jeudi 18 avril 2024

La revue de presse des hebdos du samedi 30 juillet

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La Vie éco

Crowdfunding: un marché embryonnaire, en attente d’achèvement du paysage réglementaire

Le crowdfunding est encore à un stade embryonnaire au Maroc. D’ailleurs, le seul type de financement collaboratif auquel les projets marocains peuvent prétendre est le don. Toujours est-il que les statistiques montrent une croissance entre la période 2019-2021 et 2010-2014, selon le baromètre du crowdfunding, réalisé par le laboratoire d’innovation, Happy Smala et L’ESSEC Afrique, par le biais de son In-Lab Africa.

Il en ressort que 171 projets marocains ont été financés en 2 ans, via treize plateformes dont deux marocaines; les autres sont françaises, américaines et du Moyen-Orient. De plus, le montant total des fonds collectés a atteint 3,7 MDH sur cette période. En comparaison avec la période initiale, le nombre de projets financés était de 117 pour un montant global de 2,6 MDH.

La Nouvelle tribune

Maroc-BM: un accord de 500 M$ pour le renforcement du capital humain

Le Maroc et la Banque mondiale (BM) ont signé un accord de financement de 500 millions de dollars, représentant la première tranche du prêt consacré au renforcement du capital humain pour un Maroc résilient.

 Ce financement vise à améliorer la protection contre les risques sanitaires, les pertes de capital humain dans l’enfance et la pauvreté pendant la vieillesse, ainsi qu’à améliorer la gestion des risques climatiques et la résilience face aux événements catastrophiques.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa a relevé que la signature de cet accord de financement, permet de déployer la réforme la plus importante et la plus fondamentale qui concerne la société marocaine, initiée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Telquel

Investissements: le gouvernement appelé à accélérer la cadence

En 2022, la Loi de Finances a alloué 245 milliards de dirhams à l’investissement public. Un budget record. Il s’agit de 15 milliards de plus qu’en 2021, où il s’établissait à 230 milliards. Nous sommes loin des quelque 100 milliards de l’investissement privé, dont l’impact socio-économique, jugé très faible, est constamment décrié dans les rapports des institutions de gouvernance.

Pour parvenir a un essor sans précédent de l’investissement privé aux dépens du public, plusieurs facteurs d’attractivité devraient se préciser par voie réglementaire. Le dispositif principal offre quelques pistes de segmentation, sans plus de détails. En l’espèce, le gouvernement sera appelé à accélérer la cadence.

L’Etat se dit d’ailleurs prêt à distribuer un ensemble de primes, spécifiées dans ce même dispositif. Elles iront directement aux projets d’investissement privé dont le montant total, ou le nombre d’emplois stables à créer, seront supérieurs ou égaux à des seuils encore inconnus.

Finance news hebdo

Secteur industriel: les ingrédients pour réussir de nouveaux écosystèmes

Pour ne pas rester dépendants de l’agriculture et du tourisme qui sont vulnérables face aux différents aléas, le Maroc a fait de l’industrie une nouvelle locomotive pour son économie nationale. Certaines filières comme l’automobile ou l’aéronautique ont réalisé des pas de géants. Leur taux d’intégration n’a cessé de se développer au fil des ans.

D’autres activités s’inscrivent, elles aussi, dans un programme de développement ambitieux comme le textile, le cuir, la métallurgie, l’offshoring ou l’agroalimentaire.

Dernièrement, le département de l’Industrie a voulu propulser d’autres écosystèmes porteurs, à l’image de celui de la construction navale, militaire, des tracteurs agricoles, la valorisation des métaux ou la fabrication des cyclomoteurs.

 

 

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