jeudi 25 avril 2024

Revue de presse du jeudi 26 juillet 2012

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  L’essentiel de l’actualité nationale telle qu’elle a été relatée par les quotidiens marocains du jeudi 26 juillet 2012:

AUJOURD’HUI LE MAROC

 

-Partis politiques : faire la rupture ou disparaître. RNI, Istiqlal et USFP. Trois modèles différents dont la situation actuelle reflète la crise que traverse la vie partisane au Maroc. L’Istiqlal vit une guerre de clans pour la succession de Abbas El Fassi, l’USFP repousse indéfiniment le congrès pour éviter l’implosion, le RNI affaibli par des luttes intestines. L’existence de partis affaiblis n’est actuellement dans l’intérêt de personne. Ce dont a besoin le Maroc dans le contexte régional et local d’aujourd’hui, c’est bien de partis capables d’assumer la transition démocratique consacrée par la Constitution.

 

-Le passage de Benkirane devant les deux Chambres du parlement remis en cause : Les séances de questionnements mensuelles reportées jusqu’à nouvel ordre. Cette fois-ci, le report risque de durer beaucoup plus longtemps, ou du moins, jusqu’à ce que le gouvernement parvienne à trouver une solution réglementaire à la problématique actuelle. En effet, des divergences ont refait surface entre les partis de la majorité et ceux de l’opposition sur le partage du temps de parole entre les députés et le Chef du gouvernement.

 

 

L’ECONOMISTE

 

-Recettes fiscales: La TVA repasse au premier rang devant l’IS. Grand changement dans la structure des recettes fiscales. La mutation s’est opérée en faveur de la fiscalité directe, signe que le réajustement de la répartition de la charge fiscale entre les contribuables commence à porter ses fruits. Cette montée en charge des impôts directs est un indicateur d’un changement structurel, elle signifie que le système entre dans la phase de la transition fiscale.

 

 

-Financement des partis : Subventions au « mérite ». Les partis politiques sont désormais fixés. Le décret d’application relatif à la répartition des subventions de l’Etat vient d’entrer en vigueur. Le texte a mis en place des critères pour déterminer le montant accordé à chaque formation. Une dotation forfaitaire pour chacun, à condition de participer aux élections. Le nombre de voix et de sièges obtenus seront décisifs pour la répartition de l’essentiel de l’enveloppe dédiée au soutien des partis. Ceux-ci ont droit à une subvention annuelle pour couvrir les dépenses de gestion, et une autre tous les quatre ans, à l’occasion de l’organisation des congrès nationaux.

 

LE MATIN DU SAHARA ET DU MAGHREB

 

-Lutte contre la corruption : Les députés PJD prô nent de doubler les peines. Le PJD veut durcir les sanctions contre les corrupteurs et les corrompus. Une proposition de loi, dans ce sens, a été préparée par son groupe parlementaire et soumise au bureau du Parlement, il y a quelques semaines. Le texte, qui a pris son chemin vers la commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme, devrait être débattu incessamment. Le projet en question propose d’amender et de compléter certaines dispositions du droit pénal qui statuent dans les affaires de corruption et d’abus de pouvoir. Ce texte vise trois principaux objectifs. D’abord, durcir les sanctions frappant les crimes de détournement de deniers publics, de corruption et d’abus de pouvoir. Il s’agit ensuite d’élever les amendes afin d’en faire un outil de dissuasion. Et enfin, de ne pas faire subir le procès à toute personne qui a été obligée de payer un pot-de-vin et qui a porté plainte.

 

LIBERATION

 

-Trop peu de lits et de personnel soignant pour les Marocains : La santé entre les élans ministériels et la réalité du terrain. « Les établissements hospitaliers ne sont pas à la hauteur des attentes de la population ». C’est une bribe de réponse à une question orale concernant l’état des hôpitaux et destinée au ministre de la santé, Houssein El Ouardi devant la Chambre des Conseillers. Et d’ajouter que la santé nécessite beaucoup d’efforts pour atteindre le seuil indispensable et souhaité par les patients. Les aspirations et les vœux du ministre sont là mais les attentes des citoyens se font également pressentes. L’idéal serait que les unes parviennent à se mettre au diapason des autres.

 

AL BAYANE

 

-Le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls au Maroc : sécurité et immigration en question. Le ministre de l’intérieur français entame à partir de ce jeudi une visite de travail de deux jours dans le Royaume. Avec un programme chargé, le représentant de l’Hexagone devrait rencontrer le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Toufiq. Une rencontre est également prévue entre Valls et son homologue marocain, Mohand Laenser et le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Cherki Draiss. Les deux parties vont éventuellement débattre de divers axes de la coopération bilatérale entre les deux pays, notamment celle qui porte sur l’aspect sécuritaire. Les menaces terroristes et aussi celles des narcotrafiquants sur toute la région méditerranéenne contraignent Rabat et Paris à renforcer davantage leur coopération en la matière.

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIA

 

-Le ministre de l’Enseignement supérieur, Lahcen Daoudi, reviendra-t-il sur l’annulation de la gratuité de l’enseignement? Un responsable au ministère déclare que « la gratuité se poursuivra et le paiement des études est une idée à débattre », ajoutant que « nous avons besoin en revanche de la contribution et du soutien des familles aisées pour le financement des études de leurs progénitures ».

 

-Les trois gendarmes filmés au moment de leur encerclement par des citoyens en colère qui les ont accusés de recevoir des pots de vin, déférés devant un tribunal militaire et des sources indiquent que les investigations menées par les éléments de la police judiciaire relevant de la Gendarmerie royale à Nador se poursuivent toujours pour l’identification de la personne qui a filmé cette vidéo.

 

AL MASSAE

 

-Les aveux de Khalid Alioua devant la BNPJ: L’ancien PDG du CIH a déclaré devant les éléments de la police judiciaire qu’il a acquis les deux appartements appartenant au CIH de manière « normale » et conformément à la procédure légale suivie par l’établissement bancaire et a démenti en bloc toutes les accusations de dilapidation de deniers publics.

 

-Les questions de la « bataille religieuse » entre les communautés marocaine et algérienne établies en France et l’immigration au centre des entretiens du ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls avec les responsables marocains. Le responsable français devra rencontrer le Chef du gouvernement ainsi que les étudiants de l’Institut royal de police et de l’Institut royal de l’administration territoriale.

 

-Climat de tension entre la majorité et l’opposition qui doivent décider du sort à réserver au rapport « noir » sur la situation dans la prison d’Oukacha, et ce lors d’une réunion de la commission d’enquête consacrée à l’examen de la possibilité d’examiner ce rapport en plénière à la Chambre des représentants, alors que des sources de la commission font état de discussions chaudes entre ses membres suite aux pressions exercées sur eux pour enterrer ledit rapport.

 

ASSABAH

 

-Driss Radi, président du groupe de l’UC à la Chambre des Conseillers, appelle le ministre de la Justice Mustafa Ramid à diligenter d’urgence une enquête concernant certains jugements « sévères » prononcés par une instance judiciaire à Kénitra, qui vont jusqu’à 700 ans par semaine. Quant à Ramid, il a lui même reconnu l’existence de jugements contradictoires prononcés par des tribunaux différents concernant les mêmes affaires.

 

-Le Parti de l’Istiqlal menacé de dissension: La crise autour du poste de secrétaire général a atteint son paroxysme après que Hamid Chabat ait annoncé son intention de démissionner de la direction de l’UGTM pour occuper le poste de secrétaire général du parti de la Balance. Selon des sources istiqlaliennes, Chabat veut mettre ainsi la direction du parti et ses sages devant le fait accompli et ce en exerçant des pressions et en menaçant de séparer le parti de sa centrale syndicale si les choses ne tournent pas en sa faveur.

 

-Les partis de l’opposition contraignent le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane à ne pas se présenter à la séance mensuelle des questions orales à la Chambre des représentants, prévue hier mercredi: Des différends sur la durée d’intervention impartie au Chef de l’Exécutif et ses sorties du contexte des questions posées derrière le report de cette séance.

 

-Hakim Benchemmass, président du groupe du PAM à la Chambre des conseillers, opte pour l’escalade dans sa bataille contre le président de la deuxième Chambre, Mohamed Cheikh Biadillah, à cause du rapport de la commission d’enquête parlementaire sur l’OCE qui implique une famille d’un responsable gouvernemental et dévoile des dysfonctionnements financiers et de gestion de l’Office. Selon des sources concordantes, la situation au sein du bureau de la 2ème Chambre est au bord de l’explosion à cause des différends entre ses membres au sujet de l’examen ou non en plénière dudit rapport.

 

-Le groupe du PAM à la Chambre des représentants appelle le Chef du gouvernement à se présenter devant le Parlement pour exposer le bilan de six mois de la gestion de la chose publique et insiste sur la mise en application de l’article 101 de la Constitution. Dans ce sens, le groupe parlementaire tente de collecter les signatures nécessaires des autres groupes parlementaires pour saisir la présidence de la Chambre à ce sujet si le Chef du gouvernement ne prend pas l’initiative.

 

-Le groupe socialiste à la Chambre des représentants expose le dossier de Khalid Alioua, ancien PDG du CIH devant le parlement et met en garde contre ce qu’il qualifie de « justice sélective » dans le traitement de certains dossiers devant les tribunaux ou ceux faisant l’objet de rapports des commissions de la Cour des comptes.

 

-Un grand nombre de députés refusent de signer la feuille de présence à la Chambre des représentants et qualifient de « geste d’humiliation » cette opération alors que des sources indiquent que la décision relative au prélèvement sur les indemnités des parlementaires absentéistes est difficile à mettre en application sur fond du refus de la plupart des députés de cette opération.

 

ANNAHAR AL MAGHRIBIA

 

-L’opposition à la Chambre des représentants opte pour l’égalité de la durée d’intervention de l’opposition et de la majorité lors de la séance mensuelle des questions orales à la 1ère Chambre, soulignant qu’il s’agit ici et avant tout de l’attachement aux principes de la démocratie et à la mise en Âœuvre de la Constitution qui accorde à l’opposition un rô le principal en matière de législation. Dans ce cadre, l’opposition a accusé le Chef du gouvernement de tenter d' »assujettir » l’institution législative.

 

-Les femmes accusent le gouvernement Benkirane de violation des dispositions de la Constitution: L’Association démocratique des femmes du Maroc réclame la mise en œuvre des dispositions de la Constitution, une année après son adoption, et ce notamment par la mise en place de l’instance chargée de la parité et de la lutte contre la discrimination, ainsi que du Conseil consultatif de la famille et de l’enfant.

 

 

ASSAHRAE AL MAGHRIBIA

 

-45 accidents de la circulation en une seule journée à Casablanca faisant uniquement des dégâts matériels et des instructions sécuritaires ont été données pour l’organisation de vastes opérations de ratissage pour l’arrestation de malfrats accusés de vol et le renforcement des éléments de la police de la circulation et du roulage.

 

-Guerre verbale entre le ministre de la Justice et des Libertés, Mustafa Ramid et le président du groupe de l’UC à la Chambre des conseillers, Driss Radi, qui a accusé une instance judiciaire à Kénitra de manque de sérieux concernant les jugements qu’elle prononce. Selon des sources qui ont exprimé leur étonnement quant aux accusations proférées par Radi à l’égard des juges, ces déclarations sont une tentative de faire pression sur les juges puisque Radi est partie prenante dans plusieurs affaires relatives aux terres collectives (soulaliyates) et des litiges concernant des domaines forestiers. Dans ce sens, des acteurs associatifs et des droits de l’Homme ont appelé à l’ouverture d’une enquête sur le « pillage » des terres des collectivités dans la région du Gharb.

 

-L’Observatoire national des droits de l’électeur appelle le gouvernement à la création d’une instance indépendante pour la supervision du processus électoral afin d’éviter tout échec à cette opération.

 

AL KHABAR

 

-Aucune association caritative marocaine ne figure sur la liste des ONG les « plus transparentes » dans le monde arabe publié par la revue koweitienne « Forbes Middle East magazine » qui a imputé l’absence de certains pays de cette liste à leur nouvelle situation dans le sillage du Printemps arabe et au refus de plusieurs associations dans plusieurs de ces pays de figurer sur ladite liste.

 

-Houssein El Ouardi, ministre de la Santé annonce le lancement, prochainement, de campagnes de contrôle et d’inspection des hôpitaux afin d’accompagner l’application des mesures de mise à niveau de ces établissements.

 

-Mohamed Darouich, le SG du syndicat national de l’enseignement supérieur, indique que la question de l’annulation de la gratuité de l’enseignement supérieur doit être débattue, ajoutant qu’elle n’est pas liée à un seul ministre dans un gouvernement mais elle concerne toutes les composantes de la classe politique et sociale.

 

-L’opposition derrière l’annulation de la séance mensuelle des questions orales à la chambre des représentants après avoir refusé la répartition du temps d’intervention. Elle a revendiqué la moitié du temps de la séance alors que l’autre moitié sera répartie entre le gouvernement et la majorité, ce qui a suscité l’ire de la majorité et le report de la séance jusqu’à ce que les deux parties parviennent à un nouvel accord.

 

AL MOUNAATAF

 

-95 députés défient le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, en s’absentant de la première séance plénière après l’entrée en vigueur des prélèvements sur les indemnités conformément au règlement intérieur de la 1ère Chambre.

 

-Des anciens détenus politiques durcissent le ton et annoncent leur attachement à la mise en application des recommandations de l’IER: Ils ont décidé d’observer un sit-in ouvert devant le siège du CNDH, soulignant que ce mouvement intervient en guise de protestation contre le non respect par le CNDH de ses engagements pris lors des précédents rounds du dialogue.

 

AL ALAM

 

-La première évaluation du bilan du Programme d’urgence pour l’Education et la formation révèle des dysfonctionnements, des taux de construction d’établissements scolaires en deçà des exigences dudit Programme, et des disparités flagrantes entre les régions en matière de scolarisation. Pour le ministre de l’éducation nationale, Mohamed El Ouafa, ce programme a fait l’objet de six opérations d’audit effectuées par six parties différentes, relevant que la principale problématique réside dans le manque de communication au sein même du système éducatif, avec les médias et les acteurs syndicaux.

 

ATTAJDID

 

-Dans son premier entretien après sa réélection à la tête du PJD, le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane déclare: « le PJD sait pertinemment qu’il n’a pas d’avenir s’il ne respecte pas les règles et les principes de la démocratie et les points de vues de ses membres, ainsi que les principes de transparence, d’honnêteté et de clarté ». Il a par ailleurs précisé que le gouvernement est en train d’examiner la question des hauts salaires dans la perspective de leur révision, le but étant l’instauration d’un certain équilibre concernant les primes des fonctionnaires.

 

RISSALAT AL OUMMA

 

-La polémique sur le rapport de l’OCE refait surface après la publication de ses détails par l’un des quotidiens nationaux et des voix expriment leurs inquiétudes de voir la session printanière du parlement clore ses travaux avant l’examen en plénière dudit rapport par la Chambre des conseillers.

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