vendredi 29 mars 2024

Politologue tunisien : sous la conduite éclairée de SM le Roi, le Maroc est un pays de stabilité et de sécurité

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Dans un contexte mondial des plus incertains, le Maroc a pu s’affirmer en tant pays de stabilité, de sécurité et de sérénité, a affirmé le politologue tunisien, Mohamed Nejib Ouerghi.

« Il s’agit d’un pays uni sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ouvert et qui entrevoit l’avenir avec ambition et assurance », a-t-il souligné dans un entretien à la MAP à l’occasion du 23è anniversaire de la Fête du Trône.

Selon cet ancien PDG de l’agence tunisienne de Presse « TAP », les avancées accomplies par le Royaume sur tous les plans, politique, diplomatique, économique, social, témoignent de la profondeur du projet de société et de la pertinence des choix.

Manifestement au regard d’une conjoncture internationale et régionale difficile, des effets du covid-19, du conflit russo-ukrainien, de l’envolée des prix des produits alimentaires et énergétiques, le Royaume fait mieux que résister, a-t-il indiqué.

Il a fait observer que le Royaume est parvenu à engranger des réalisations, d’accomplir des avancées, d’accumuler des acquis et de conforter son positionnement que ce soit sur le plan régional ou continental.

« Stabilité politique, unité de sécurité, résilience aux chocs exogènes, anticipation, gestion parfaite des crises, mise en œuvre d’un nouveau modèle de développement, rayonnement sur le plan international et régional, ne sont pas de vains mots ou une simple vue de l’esprit », s’est-il réjoui.

D’après ce spécialiste dans les relations maghrébines et euro-méditerranéennes, il s’agit plutôt de réalisations physiques qui ont pu être accomplies grâce à une vision claire, une démarche bien conçue, à un pragmatisme avéré et à une détermination sans faille d’aller de l’avant sur la voie d’un développement soutenu et inclusif.

C’est sur le plan politique et international que le Royaume a réussi à accomplir des progrès tangibles qui lui ont valu le respect et la reconnaissance de la communauté internationale, a-t-il constaté.

Il a expliqué que le Maroc agit de plus en plus comme un acteur rationnel, choisissant ses options diplomatiques en fonction d’objectifs précis et en adéquation avec son intérêt national.

« Aujourd’hui, le Maroc se présente comme une puissance régionale qui compte et nul ne pourrait faire abstraction de son rang et de l’action qu’il mène pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la région », a détaillé M. Ouerghi.

Il a fait remarquer que manifestement, les réussites les plus importantes que le Maroc a réalisées concernent la large reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara, un dossier sur lequel Sa Majesté le Roi Mohammed VI a toujours tenu une position ferme et inflexible, soutenant que » la Marocanité du Sahara est une vérité aussi pérenne qu’immuable » et qu’elle « ne sera jamais à l’ordre du jour d’une quelconque tractation ».

Il a estimé qu’à cet effet, la reconnaissance internationale croissante de la légitimité de l’initiative marocaine d’autonomie comme solution « réaliste » et « durable » à ce conflit artificiel, la condamnation de plus en plus constante des activités des séparatistes et la multiplication des ouvertures consulaires dans les provinces du sud du Royaume témoignent du bien-fondé de la démarche adoptée par le Maroc pour le règlement de ce conflit.

« Ce qui corrobore le mieux la justesse et la pertinence des choix et orientations politique initiés par SM le Roi Mohammed VI, c’est à l’évidence le soutien et la reconnaissance de la communauté internationale à tout ce que le Maroc entreprend et propose », a fait remarquer cet ancien directeur de la rédaction du magazine tunisien « Réalités » et du journal « La Presse ».

Il a précisé que le témoignage du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken est à cet égard symptomatique de l’importance du rôle et de l’action joués par le Maroc sur la scène internationale qualifiant d’ »essentiel » le partenariat de Washington avec le Maroc.

Et d’ajouter que la diplomatie marocaine a prouvé son efficience dans la solution de nombreuses crises que ce soit au Sahel, en Libye ou dans la gestion de plusieurs dossiers au niveau global, particulièrement dans la lutte contre la pandémie du Covid-19 et la question du changement climatique.

En Afrique, le Royaume, qui est devenu un acteur incontournable, est désormais en mesure de jouer un rôle de locomotive pour une co-émergence harmonieuse du continent, a-t-il estimé.

Dans ce sens, il a relevé que le Royaume dispose d’atouts qui lui permettent de transformer ses avantages comparatifs en avantages compétitifs.

« La manière exemplaire dont le royaume a réorienté son outil industriel au plus fort de la crise sanitaire du Covid-19 en est la preuve la plus éloquente », enchaîne-t-il.

Sur le plan économique, le chercheur a fait savoir que les chantiers engagés par le Royaume sont en train de produire l’effet escompté, notant que le premier et non des moindres a trait à sa sécurité énergétique.

La fermeture unilatérale du gazoduc Maghreb-Europe par l’Algérie n’a produit aucun impact négatif au Royaume qui a réussi à relancer sa machine économique après la crise de Covid-19, et à faire son entrée sur le marché international du gaz naturel liquéfié, a-t-il poursuivi.

Selon lui, l’économie marocaine a retrouvé des couleurs, après le reflux de la covid-19, enregistrant une croissance de 7,9 % en 2021, après une profonde récession de 7,2 %.

En même temps, le Maroc s’est imposé comme l’un des principaux investisseurs internationaux en Afrique, avec des investissements directs étrangers (IDE) évalués à environ 4 milliards de dollars en 2020, a-t-il révélé.

Il a fait savoir que sur le plan social, le nouveau modèle de développement (CSMD) a listé quatre principaux axes de transformation : Economie diversifiée, capital humain renforcé, inclusion de tous et durabilité des territoires, estimant qu’aujourd’hui, les moyens sont mobilisés, nonobstant un environnement international incertain pour conférer à ce modèle effectivité.

Dans ce sens, il a rappelé que le royaume a prévu en 2022 un investissement public « record » de 245 milliards de dirhams avec un projet de loi de finances (PLF) qui « se base sur trois priorités : l’emploi, l’éducation et la santé ».

Il prévoit notamment la création de 250.000 emplois sur deux ans « en faveur des jeunes ayant perdu leur travail à cause de la crise dans les chantiers de travaux publics » et des aides en faveur de quelque 50.000 autres jeunes pour la création d’entreprises.

Avec un sens de pragmatisme et fort d’une vision claire et d’une unité sans faille, le Maroc poursuit sa marche dans la sérénité, la détermination et la confiance, a-t-il conclu.

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