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«Le Maroc a consenti d’importants efforts pour favoriser la modernisation de son secteur bancaire, à travers la réforme continue de son cadre juridique et institutionnel, en vue d’assurer une meilleure mobilisation de l’épargne et de faciliter l’accès des opérations économiques à des financements compétitifs», a souligné lundi à Marrakech, le ministre de l’Économie et des finances, Nizar Baraka.
«Une telle réforme est de nature à permettre également de mettre en place des mécanismes appropriés de prévention et de gestion des risques», a ajouté le ministre, dans une allocution lue en son nom, à l’ouverture des travaux du 28ème congrès de la Confédération Internationale des Banques Populaires (CIBP). Cet évènement, de deux jours, a été placé sous le thème: «quel type de stratégies de croissance peuvent envisager nos organisations membres pour le futur ?»
«Ces efforts de réformes visent à promouvoir l’inclusion financière, à améliorer la gouvernance du secteur bancaire et à favoriser l’accès des entreprises au financement», a-t-il expliqué, relevant qu’au plan de l’amélioration de l’accès de la population aux services financiers et grâce aux réformes mises en œuvre, le processus de bancarisation s’est renforcé pour atteindre 54% en 2011, avec pour objectif d’atteindre 65% à l’horizon 2016.
S’agissant de l’amélioration de la gouvernance du secteur financier, les pouvoirs publics ont lancé un vaste chantier de réformes du cadre juridique et institutionnel régissant l’activité bancaire, a fait savoir M. Baraka. Il a noté que ces réformes visent notamment à assurer une plus grande convergence de la législation marocaine vers le référentiel international, à renforcer l’autonomie des autorités de contrôle et de supervision du secteur financier et à améliorer l’accès des entreprises, tout particulièrement les PME et les TPE, au financement.