vendredi 29 mars 2024

C24: Un pétitionnaire dénonce les graves violations des droits des femmes et des enfants dans les camps de Tindouf

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Un pétitionnaire a dénoncé à New York les graves violations des droits des femmes et des enfants commises par le « polisario » dans les camps de Tindouf, avec la « pleine complicité » du pays hôte, l’Algérie.

S’exprimant devant le Comité des 24 (C24) des Nations-Unis, Saad Bennani, a attiré l’attention de la communauté internationale sur le fait que dans les camps de Tindouf, « les femmes et les enfants ne sont pas épargnés par les pires formes de violence, y compris les violences physiques et psychologiques, commises par le +polisario+, avec la pleine complicité du pays hôte ».

Ainsi, a-t-il fait savoir, dans ce qui est devenu une réalité quotidienne tragique pour elles depuis des décennies, les femmes subissent de « graves violations » de leurs droits dans les camps de Tindouf.

« Elles sont détenues contre leur gré. Elles subissent toutes les formes de mauvais traitements, y compris les viols et les accouchements forcés. Certaines mères ont vu leurs enfants déportés, sans leur consentement, vers d’autres pays, où ils sont soumis à un lavage de cerveau et à un endoctrinement idéologique », a-t-il déploré lors de la réunion annuelle du C24.

Bennani a fait observer que l’esclavage est devenu un phénomène « général et banal » dans les camps de Tindouf, selon de nombreuses ONG et agences internationales de défense des droits de l’Homme.

« Divers rapports et témoignages ont révélé les formes contemporaines d’esclavage, de servitude et de privation que les femmes des camps de Tindouf endurent, en silence, depuis des décennies », a-t-il souligné, notant que les violations systémiques des droits des femmes ne sont malheureusement pas surprenantes, quand on sait que le soi-disant « chef du polisario », Brahim Ghali, a lui-même un long casier judiciaire, qui inclut des violences sexuelles et des viols, comme l’illustre le cas de Khadijatou Mahmoud.

En effet, a-t-il rappelé, le dénommé Ghali est poursuivi en Espagne pour crimes contre l’humanité, en plus d’autres actes de torture, d’assassinats et de disparitions forcées contre des civils.

Bennani a également pointé du doigt la situation désastreuse des enfants dans les camps de Tindouf, qui sont devenus l’une des plus grandes victimes du groupe terroriste armé le « polisario ».

« Au moment où nous parlons, des entraînements militaires de filles et de garçons, à des fins criminelles, terroristes et militaires, continuent d’avoir lieu dans les camps de Tindouf, par le +polisario+, avec la supervision du pays hôte, l’Algérie, au mépris total des droits de l’Homme et du droit humanitaire international, et en toute impunité », a-t-il dit. « Pire, ces enfants sont forcés de rejoindre des unités militaires, dotées de l’équipement militaire complet dont le combattant a besoin », a-t-il ajouté.

« Les réseaux sociaux ont révélé ces pratiques barbares et criminelles d’enrôlement d’enfants des camps comme enfants soldats, y compris des filles, par le +polisario+, sur le territoire du pays d’accueil, en violation flagrante du droit international et des droits les plus fondamentaux de l’enfant », ajoutant que le Statut de Rome de la Cour pénale internationale qualifie cela de crime de guerre. Même le site web du « polisario » a montré des photos et des vidéos d’enfants enrôlés militairement, a-t-il dit.

« Au lieu de leur offrir des connaissances et de les préparer à un avenir meilleur, le groupe armé +polisario+ leur enseigne la haine, la violence et la guerre », s’est indigné M. Bennani.

« Il est grand temps que la communauté internationale, en particulier les Nations Unies, demande au +polisario+ et au pays hôte des camps de Tindouf, l’Algérie, de rendre des comptes sur les violations perpétrées contre les femmes et les enfants dans ces camps », a-t-il conclu.

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