vendredi 29 mars 2024

Afrique: ferme engagement royal envers les questions de l’environnement

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Le Maroc sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, n’a cessé de consacrer son ferme engagement envers les questions de l’environnement et du développement durable en Afrique, en favorisant la coopération en la matière avec les pays du continent et en consolidant son leadership au service de l’Afrique et du Citoyen africain.

Cet engagement de tous les instants en faveur des causes de l’environnement et du développement durable au niveau du continent africain s’affirme au fils des années alors que le Maroc et le peuple marocain s’apprêtent à célébrer la Glorieuse Fête du Trône.

Dans l’ensemble de Ses discours, le Souverain n’a eu de cesse d’insister sur la coopération sud-sud et l’intérêt porté aux pays africains frères, ce qui a fait du Maroc un leader continental soucieux de partager ses expériences et réalisations avec ses partenaires.

A la tête des expériences marocaines admirées et sollicitées par les autres pays du continent, figurent les réalisations dans le domaine de l’environnement et du développement durable, mais aussi la mise en place de mécanismes novateurs permettant le renforcement de la coopération décentralisée et le partage d’expériences en matière de développement urbain intégré.

Les différents événements internationaux et continentaux, organisés au cours de cette année en Afrique, ont été l’occasion de présenter certains aspects de l’engagement du Royaume du Maroc envers les questions vitales du continent, dont notamment la question environnementale.

A Nairobi, la capitale kényane, le Maroc a été élu, en mars de cette année Président de la 6ème Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA-6), pour un mandat de deux ans.

Le Royaume a été élu à la présidence de cette assemblée après sa désignation en tant que représentant du continent à ce prestigieux poste, relevant du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), la plus haute autorité en matière environnementale dans le système onusien, à l’issue d’un vote majoritaire reflétant un large soutien au sein du groupe africain.

Ce succès de la candidature du Maroc a été un couronnement de son engagement constant et de son choix irréversible en matière de protection de l’environnement et du développement durable et a consacré son rôle dans la mise en place d’initiatives en faveur du continent africain.

Cette élection a, une fois de plus, réaffirmé la crédibilité dont jouit le Royaume, sous la sage conduite de SM le Roi, pour continuer à porter la voix de l’Afrique au sein des instances internationales pour une action collective, juste et solidaire.

Deux mois plus tard, le Maroc a signé une participation fort distinguée à la 9ème édition du Sommet Africités, organisée par l’autre ville kényane de Kisumu.

Lors de cet événement, qui s’est tenu du 17 au 21 mai, le pavillon Maroc, les sessions thématiques et les side-events organisés par le Royaume ont volé la vedette en attirant de nombreux visiteurs, responsables et élus locaux.

Le Maroc a contribué activement à l’enrichissement des débats lors de cet événement continental, avec un accent particulier sur le développement durable et la coopération décentralisée.

L’un des moments forts de cette 9ème édition du Sommet Africités, a été le lancement, à l’initiative du Maroc, d’un réseau africain des agences urbaines et institutions similaires. Une initiative qui a récolté une large adhésion de plus d’une dizaine de pays africains.

Il s’agit d’un mécanisme favorisant la structuration et la coordination du partage des connaissances, expériences et bonnes pratiques de conception des villes et se veut également un espace de conception des politiques de planification urbaine favorisant un développement harmonieux et équilibré.

Lors du Sommet, de nombreuses conventions ont été signées au niveau du Pavillon Maroc avec des collectivités territoriales et des organisations de nombreux pays africains, dont notamment l’Ouganda, le Cameroun, le Togo, la Zambie, le Burundi et le Niger.

Plusieurs side-events ont également été organisés par le Maroc, ayant trait aux expériences réussies du Royaume, notamment en matière de gestion de déchets et aux villes vertes.

Les travaux de cette session ont été marqués par la présentation des fruits du Fonds africain d’appui à la coopération décentralisée internationale des collectivités territoriales (FACDI), mis en place en 2018 à Marrakech.

En effet, le FACDI, qui a financé 26 projets en deux années d’existence, a pour objectif d’appuyer la coopération décentralisée entre les collectivités territoriales marocaines et celles des pays frères. Il constitue un dispositif financier permettant d’accompagner la réalisation de projets de coopération et de partenariats.

Outre son aspect financier, ce Fonds représente un mécanisme novateur permettant le partage d’expériences et d’expertises et favorisant l’apprentissage par les pairs.

Lors de cet événement, plusieurs panels ont mis l’accent sur le Programme d’appui à l’amélioration de la performance des communes (PAPC), lancé par le Maroc en partenariat avec la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD), ainsi que sur les avancées des collectivités territoriales marocaines en matière de transformation numérique.

Pays hôte de la 8ème édition d’Afticités, le Maroc a considérablement aidé à réussir la 9ème édition de ce sommet, ce qui explique sa participation avec l’une des délégations les plus importantes.

S’inscrivant dans le cadre des Hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui ne cesse de prôner une coopération sud-sud, le Maroc ne manque aucune occasion pour confirmer son ancrage dans sa profondeur africaine et sa ferme volonté de placer le développement de la coopération avec les pays du continent en tête des priorités de sa politique.

Le Royaume, a, en effet, choisi une ligne de conduite claire en matière de coopération avec les pays africains, consolidant son appartenance africaine et confortant sa position en tant que leader au niveau continental sur de nombreux aspects. D’où l’intérêt de participer activement à des événements d’envergure au niveau continental et international, dans le but de favoriser l’échange, capitaliser sur les acquis, définir un intérêt commun et le structurer autour d’un outil opérationnel et accessible à tous.

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