chercheur doctorant de son université; une méthode digne des régimes corrompus et dictatoriaux.

Tout a commencé quand Jonathan Scott a rédigé un rapport intitulé « Exposing Citizen Lab: Debunking CatalanGate »(Découvrir le Citizen Lab: démystifier le CatalanGate), qui a jeté le doute sur Catalangate (le nom donné aux révélations de Citizen Lab sur le soi-disant espionnage des indépendantistes catalans) et accusé Citizen Lab de mentir sur l’existence du scandale.

Le rapport de Jonathan Scott désapprouvant le Catalangate, révèle que le travail du Citizen Lab de l’Université de Toronto qui a alimenté la tempête politique qui a abouti au limogeage du directeur du CNI, Paz Esteban, est un document malsain avec des contradictions éthiques.

Scott, titulaire d’une maîtrise de Colorado Tech, a publié ses conclusions début juillet 2022 dans un document détaillé de plus de 60 pages.

Seulement voilà, le rapport de Jonathan Scott n’a pas plu à Citizen Lab et a provoqué son ire, et n’a trouvé de solution que de recourir aux services de ses lobbies, afin de faire expulser le doctorant de son université.

En effet, ayant été expulsé de l’université où il étudiait aux États-Unis pour une soi-disant violation du code de conduite, Jonathan Scott a avoué, via son compte sur Twiter, que cette mesure a été causée par le rapport controversé, qui a été « fortement critiqué par les experts en sécurité informatique pour contenir de fausses informations » selon ses détracteurs.

Dans son tweet, Scott a accusé des « influenceurs technologiques sur Twitter » d’avoir contacté des responsables de son université, la Northeastern University en Arizona (États-Unis), pour « leur dire des mensonges » sur lui et « motiver » cette expulsion.

« C’est la culture de l’annulation à son meilleur », a dénoncé Scott dans le même tweet. « J’ai refusé d’accepter les mensonges de la communauté de la sécurité informatique et les mensonges que Citizen Lab continue de répandre ». A-t-il souligné ajoutant que : « Je continuerai à enquêter et à démanteler les signalements d’organisations frauduleuses telles que Citizen Lab ».

Par ailleurs, la journaliste Irina Tsukerman, récemment expulsée de Twitter pour avoir diffusé de supposées « fausses informations contre Citizen Lab », a exprimé sa solidarité avec le chercheur et a évoqué l’affaire comme étant un exemple de «mal et de corruption».

Et Tsukerman d’ajouter : « Imaginez que les personnes à qui vous confiez votre cybersécurité et votre vie privée soient devenues un groupe obsessionnel, corrompu, cupide et fanatique », avant de conclure : »Avec ce comportement scandaleux, cruel et malveillant, ils discréditent le reste des professionnels. »

Il est à rappeler que, Jonathan Scott a également publié, le 4 juillet 2022, une recherche approfondie et détaillée fournissant des preuves accablantes pour nier les affirmations que Le Citizen Lab d’Amnesty International a fait dans son rapport « CatalanGate ».

Le lien du rapport ici.

C’est dire que « la magie s’est retournée contre le magicien », comme dit le proverbe arabe; d’autres révélations verront surement le jour incessamment et mettront à nu les turpitudes de ces ONG droit-de-l’hommistes, leur pseudos labo et leur porte-voix médiatiques, qui se sont réfugiés dans un silence estival inexplicable de peur de perdre en crédibilité, et ce après le rapport des députés européens qui a révélé récemment que pas moins de 22 pays européens utilisent « Pegasus » pour espionner les leurs!

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