vendredi 29 mars 2024

Casablanca : Mise en échec d’une tentative de rupture du jeûne

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Les autorités locales de Casablanca et les forces de sécurité sont intervenues et ont mis en échec  la  tentative d’un groupuscule de jeunes qui s’apprêtaient à rompre ostensiblement le jeûne dans un lieu public (café), pendant le ramadan, et ce en violation des dispositions de l’article 222 du code pénal marocain, qui dispose que : « Celui qui, notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du Ramadan, sans motif admis par cette religion, est puni de l’emprisonnement d’un à six mois, ainsi que d’une amende ».

Quelques personnes ont été arrêtées et les autorités locales ont procédé à la fermeture du café, tant ce comportement constitue un affront flagrant et une provocation des sentiments des citoyens qui  jeûnent.

Le comportement de ces jeunes est motivé par des personnes réclamant les soi-disant libertés individuelles, oubliant que « la liberté des uns, s’arrête là où commence celle des autres ».

Dans tout pays l’ordre public, qui dicte la promulgation des lois encadrant la société, ne doit en aucun cas être violé ni troublé sous peine de poursuites pénales. Notre religion n’est absolument pas opposée aux libertés individuelles, toutes les libertés, dont celle de la conscience ; d’ailleurs, les marocains, en bons musulmans, tolèrent que des vieillards, des personnes âgées et des malades rompent le jeûne pendant le ramadan, sans être inquiétés, et créent même les conditions pour qu’ils prennent leurs repas afin de préserver leur santé. Car des preuves puisées du  Coran et la Sunna démontrent clairement que la législation islamique n’a pas pour objectif d’imposer aux gens des pratiques pénibles ni difficiles contrairement a ce que beaucoup  de détracteurs, voulant détourner les gens de l’Islam, laissent entendre. Allah le Tout-Puissant déclare qu’Il veut la facilité pour les êtres humains et qu’Il ne leur impose pas une difficulté en leur demandant de jeûner. « Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous. », (Sūrat al-Baqarah, No.2, Āyat 18).

Les Marocains sont connus pour leur vénération particulière du mois sacré du Ramadan plus que tous les autres préceptes de l’Islam, ne tolèrent pas ceux qui rompent le jeûne et considèrent ce comportement comme une violation des règles du  vivre ensemble, une provocation des sentiments des Marocains, une tentative de perturber l’ordre public et une menace pour la stabilité et la sérénité régnantes dans le pays .

Par leurs comportements provocateurs, ces «contrevenants», ont attiré l’attention des passants et des habitants des quartiers, des responsables des autorités locales et de la police qui les ont rappelés à l’ordre. Les citoyens ont exprimé leur approbation quant à l’arrestation de ces «déjeûneurs» en public et la fermeture du café, affirmant que ce qui s’est passé n’a rien à voir avec les libertés individuelles ou autres allégations avancées par ce groupuscule, puisque  les concitoyens, pour une raison ou une autre, qui ne peuvent ou ne veulent pas jeûner, sont libres, mais il leur est conseillé de le faire chez eux, en toute discrétion, par respect pour les jeûneurs car « la liberté des uns, s’arrête là où commence celle des autres ».

 

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