mercredi 24 avril 2024

Cérémonie des CAF Awards à beIN Sports : Derradji et consorts s’obstinent à servir l’agenda des caporaux

-

C’est un secret de polichinelle: Le régime militaire algérien recourt aux journalistes du groupe qatari beIN Sports pour s’attaquer à son «éternel ennemi»: le Maroc. La plus célèbre brebis galeuse des caporaux au pouvoir à Alger n’est autre que le commentateur sportif Hafid Derradji. Mais pas seulement. D’autres sbires du régime vert kaki y travaillent et continuent de verser leur venin sur le Maroc tout en exploitant l’antenne de la chaîne arabe afin de servir l’agenda de la junte qui dirige l’Algérie.

Dernier exemple de la marocophobie de ces sbires-journaleux, ce scandale survenu le soir du jeudi 21 juillet à l’occasion de la cérémonie des CAF Awards tenue au complexe Mohammed VI à Rabat.

En effet, la voix de son maitre qui s’occupait de  l’interprétation simultanée sur la chaine beIN Sports, ayant l’exclusivité de transmettre cet événement, a délibérément et sans vergogne déformé le contenu du discours d’ouverture du président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe.

Conformément à la loi fondamentale de la CAF, amendée à Rabat il y a deux ans, qui interdit l’adhésion de tout pays non reconnu par les Nations Unies, Patrice Motsepe a prononcé à trois reprise « 54 pays africain », seulement voila, et comme le système militaire algérien dit que c’est 55 (en comptant la République-Illusion située à Tindouf),  le journaleux de la chaine qatari a prononcé la première fois «54 pays africain» avant de rectifier le tire, après s’être rendu compte que cela va déplaire à la junte militaire, et traduire/déformer les deux autres « fifty-four »  en « Khamssa Wa Khamsoune »(55 en arabe).

L’indulgence des patrons de beIN Sports va-t-elle enfin prendre fin?  Et mettre fin aux agissements de ces brebis galeuses des caporaux, qui profitent de leurs postes dans l’un des plus grands groupes de presse au monde pour verser leur venin sur le Maroc.

Rappelons que, la Confédération africaine de football (CAF) avait asséné un coup dur aux caporaux du pouvoir algérien, ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc, à quelques jours seulement du coup d’envoi de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations, Cameroun 2021, qui s’est tenue au du 9 janvier au 6 février 2022 à cause de la Covid-19. L’instance dirigeante du football africain avait, en effet, publié une carte complète du Royaume, y compris son Sahara.

Ce nouveau revers intervenait 9 mois après le coup de massue reçu par la junte lors du Congrès de la CAF, tenu le vendredi 12 mars 2021 à Rabat. Ce jour-là, les fédérations membres ont adopté à l’unanimité, un amendement de l’article 4 des statuts de la CAF, présenté par Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

Ledit article stipulait que l’adhésion à la CAF était ouverte à tous les représentants des ligues nationales africaines comme représentants officiels qui gèrent le football dans leurs pays. En vertu de l’amendement présenté par le patron du football marocain, seuls les représentants des pays indépendants et membres de l’ONU sont admis au sein de la CAF.

N’étant pas membre de l’ONU (et elle ne le sera jamais), la république fantomatique de la RASD avait perdu tout espoir d’intégrer l’instance suprême du football africain et faire partie de la famille du ballon rond dans le continent.

Avec la publication de la carte complète du Maroc, la CAF avait inflige une énième gifle à la pseudo RASD et au régime militaire algérien qui s’obstine à défendre une cause perdue.

Avant le discours de ce jeudi soir à Rabat, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe a affirmé, le 17 juillet courant, en Algérie devant le Président de la Fédération algérienne de football Djahid Zefizef que l’Afrique ne comptait que 54 nations. Une autre gifle à la junte et son rejeton illégitime, le Polisario…

- Advertisment -