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Quelques jours après la fin de l’instruction avec la confrontation des protagonistes qui s’est déroulée au bureau du fameux juge Abdelkader Chentouf, l’affaire Ibrahimi a connu un tournant inattendu hier soir.
Selon les sources médiatiques, le syndicaliste Saïd El Hairech a été remis en liberté lundi 1er octobre à 22h. Il semble que le lobbying du Syndicat international des travailleurs du transport (ITF- International Transport workers’ Federation) a bien servi le secrétaire général du Syndicat UMT des transports.
A rappeler que les membres de l’ITF se sont réunis la semaine dernière à Casablanca pour soutenir El Hairech. «La seule accusation retenue à charge de Saïd El Hairech est l’entrave à la liberté du travail» nous informe une source proche du dossier.
«A la surprise générale, le reste des accusés n’ont pas bénéficié du même traitement et le dossier de Taoufik Ibrahimi et ses compagnons a été transféré vers la Chambre criminelle de Rabat. Malheureusement pour ces accusés, toutes les charges ont été retenues sauf celle liée à l’atteinte à la sûreté de l’Etat» souligne maître Chahbi, avocat de Taoufik Ibrahim.
A rappeler que les protagonistes de cette affaire sont accusés de lourdes charges : la constitution d’une bande criminelle, préparation pour l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, divulgation de secret professionnel, incitation et participation au sabotage d’établissement public et entrave à la liberté de travail».