jeudi 25 avril 2024

Revue de presse du lundi 10 septembre 2012

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  L’essentiel de l’actualité nationale telle qu’elle a été relatée par les quotidiens marocains du  lundi 10 septembre 2012 :

 

AUJOURD’HUI LE MAROC

 

-Loi sur les délais de paiement : Les craintes de la CGEM. La CGEM a obtenu gain de cause. Avec l’adoption de la loi 32-10 sur les délais de paiement, une mission de longue haleine vient d’être bouclée. Aussi, grâce à l’adoption d’un taux de pénalité dissuasif, soit le taux directeur de Bank Al-Maghrib majoré de 7 points de base, la loi sur les délais de paiement est désormais un atout de taille pour préserver la trésorerie et la compétitivité des entreprises marocaines. Cependant, les chefs d’entreprises restent sceptiques à l’idée de trainer leurs clients en justice, principalement en raison de la crainte des représailles.

 

-Les jeunes de l’Istiqlal en colère contre l’instrumentalisation de la Chabiba par son secrétaire général: Des démissions au sein de la commission centrale de la jeunesse istiqlalienne. A moins de deux semaines de la tenue de la réunion des 1.000 membres de la commission centrale de l’Istiqlal pour élire le successeur d’Abbas El Fassi, la lutte entre les deux camps continue à faire rage. La confrontation n’épargne aucune des instances du parti. Ces dernières semblent divisées en deux entre partisans du candidat Hamid Chabat, SG de l’UGTM, et partisans d’Abdelouahed El Fassi, membre du bureau exécutif et fils du fondateur du parti. Mais, aujourd’hui la jeunesse de l’Istiqlal se trouve plus que scindée en deux, « manipulée » et partiale dans son positionnement, perdant par là toute crédibilité.

 

 

LIBERATION

 

-Grogne des médecins internes et résidents : Grèves dans les CHU à partir d’aujourd’hui. Les centres de consultation des quatre Centres hospitaliers universitaires (CHU) du Maroc ne fonctionneront pas à partir d’aujourd’hui jusqu’au vendredi prochain. La raison: les médecins internes et résidents seront en grève pour réclamer d’une part, le versement de leurs salaires des dix derniers mois pour les premiers et des huit derniers mois pour les seconds et d’autre part, dénoncer l’insécurité qui règne au sein des établissements hospitaliers. Les protestataires demandent également une couverture médicale, le versement d’une indemnité de garde ainsi que l’amélioration de leurs conditions de travail.

 

-Parole de ministre: Les enseignants du public seront bel et bien privés du privé. « Il n’est pas question de revenir sur l’arrêt qui interdit provisoirement aux enseignants du public d’exercer dans le secteur privé ». Le ministre de l’Education nationale est catégorique là-dessus. En effet, depuis la réunion qui s’est déroulée vendredi au siège du ministère entre le ministre et les différents corps représentant les écoles privées, une confusion totale s’est installée à ce sujet. De déclaration en contre-déclaration et de rumeur suivie de silence, c’était le flou total. Le ministre de l’Education nationale a clarifié dimanche ce dossier en précisant qu' »il n’y a aucune rétraction à ce sujet » et que « l’arrêt sera appliqué à partir de cette rentrée ».

 

 

AL BAYANE.

 

-Rentrée sociale: L’accord du 26 avril remis sur la table du gouvernement. A quelle sauce la prochaine loi de finances sera-t-elle accommodée? Dans un contexte économique assez difficile, le gouvernement de Abdelilah Benkirane doit se creuser les méninges pour répondre aux multiples revendications sociales, notamment celles des syndicats. Inscrivant son action dans une approche anticipatrice, le pouvoir exécutif a ainsi convié les centrales syndicales pour un nouveau round de négociations afin de sonder leurs attentes.

 

 

L’ECONOMISTE

 

-Cliniques privées: Capital fermé, réforme avortée. Ce fut l’un des projets les plus ambitieux de la réforme Baddou. L’ex-ministre istiqlalienne de la Santé avait eu la judicieuse idée d’ouvrir le capital des cliniques privées. L’idée était d’introduire plus de concurrence dans ce secteur et casser le monopole médical sur l’investissement. Une réforme qui a avorté en raison des résistances de la corporation. L’actuel ministre, El Houcine El Ouardi, osera-t-il y faire front?

 

-El Ouafa abandonne l’interdiction des heures sup. Même s’il a tenté de calmer les esprits, Mohamed El Ouafa n’a pas réussi à dissiper le malaise provoqué par sa circulaire interdisant l’exercice des heures supplémentaires aux professeurs du public dans l’enseignement privé. Le ministre de l’Education nationale, réuni vendredi dernier avec les opérateurs, a promis de lever l’interdiction. Un pas en arrière intervenu, deux jours seulement, après la publication de la note circulaire qui a soulevé un tollé auprès des écoles privées, lesquelles ont brandi la menace d’une année blanche faute d’enseignants. La mesure sera ainsi levée avant même d’être appliquée. Pour autant, le climat de méfiance est installé.

 

LE MATIN DU SAHARA ET DU MAGHREB

 

-Emploi: les diplômés chômeurs promettent un automne chaud en protestations. Décidément, c’est le calme qui précède la tempête. C’est du moins que l’on puisse dire pour qualifier la situation actuelle dans la rue marocaine. Le gouvernement aura du mal à affronter tous les mouvements de protestations prévues pour cette rentrée sociale. Si les syndicats affûtent déjà leurs armes en attendant le nouveau round de négociations pour rompre la trêve sociale et démarrer les débrayages, les diplô més chô meurs se préparent déjà à investir les grandes artères de la capitale pour faire valoir leur principale revendication, à savoir le recrutement direct et sans condition dans la fonction publique.

 

ASSABAH

 

-Des dirigeants PJDistes entrent en contact avec Ilias El Omari et la direction du PAM pour conclure une « trêve » et mettre fin à la guerre médiatique enclenchée entre les deux formations. Des sources au sein du PJD ont indiqué que ce dernier préfère se focaliser durant la prochaine étape sur les questions de gestion de la chose publique au lieu d’être traîné dans des polémiques qui permettraient à ses adversaires politiques d’en profiter pour lui porter atteinte.

 

-Scandale sans précédent à la prison locale de Tanger: Un détenu, n’ayant pas purgé la totalité de sa peine, quitte l’établissement pénitentiaire par erreur. Une source sûre indique qu’une commission centrale enquête sur cette affaire, précisant que les premières investigations ont montré que le détenu a usurpé l’identité de son frère détenu aussi dans la même prison et qui allait sortir après avoir purgé sa peine d’emprisonnement.

 

-Hafid Benhachem, délégué général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion, suscite l’ire des magistrats par ses déclarations sur le surpeuplement dans les prisons, en imputant cette situation au recours exagéré par les juges du parquet général et d’instruction à la détention préventive. Dans un communiqué du Club des magistrats du Maroc, ce dernier a qualifié les déclarations de Benhachem d' »ingérence flagrante dans les prérogatives du pouvoir judiciaire ».

 

-Les familles des martyrs et des portés disparus du Sahara sollicitent l’arbitrage royal après avoir échoué à convaincre des responsables gouvernementaux et des instances nationales de défense des droits de cette catégorie de la justesse de leur dossier revendicatif. L’Association nationale des familles des martyrs, des portés disparus et prisonniers du Sahara marocain indique que ces familles demandent l’arbitrage royal concernant leur dossier.

 

AL MASSAE

 

-Le gouvernement rencontre les professionnels pour éviter une augmentation du prix du pain: L’Exécutif a anticipé une éventuelle hausse des prix du pain de la part des propriétaires de boulangeries et tenu une réunion avec les professionnels du secteur pour donner un nouveau souffle au contrat-programme signé par le gouvernement sortant et qui stipule plusieurs engagements à honorer par les deux parties.

 

-Le Club des magistrats du Maroc tire à boulets rouges sur Hafid Benhachem et révèle l’existence de prisons « non conformes à la loi » dans plusieurs villes du sud du Royaume, précisant que des individus sont incarcérés de manière illégale dans ces prisons qui ne sont pas sous le contrôle du ministère de la Justice, et dans des « conditions inhumaines ». Cette réaction des magistrats intervient en réaction aux propos de Benhachem dans lesquels il endosse la responsabilité du surpeuplement des établissements pénitentiaires au recours excessif, par les juges, à la détention préventive au lieu des autres moyens et procédés alternatifs.

 

AL KHABAR

 

-Le ministre de l’Education nationale, Mohamed El Ouafa, revient sur la décision d’interdire aux enseignants du secteur public de faire des heures supplémentaires dans le secteur privé mais à des conditions. La ligue de l’enseignement privé a affirmé, après une réunion avec le ministre de tutelle tenue vendredi dernier, que ce dernier a expliqué que la décision concerne les enseignants qui ne respectent pas les lois en vigueur, ajoutant qu’il a autorisé les établissements de l’enseignement privé à bénéficier des prestations des enseignants du public à condition de lui faire parvenir la liste des noms des enseignants qui coopèrent avec les établissements privés.

 

-Abdelouahed El Fassi se dit prêt à retirer sa candidature dans la course au secrétariat général de l’Istiqlal, en faisant allusion à Karim Ghellab pour briguer ce poste. Des sources istiqlaliennes indiquent qu’El Fassi a annoncé à ses proches qu’il était prêt à retirer sa candidature en contrepartie d’un consensus autour d’un jeune dirigeant de l’Istiqlal, en l’occurrence Karim Ghellab, pour présider aux destinées du parti.

 

-Une réunion des dirigeants de la majorité pour éviter tout ce qui est de nature à perturber l’action du gouvernement: Les secrétaires généraux des partis de la coalition gouvernementale ont indiqué qu’ils tiendront, la semaine prochaine, une réunion en présence des membres des bureaux politiques des quatre formations de la coalition en vue de consolider les relations entre leurs directions, accélérer le rythme de l’action gouvernementale et réaliser les différents chantiers de réformes.

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIA

 

-Les pressions exercées par les professionnels du secteur de l’enseignement privé contraignent Mohamed El Ouafa à revenir sur sa décision d’interdire les enseignants du public de dispenser des heures supplémentaires dans le secteur privé. A la suite d’une réunion avec les représentants de l’enseignement privé, le ministère de l’Education nationale a décidé de continuer à autoriser aux enseignants publics de dispenser des cours dans le secteur privé à condition que chaque établissement remplisse le formulaire mis en place à cette fin.

 

-Mohamed Najib Boulif aux professionnels des boulangeries: « Pas d’augmentation des prix de la farine ». Le ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance a appelé les représentants des propriétaires des boulangeries et pâtisseries, lors d’une réunion tenue vendredi dernier, à ne pas se préoccuper des rapports de la Banque mondiale et de la FAO », précisant que le gouvernement reste vigilant et interviendra le moment opportun pour faire face aux effets de la fluctuation des prix de blé sur le marché international. Il a également souligné que l’Exécutif s’engage à préserver la stabilité des prix de la farine sur le marché national.

 

-Le gouvernement entame sa rentrée politique avec des Caisses sociales au bord de la faillite. Ainsi, le spectre des grands dysfonctionnements financiers avec en tête ceux concernant les caisses sociales, dont la Caisse de compensation, a dominé la réunion des secrétaires généraux des partis politiques de la majorité gouvernementale, tenue récemment à Rabat.

 

ANNAHAR AL MAGHRIBIA

 

-Le Chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane reconnaît la lenteur de l’action gouvernementale et de la cadence de rendement de ses ministres, en raison d’un manque de coordination entre les composantes de la majorité. Lors d’une réunion tenue récemment, les leaders de la coalition gouvernementale ont souligné la nécessité de renforcer la coordination entre les instances dirigeantes de leurs partis afin d’accélérer le rythme d’action du gouvernement et mettre en oeuvre les différents chantiers de réformes.

 

-Hamid Chabat ouvre le feu sur Abdelouahed El Fassi et déclare que l’ère de la succession par héritage du poste de secrétaire général du parti de l’Istiqlal est « révolue ». Lors d’une rencontre, tenue vendredi à Marrakech, Chabat a souligné que le parti a besoin aujourd’hui d’une direction forte et solide.

 

-Les boulangeries mettent en garde Abdelilah Benkirane contre une « crise du pain ». Des voix au sein de l’Association des propriétaires de boulangeries modernes (APBM) se sont élevées en menaçant d’escalade l’Exécutif qui a rejeté l’ensemble des propositions de l’association portant sur la révision de la marge de leurs bénéfices. Selon l’APBM, la réunion, tenue récemment entre le ministère chargé des Affaires générales et de la gouvernance et la Fédération nationale des boulangers-pâtissiers du Maroc, n’a apporté rien de nouveau ou de concluant.

 

AL MOUNAATAF

 

-Le ministère de l’Education nationale revient sur la décision d’interdire aux enseignants du public de faire des heures supplémentaires dans les établissements d’enseignement privé, et ce suite à la réunion du ministre de tutelle avec la Ligue de l’enseignement privé au Maroc. En contrepartie, le ministre a exigé de ces établissements privés de faire parvenir au ministère les listes complètes des enseignants autorisés à coopérer avec leurs établissements.

 

AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI

 

-Le ministre de l’Education nationale, Mohamed El Ouafa tire à boulets rouges sur les « lobbies » de l’enseignement privé et les accuse de mensonge tout en les défiant de l’affronter lors d’une émission télévisée. Il a par ailleurs démenti catégoriquement être revenu sur sa décision visant à interdire les enseignants du secteur public à dispenser des heures supplémentaires dans les écoles privées, soulignant que sa décision est « irrévocable ».

 

AL ALAM

 

-Polémique et échange d’accusations entre le Club des magistrats du Maroc et la délégation générale de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion sur la partie responsable du surpeuplement au sein des prisons. Ainsi, le Club des magistrats a vigoureusement dénoncé les déclarations de Hafid Benhachem, dans lesquelles il a accusé les juges de recourir de manière excessive à la détention préventive au lieu des autres peines alternatives.

 

ATTAJDID

 

-Le ministère de l’Education nationale se charge, au lieu de ses délégations régionales, de délivrer les autorisations aux enseignants du public pour coopérer avec les établissements d’enseignement privé. Abdelhadi Zouiten, vice-président de la Ligue de l’enseignement privé a indiqué que le ministre s’est engagé à soutenir les établissements privés dans la formation de leurs cadres pédagogiques pour permettre aux écoles privées d’auto-satisfaire en enseignants permanents et par la suite mettre en application la note ministérielle relative à l’interdiction aux enseignants du public de dispenser des heures supplémentaires dans le privé.

 

RISSALAT AL OUMMA

 

-Lancement cette semaine de nouveaux rounds du dialogue social entre le gouvernement et les syndicats, après une interruption de quelques mois sur fond d’échec des précédentes négociations entre les deux parties sur un ensemble de dossiers, notamment l’éducation, la santé, les collectivités locales et la fonction publique.

 

ASSAHRAE AL MAGHRIBIA

 

-Des dossiers « chauds » à l’occasion de la rentrée politique et sociale: La coalition gouvernementale promet d’insuffler un nouvel élan au dialogue avec l’opposition et les syndicats. L’instance de la présidence de la coalition gouvernementale a examiné, vendredi dernier à Rabat, un certain nombre de questions relatives à la rentrée politique ainsi que les mesures d’urgence qui seront entreprises par l’Exécutif à l’occasion de cette rentrée ou dans le cadre de l’élaboration du projet de loi de Finances 2013, notamment dans une conjoncture internationale difficile.

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