jeudi 25 avril 2024

Revue de presse quotidienne de ce mercredi 10 août 2022

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi 10 août 2022:

L’Opinion

  • Les comptes publics de l’Etat demeurent confortables au premier semestre 2022. Selon AGR (Attijari Global Research), le déficit budgétaire s’est établi à 18,3 milliards de dirhams à fin juin 2022, en hausse de 11,1 milliards de dirhams en glissement annuel. Cette évolution s’est opérée en dépit d’une nette augmentation des dépenses de l’État dans un contexte inflationniste. Pour sa part, le Trésor est arrivé, à l’issue du premier semestre 2022, à contenir son besoin de financement à 22,1 milliards de dirhams grâce à l’amélioration des recettes fiscales de l’État et à la maîtrise du niveau des arriérés du Trésor à 3,8 milliards de dirhams. Les analystes d’AGR estiment que le déficit budgétaire du Trésor pourrait être maintenu en dessous des 6% du PIB durant l’année courante.

Le Matin

  • Bonne nouvelle pour les PME ambitionnant d’enclencher leur transition digitale. L’Agence allemande pour la coopération internationale et l’éducation au Maroc lance un programmé dédié au soutien de la transformation numérique de ces structures. Avec à la clé un diagnostic des besoins, une formation des compétences des entreprises bénéficiaires, un accompagnement technique et des financements.
  • La Direction générale de la Protection civile souligne que le bilan des noyades enregistrées du mois de mai au 15 juillet 2022 fait état de 9.482 personnes noyées, dont 32 sont décédées et 20 portées disparues. Durant la saison balnéaire 2021, quelque 33.061 personnes se sont noyées. 32.945 parmi elles ont été repêchées vivantes, tandis que 94 ont trouvé la mort et 22 étaient portées disparues, selon la même source. Les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Casablanca-Settat, et Rabat-Salé-Kénitra arrivent en tête des régions qui enregistrent le plus grand nombre de noyades. La DGPC souligne, par ailleurs, que la forte densité des baigneurs sur de nombreuses plages, la baignade en zones non surveillées, l’ignorance des consignes dictées par les nageurs-sauveteurs et la baignade en dehors des horaires de surveillance restent parmi les principales causes de noyade.
  • Le Comité provincial de développement humain (CPDH) de Khouribga a approuvé 146 projets d’un montant de plus de 20 millions de dirhams (MDH). Ainsi, dans le cadre du programme « amélioration du revenu et impulsion économique des jeunes », le CPDH a approuvé 125 projets d’un coût global de 12 MDH, auquel l’INDH contribue de 7 MDH. Ces projets sont répartis entre l’axe “amélioration du revenu” (43 projets) et celui relatif à “la création et la mise à niveau des projets d’inclusion économique des jeunes” avec 82 projets. Le CPDH a également validé 20 projets pour un montant de 13 MDH dont une contribution de 12,5 MDH de la part de l’INDH dans le cadre du programme “impulsion du capital humain des générations montantes”.

L’Économiste

  • La question de l’égalité dans l’héritage continue de raviver les passions. A l’instar de l’enquête L’Economiste-Sunergia, publiée en 2018, la récente enquête montre que les mentalités ont peu évolué sur ce sujet. 63% des personnes interrogées s’opposent toujours au changement des règles de succession pour accorder des parts égales du patrimoine aux héritiers mâles et femelles. La proportion du refus est élevée même chez les femmes, principales bénéficiaires de cette potentielle évolution. En face, sur le sujet de l’accès au marché du travail au même titre que les hommes, la majorité d’entre elles (81%) sont plutôt favorables.
  • La note de cadrage de la loi de Finances 2023 est venue avec son lot de surprises. Dans le but de stimuler le marché immobilier d’une part, et de garantir une généralisation du logement, le gouvernement, via le ministère de l’Habitat, compte proposer des aides directes aux éventuels acheteurs de biens immobiliers. Une initiative que d’aucun considèrent comme inopportune. «Cette mesure est plus politique qu’économique ou sociale», estime un notaire casablancais. « Au lieu de penser à une aide directe, le gouvernement devrait plutôt essayer d’alléger la pression fiscale et libérer le foncier », suggère Anis Benjelloun, vice-président de la Fédération marocaine des promoteurs immobiliers.

Libération

  • Le déficit de liquidité bancaire poursuit son allègement s’établissant à 93,7 milliards de dirhams (MMDH), au terme de la période allant du 27 juillet au 03 août, contre 97 MMDH une semaine auparavant, selon BMCE Capital Global Research (BKGR). S’agissant des avances à 7 jours, elles ont baissé de 3,36 MMDH à 38,34 MMDH, indique BKGR dans sa récente note hebdomadaire « Fixed Income Weekly ». Concernant les placements du Trésor, ces derniers ressortent en hausse comme l’indique l’encours quotidien maximal de 5,050 MMDH au 03 août, contre un encours quotidien maximal de 6,725 MMDH durant la période précédente, relève la note.

Al Bayane

  • Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) a tenu, jeudi, sa cent trente-cinquième session ordinaire, sous la présidence d’Ahmed Reda Chami. Cette session a été marquée par la participation de Mohammed Dardouri, Wali, Coordonnateur national de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) qui a fait une présentation de la troisième phase de l’INDH et sa contribution dans la valorisation du capital humain, indique le CESE dans un communiqué. Ainsi, après la réalisation de 43.000 projets des deux premières phases, la troisième phase s’articule autour de 4 programmes visant la consolidation des acquis enregistrés depuis son lancement (programme 1: parer aux insuffisances au niveau des infrastructures et des services sociaux fondamentaux, programme 2 : accompagner les personnes vulnérables et la promotion des jeunes et le renforcement du capital humain, programme 3 : améliorer le revenu et l’inclusion économique des jeunes et programme 4 : consolider le capital humain des générations futures), fait observer la même source.
  • L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) vient de lancer son portail FinTech, conçu pour accompagner les acteurs du secteur dans leurs projets et favoriser le développement des nouvelles technologies qui contribuent à la transformation du secteur financier. “Pour l’AMMC, soutenir l’attractivité du marché des capitaux c’est aussi l’ouvrir aux innovations de l’industrie financière », a souligné l’Autorité qui place l’accompagnement de l’innovation au cœur de son plan stratégique 2021-2023 et entend assister les porteurs de projets afin de favoriser le développement des nouvelles technologies dans le marché des capitaux marocain.

Al Massae

  • La valeur ajoutée agricole prévisionnelle devrait enregistrer une baisse de 14%, ce qui se traduirait par une baisse de points de croissance de 1,8, indique le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts. Compte tenu de la production définitive des céréales, de la performance de l’arboriculture, des cultures maraichères et des cultures de printemps ainsi que les effets positifs du programme d’atténuation des effets et de l’impact du déficit pluviométrique, notamment sur l’élevage, la valeur ajoutée prévisionnelle devrait enregistrer une baisse de 14%, précise le ministère dans un communiqué.

Al Alam

  • Le besoin de financement brut moyen par mois s’établirait à 13,4 MMDH au deuxième semestre 2022 (S2-2022), estime Attijari Global Research (AGR). « Sur la base des prévisions du besoin du Trésor par la Loi de finances (LF-2022) et du niveau de ses retombées estimées à 61 MMDH durant le reste de l’année 2022, nous estimons que le besoin de financement brut moyen par mois s’établirait à 13,4 MMDH au S2-2022, » indique AGR dans son dernier document « Research report fixed income » intitulé « vers une poursuite de la hausse des taux en 2022 ». Il s’agit d’un niveau relativement élevé qui devrait augmenter les pressions sur les Taux primaires, note AGR.

Bayane Al Yaoum

  • La France et l’Europe doivent œuvrer pour la mise en place d’une alliance rénovée avec le Maroc, qui pourrait devenir le pivot dans les relations entre le Nord et le Sud, souligne le politologue Abdelmalek Alaoui. Le Maroc est en train de changer de dimension et ambitionne d’asseoir son statut de ‘’nouvelle puissance’’ africaine, ce qui aura un impact multidimensionnel sur les relations nord-sud, à condition qu’une ‘’communauté de destins’’ puisse voir le jour entre les deux rives, affirme le président de l’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS), dans une analyse publiée par le média français « La Tribune », sous le titre « ce que signifie la trajectoire du Maroc pour la France et pour l’Europe ».

Al Ittihad Al Ichtiraki

  • Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé, mardi, la fin de la deuxième vague Omicron, après deux semaines consécutives de niveau de vigilance « vert faible » de la circulation communautaire du Covid-19 et le début de la phase post-vague ou la quatrième période intermédiaire. « Le Maroc a connu une quatrième vague de la circulation communautaire du Covid-19 qui a duré 11 semaines et a atteint son apogée dans les deux semaines du 20 juin au 03 juillet derniers », a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Mrabet, dans sa présentation du bilan bimensuel de la situation épidémiologique (05 juillet au 08 août 2022).

Al Ahdath Al Maghribia

  • Le Groupe arabe aux Nations Unies a salué, lundi, les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, en faveur de la question palestinienne. Cette déclaration a été faite par l’ambassadeur, représentant permanent de la Jordanie à l’ONU, Mahmoud Daifallah Hmoud, qui préside le Groupe arabe pour le mois d’août, lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée aux derniers événements survenus dans la bande de Gaza.

Assahra Al Maghribia

  • La demande des investisseurs en Bons de Trésor (BDT) a reculé de 16,1%, passant de 169 milliards de dirhams (MMDH) à 141,8 MMDH au terme du premier semestre de 2022, indique Attijari Global Research (AGR). « Après avoir enregistré un repli de 11,1% au S1-21, la demande des investisseurs en BDT a nettement reculé de 16,1% au terme du S1-22, passant de 169 MMDH à 141,8 MMDH sur cette période », indique AGR dans son dernier « Research report fixed income », intitulé « vers une poursuite de la hausse des taux en 2022 ». Et de soutenir que l’appétit des investisseurs pour les BDT poursuit sa tendance baissière initiée depuis 2019 en marge des anticipations de normalisation des Taux à moyen terme.
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