Lareleve.ma-Mohamed Boudari(photos Abed Chaer)
Les associations ne comptent pas rester les bras croisés. Après l’émission en juillet d’un projet de circulaire par Lahbib Choubani, ministre chargé des relations avec le Parlement et la société civile qui tente de jeter un discrédit sur le travail accompli depuis des décennies par le mouvement associatif.
400 associations montent au créneau et estiment qu’il y a eu une confusion entre la dilapidation des deniers publics et le financement de leurs activités.
A cet effet, les associations initiatrices de la « Déclaration de Rabat » appellent l’ensemble des voix et forces démocratiques à engager un débat national qui vise à élaborer des propositions collectives et largement concertées pour une réforme globale qui va dans le sens du renforcement des libertés et de l’autonomie du mouvement associatif.
A noter que la commission du suivi de la «Déclaration de Rabat» a organisé un point de presse le 08 aout 2012, dans le cadre de ses concertations avec les différents acteurs concernés par les discussions ouvertes sur les enjeux et défis affrontés par le mouvement associatif marocain.
Le rendez-vous a été également l’occasion pour clarifier le point de vue des associations démocratiques autours du débat sur la position et le rôle de la société civile dans le contexte présent, et ce conformément aux dispositions des articles 12 et 13 de la constitution du 1et juillet 2011.
Les participants ont souligné entre autres, le droit effectif de participer à la mise en œuvre des dispositions et principes consacrés par la nouvelle constitution et la promotion de la démocratie participative et la détermination des priorités compte tenu des impératifs actuels…
Il est à souligner que la «Déclaration de Rabat» a été signé à Rabat le 11 avril 2012, par plus de 40 associations et forums. à travers ce document, et face aux sorties médiatiques, voire aux initiatives de certains membres du gouvernement, notamment El Habib Choubani et Bassima Hakkaoui qui, pris dans l’avalanche de publications, ont estimé bon de faire planer le doute sur la sincérité et la transparence des actions des associations, ces ONG ont crié au scandale et déploré cette façon de faire gouvernementale qui tend à jeter le discrédit sur le travail accompli depuis des décennies par le mouvement associatif.
« Il s’agit de recadrer le débat et sortir de la perversité des discours et des assimilations tendancieuses entre la rente et le droit ». Peut-on lire sur le document.