jeudi 28 mars 2024

Plan marocain d'autonomie: la position américaine est constante

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La position américaine au sujet de l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara est constante depuis plusieurs administrations US, a indiqué mardi le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Le plan marocain d’autonomie est l’unique solution que soutiennent les États-Unis d’Amérique et plusieurs autres pays comme l’Espagne récemment, l’Allemagne et d’autres États arabes et africains, a dit M. Bourita qui s’exprimait lors d’une conférence de presse avec son homologue américain, Antony Blinken, à l’issue de leurs entretiens à Rabat.

A ce propos, M. Bourita a rappelé le message adressé à SM le Roi Mohammed VI par le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, dans lequel l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend autour du Sahara, faisant état d’une « évolution positive que nous saluons et qui balisera la voie vers une nouvelle page dans le registre des relations entre les deux pays ».

Nullement « isolée », la position espagnole s’inscrit dans une dynamique internationale de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie comme solution réaliste et crédible du différend artificiel autour du Sahara, a poursuivi le ministre, affirmant que cette position est également « celle des États-Unis d’Amérique, de la France, de l’Allemagne et de plusieurs pays arabes et africains ».

Il est temps pour l’Europe de sortir de sa « zone de confort » en lien avec ce conflit, car « l’appui d’un processus visant à trouver une solution à un différend n’est guère un appui à son règlement », a soutenu M. Bourita, ajoutant qu’il « est facile de dire qu’on soutient ce processus alors que ce dernier pourrait durer des décennies ».

« L’essentiel en cette étape est de passer à des efforts orientés vers l’appui de l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine comme solution du différend artificiel autour du Sahara », a-t-il conclu.

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