samedi 30 septembre 2023

Pouvoir discrétionnaire des juges : Ben Hachem précise ses déclarations

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Lareleve.ma-MAP

 

  Le délégué général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion, Hafid Ben Hachem,  indique qu’il n’entendait pas, à travers ses déclarations au sujet du problème de surpeuplement des prisons, s’immiscer dans le pouvoir discrétionnaire des juges.

 

  Dans des précisions parvenues à la MAP, après la publication, lundi, par certains journaux d’articles au sujet de la position du Club des magistrats vis-à-vis de ces déclarations, le délégué général précise que si le Club des magistrats considère ses propos comme tels, il exprime ses regrets et formule ses excuses à l’ensemble du corps des magistrats auxquels il dit vouer du respect et considérer comme étant un facteur fondamental de l’action de la Délégation général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion.

 

  La même source fait, d’autre part, observer que le surpeuplement des prisons est un problème réel, qui entrave les efforts de réforme entrepris, sachant que l’une des solutions possibles pour en réduire l’acuité, consiste en la construction de nouvelles prions à une cadence bien plus élevée que celle de l’admission de nouveaux détenus dans les prions. Cela, ajoute-on, permettra d’assurer un lieu d’accueil et un lit pour chaque détenu, ce qui constitue la base de l’humanisation des conditions de détention et de préservation de la dignité des personnes.

 

  La Délégation générale rappelle, dans ce cadre, qu’elle n’épargne aucun effort pour aller de l’avant dans la réalisation des programmes de réformes et de gestion rationnelle du secteur pénitentiaire, conformément à la loi et dans le cadre de la coopération et du partenariat avec l’ensemble des secteurs concernés, en premier celui de la justice, dont les magistrats constituent le pilier et une composante non moins importante que la Délégation générale dans ses efforts pour assurer la réforme et la mise à niveau du secteur pénitentiaire.

 

  La Délégation générale signale, par ailleurs, qu’il n’y a pas lieu de parler de l’existence de lieux de détention administrative, car cette administration s’est fait remettre ce qui en reste par le ministère de l’Intérieur. Ces lieux ont été transformés en prions réglementaires que la Délégation s’emploie à restaurer et à réaménager afin de les rendre conformes aux conditions légales de détention

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