mardi 16 avril 2024

AMDV : Human Rights Watch prend la défense des violeurs

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L’Association marocaine des droits des victimes (AMDV) a condamné, vendredi 29 juillet, les intrusions de HRW dans des dossiers juridiques.

« Human Rights Watch prend la défense des violeurs », a déclaré, le 29 juillet, l’Association marocaine des droits des victimes (AMDV), laquelle a condamné « fermement » le contenu d’un rapport publié le 28 juillet, « discriminatoire à l’égard des victimes d’agressions sexuelles » et qui « ne repose sur aucune base factuelle, juridique ou relative aux droits de l’homme.»

Pour l’association, il s’agit plutôt « d’une exploitation de dossiers traités par la justice marocaine » à dessein « d’induire en erreur l’opinion publique et de servir quelques agendas politiques. »

L’AMDV a dit condamner « l’ingérence irresponsable » de Human Rights Watch dans le système judiciaire marocain, au risque « d’affecter son indépendance ainsi que celle du pouvoir judiciaire, des institutions de l’État et des lois. »

Elle pointe également le « mépris injustifié à l’égard des rapports émis par des institutions nationales indépendantes reconnues », rappelant que l’AMDV a suivi tous les procès « de manière professionnelle. »

L’AMDV déplore que HRW « prenne le parti de défendre les violeurs en collaboration avec leur entourage et leurs soutiens », accentuant par cela « l’exclusion et la marginalisation des victimes » au point de « s’abstenir de les écouter » et de les considérer comme « instrumentalisées. » Une situation qui « menace leur dignité et accroît leurs souffrances psychologiques, sociales et économiques. »

L’AMDV rappelle par la même occasion que le prolongement des procès est dû aux demandes incessantes de la défense des accusés, mettant en évidence « le contexte politique employé en faveur des dossiers d’agressions sexuelles spécifiques afin de les exploiter pour un marketing bon marché des droits de l’homme. »

En conséquence, l’Association marocaine des droits des victimes « affirme sa détermination et sa fierté de défendre les victimes d’agressions sexuelles face aux violeurs et face à ceux qui font fi de leur douleur et de leur souffrance. »

« Dans le même contexte et pour une réponse détaillée au contenu du rapport, l’Association marocaine pour les droits des victimes organisera une conférence de presse le mardi 2 août », conclut le bureau exécutif de l’AMDV.

Condamnés pour des crimes de droit commun, en particulier sexuels, Human Rights Watch (HRW) a choisi, dans un rapport publié jeudi 28 juillet, de prendre la défense de quelques noms controversés. Dans ce document de 141 pages, elle s’appuie sur des conclusions politisées et sur des « entretiens » menés avec 89 personnes à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc, notoirement hostiles au royaume.

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